1709, 2021

Newsletter Spectra Diagnostic N°16

 

 

 

 


 

ANALYSEURS

 

Résultats accélérés en spectrométrie de masse

 

 

Suite à l’obtention du marquage CE, bioMérieux lance VITEK® MS PRIME, la nouvelle génération de son système de spectrométrie de masse MALDI-TOF, pour l’identification microbienne en routine, en quelques minutes.
Le système est doté d’innovations qui permettent une mise à disposition plus rapide des résultats d’identification. Cet instrument de paillasse compact et automatisé augmente la productivité du laboratoire et améliore ainsi la prise en charge des patients.
François Lacoste, Directeur Exécutif, R&D, déclare : « Nous avons pu bénéficier des retours d’expériences des laboratoires à mesure que nous développions VITEK® MS PRIME. Le système intègre de nombreuses fonctionnalités innovantes pour faciliter la vie du laboratoire, avec une automatisation et une facilité d’entretien améliorées, ainsi qu’une base de données robuste qui s’enrichit constamment de nouveaux pathogènes émergents et d’espèces cliniquement pertinentes. Il est parfaitement compatible avec VITEK® 2 pour les antibiogrammes et le logiciel MYLA® pour l’intégration et l’analyse des données. »
« Des fonctions uniques comme la gestion de la priorisation des tests urgents et le « load and go » continu permettent une plus grande efficacité et de meilleurs résultats, ce qui est essentiel dans la lutte contre l’antibiorésistance » explique Pierre Boulud, Directeur Général Délégué, Opérations Cliniques.
Cet appareil permet une identification des pathogènes plus rapide et plus précise, en utilisant au mieux l’importante base de données d’espèces cliniquement pertinentes dans le but de favoriser un traitement ciblé et plus précoce.
Le lancement commercial est prévu sur certains marchés européens (dont la France) et asiatiques au second semestre 2021 et s’étendra au reste du monde tout au long de 2022. bioMérieux consacre plus de 75% de son budget R&D à la résistance aux antibiotiques et à la gestion raisonnée de ces molécules.

bioMérieux SA

 


EQUIPEMENT DE LABORATOIRE

 

Automatisation des flux de tubes des laboratoires

 

HORIBA Medical annonce la commercialisation mondiale du trieur de tubes « Cube S », automate développé et produit par la société catalane NGNY. L’entreprise, ainsi que tous ses représentants, proposent donc cet instrument à tous les laboratoires partenaires que ce soit pour les paillasses d’hématologie, de chimie clinique ou d’hémostase.
Les principaux services rendus par le Cube S sont le gain de productivité, la traçabilité et l’amélioration des flux de tubes des laboratoires pour, in fine, sécuriser et optimiser l’organisation de la paillasse.
Ce trieur est une machine compacte qui automatise l’identification du tube (sécurité/traçabilité), le tri pré/post-analytique et le stockage des tubes. Positionné sur les paillasses du laboratoire et connecté au système d’information du laboratoire (SIL), il permet un gain de temps substantiel pour le personnel de laboratoire qui aurait dû réaliser ces taches (à faible valeur ajoutée) manuellement.
Grâce à sa cadence élevée (600 tubes/heure), il réalise ces actions très rapidement. Compatible avec la majorité des tubes et portoirs du marché du diagnostic in vitro, ce trieur a la capacité de s’intégrer dans tous les laboratoires, et de trier les tubes vers un nombre de destinations quasiment illimitées. L’ergonomie de son écran tactile permet une utilisation simple et immédiate de l’automate.

HORIBA Medical

 


IMMUNO-HEMATO

 

Test de titrage des anticorps non-ABO entièrement automatisé

 

Immucor propose désormais le test de titrage des anticorps non-ABO entièrement automatisé sur l’instrument NEO Iris®.
Le suivi immuno-hématologique de la femme enceinte inclut la recherche d’anticorps anti-érythrocytaires tout au long de la grossesse. En cas de présence d’anticorps anti-érythrocytaires dans le sang maternel, une identification de leur spécificité est indispensable. Si un anticorps à risque hémolytique fœtal ou néonatal est détecté, sa quantification est obligatoire tout au long de la grossesse notamment par le test de titrage des anticorps anti-érythrocytaires.
Le test de titrage sur l’instrument NEO Iris offre plusieurs avantages :
• une meilleure efficacité comparée aux méthodes manuelles permettant de standardiser la méthode et d’obtenir des résultats reproductibles
• une procédure entièrement automatisée allant de la série de dilution jusqu’à la lecture du titre final par l’instrument
• une amélioration de la précision grâce à la technologie Capture® permettant une meilleure discrimination pour la détection des anticorps spécifiques IgG
• une flexibilité grâce à la disponibilité de plusieurs panels d’hématies.

Immucor


 

INFORMATIQUE DE LABORATOIRE

 

Tableau de bord pour le suivi en temps réel de l’activité

 

 

Il s’agit d’un « tableau de bord » puissant et entièrement paramétrable qui permet de recueillir diverses données à partir de plusieurs sources. Les résultats sont visualisables à travers de graphiques et des tableaux, le but étant de donner aux utilisateurs une vue d’ensemble des indicateurs les plus pertinents pour faciliter la prise de décisions.
Ce module permet d’intégrer les informations provenant de sources de données diverses ; des bases de données SQL Server, Oracle, Firebird ou Progress, jusqu’aux feuilles de calcul Excel, fichiers CSV, JSON, Cubos OLAP, etc.
Intégré ou indépendant, il s’agit d’une application Web capable d’être utilisée à partir de n’importe quel navigateur actuel. Il peut être intégré dans les produits CliniSys | MIPS et toute autre application permettant d’incorporer un formulaire Web, ou indépendamment via un navigateur externe.
Le Dashboard propose à l’utilisateur de nombreux éléments pour l’analyse des informations : des filtres, des graphiques, des diagrammes, de tableaux, des arbres, des images, etc. La visualisation des données est possible depuis des appareils mobiles tels que des téléphones portables ou des tablettes.
Le paramétrage des utilisateurs ainsi que de leurs droits et profils se fait directement dans l’application.

CliniSys | MIPS


 

BIOLOGIE MOLECULAIRE

 

Dépistage Covid par PCR en 20 minutes

 

La PCR en temps réel est la technique la plus sensible et la plus spécifique pour détecter l’ARN viral chez les patients suspectés d’infections. La centralisation des analyses sur plateau technique permet-elle de fournir une réponse de biologie moléculaire en moins de 30 minutes ?
VitaPCR est une plateforme moléculaire basée sur une PCR en temps réel pour une détection moléculaire rapide, directement à partir d’écouvillons nasopharyngés, du SARS-CoV-2 et d’autres virus respiratoires. Le système combine une sensibilité élevée avec une facilité d’utilisation, offrant une précision et des résultats exploitables en seulement 20 minutes, au plus près du besoin.
Le nouveau kit de test PCR rapide SARS-CoV-2 Gen2 réduit la limite de détection à 30 copies/réaction, positionnant le système VitaPCR aux niveaux de sensibilité les plus élevés pour les tests moléculaires rapides.
Le tampon de collecte d’échantillons Gen2 permet un stockage qui préserve les échantillons jusqu’à une semaine à 4 °C. Cela permet aux mêmes échantillons d’être directement utilisés pour le génotypage des variants des échantillons positifs.
Le pack de connexion VitaDataLink prend en charge la norme de messagerie HL7, permettant d’interfacer le VitaPCR avec le système informatique du laboratoire.

A.MENARINI


 

EQUIPEMENT DE LABORATOIRE

 

Prélèvement plus doux et sécurisé

 

Les blessures par piqûre représentent encore aujourd’hui un risque considérable pour le personnel de santé. Elles sont très souvent la cause de maladies infectieuses dans le domaine de la santé publique. Greiner Bio-One complète sa gamme VACUETTE® avec le dispositif de prélèvement sanguin sécurisé EVOPROTECT. Il s’agit d’un produit de sécurité novateur qui répond aux exigences strictes de la directive européenne 2010/32. Un mécanisme de sécurité se déclenche alors que le dispositif est encore dans la veine, protégeant ainsi la personne réalisant le prélèvement sanguin de tout risque de blessure.
Ce mécanisme semi-automatique est activé par simple pression d’un déclencheur placé sur le côté du produit. À l’aide d’un mécanisme à ressort, l’aiguille se retire doucement de la veine, sans intervention supplémentaire de l’utilisateur. Un clic clairement audible indique que le mécanisme a bien été activé. L’aiguille reste irréversiblement enfermée dans le boîtier.
D’autre part, ce dispositif a été conçu pour que le prélèvement sanguin soit le plus agréable possible tant pour le patient que pour l’utilisateur.
Enfin, le même dispositif peut à la fois servir pour un prélèvement sanguin et pour une perfusion de courte durée. Cela évite de devoir réaliser une seconde ponction.

Greiner Bio-One


 

 

 

 

VIE DES SOCIÉTÉS

 

Règlement IVDR : la disponibilité des tests DIV en danger ?

 

 

MedTech Europe, l’association professionnelle européenne de l’industrie des technologies médicales, y compris des diagnostics, des dispositifs médicaux et de la santé numérique, a mené une enquête en juillet 2021 pour recueillir des données auprès des fabricants de DIV sur l’état de ce marché et leur capacité à être certifié selon le nouveau règlement sur les DIV (IVDR (EU) 2017/746) dans les dix mois. L’enquête, qui représente une couverture estimée à 90 % du chiffre d’affaires du marché, a été commandée par le groupe de travail des autorités compétentes en matière de dispositifs médicaux (CAMD) sur le contrôle de la capacité de certification.

Seuls 24 à 61 % des DIV actuels devraient être certifiés
Les résultats montrent qu’au moins 22 % des tests IVD actuels seront abandonnés suite au règlement IVD. En outre, un nombre beaucoup plus important de DIV ne devraient pas recevoir de certification à la date limite du 26 mai 2022 en vertu du nouveau règlement. La perte proportionnelle la plus importante viendra des petits et moyens fabricants, qui fabriquent des produits de niche en plus petits volumes et qui peuvent être plus enclins à faire faillite.
À partir des données de l’enquête, MedTech Europe estime que dans le meilleur des cas, 61 % des DIV actuels seront certifiés d’ici le 26 mai 2022 et que dans le pire des cas, seuls 24 % le seront. Cette marge d’incertitude provient des données montrant que les certificats des organismes notifiés n’avaient pas encore été délivrés pour 88 % des DIV 10 mois avant l’application de l’IVDR. Les DIV qui requièrent un ou plusieurs certificats d’organisme mais qui n’ont pas leur(s) certificat(s) au 27 mai 2022, doivent être retirés du marché de l’UE (les dispositions transitoires existantes ayant une portée limitée).
« La pandémie a montré à l’Europe à quel point les tests médicaux DIV – comme les tests COVID-19 – sont importants pour nos systèmes de santé. Les dirigeants européens doivent agir de manière décisive pour mettre en place les bons éléments dans le système et ensuite donner suffisamment de temps pour permettre à tous les tests médicaux DIV d’être certifiés selon le nouveau règlement DIV. Si ces deux conditions ne sont pas remplies, nous prévoyons la perte d’un grand nombre de diagnostics essentiels pour les patients européens dans toutes les disciplines médicales et classes de risque », a déclaré Serge Bernasconi, PDG de MedTech Europe.


Les organismes de certification, denrées rares
L’enquête montre également que 53 % des fabricants déclarent ne pas être en mesure de signer avec un organisme notifié pour certifier leurs systèmes de gestion de la qualité et leurs DIV. Les PME sont affectées de manière disproportionnée par le manque d’organisme notifié – 64 % des PME n’ont pas de contrat avec ne serait-ce qu’un seul organisme notifié, contre 25 % des grands fabricants qui n’en ont pas. Le nombre d’essais nécessitant un certificat d’organisme notifié est environ 10 fois plus élevé dans le cadre du règlement sur les DIV que dans celui de la directive actuelle.
Si la capacité des organismes notifiés a été citée par les répondants comme une préoccupation majeure, ce n’est pas le seul défi en matière d’infrastructure. 74 % des fabricants qui ont répondu à l’enquête ont signalé des problèmes pour commencer ou terminer la certification.
MedTech Europe a précédemment appelé les décideurs de l’UE à trouver de toute urgence des solutions qui donnent au système réglementaire IVD suffisamment de temps pour être prêt à fonctionner. Toute solution de ce type doit d’abord garantir qu’une infrastructure minimale viable est en place, y compris la désignation d’un nombre suffisant d’organismes notifiés.
Les membres de MedTech Europe sont fermement engagés à se conformer au règlement IVD mais ne pourront le faire que lorsque le nouveau système réglementaire sera opérationnel et le permettra. Cette enquête indique à quel point il est urgent que les décideurs de l’UE prennent des mesures concernant le cadre réglementaire de l’IVDR et l’approche rapide de la date d’application, afin de sauvegarder et de soutenir le diagnostic médical en Europe.

MedTech Europe

 


VIE DES SOCIÉTÉS

 

Publication de l’intérêt du marqueur MDW de Beckman Coulter dans la détection précoce du sepsis aux urgences

 

 

Une étude prospective vient de révéler que la largeur de distribution des monocytes (MDW), associée à la numération différentielle des globules blancs, permet de détecter avec précision le risque de sepsis et d’infection grave lors de la présentation du patient aux urgences, et plus particulièrement chez les patients présentant une faible probabilité de sepsis.
Publiée récemment dans Critical Care, l’étude a analysé 1 517 patients adultes dans les services de soins d’urgence de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (AP HP-Sorbonne Université) à Paris, et de l’Hospital Universitari Germans Trias i Pujol à Badalona, en Espagne.
Elle révèle que des valeurs anormales de MDW, lorsqu’elles sont examinées parallèlement aux paramètres physiologiques standards au moment de la présentation du patient aux urgences, multiplient les risques de sepsis-2 par 5,5 et de sepsis-3 par 7,6. De plus, il a été constaté que la MDW augmente graduellement avec la progression des formes légères d’infection vers le sepsis et qu’elle est la plus élevée chez les patients en choc septique. Ces résultats sont en accord avec deux études nord-américaines récentes, confirmant la solidité et la reproductibilité des performances de la MDW dans différentes populations de patients.
« La détection précoce du sepsis est justifiée pour mettre en place un ensemble de traitements spécifiques ciblés », a déclaré le Dr Pierre Hausfater, professeur de médecine d’urgence à La Sorbonne Université et chercheur principal de l’étude. « Les services d’urgence sont l’un des principaux endroits où les patients septiques peuvent être diagnostiqués et entrer à l’hôpital. Contrairement à la procalcitonine (PCT) et à la protéine C-réactive (CRP), qui ne sont généralement demandées qu’en cas de suspicion clinique d’infection ou de septicémie, la MDW et la numération des globules blancs sont disponibles très tôt dans le cadre d’une formule sanguine complète (FSC) de routine. C’est pourquoi la MDW peut jouer un rôle dans l’amélioration de la FSC pour identifier et classer les patients à risque, sans modifier l’actuel déroulement de l’évaluation clinique initiale. C’est là toute la puissance du nouveau biomarqueur MDW. »
Le biomarqueur de la largeur de distribution des monocytes (MDW) de Beckman Coulter est une mesure quantitative de la variabilité de la morphologie des monocytes. Le MDW a récemment reçu l’agrément pour assister la détection précoce des infections sévères et du risque de sepsis, et est disponible dès aujourd’hui avec les résultats de FSC au début du triage des patients adultes.

D’autres applications à l’étude
Les chercheurs de l’étude ont également proposé le rôle clinique du MDW en tant que test de dépistage systématique du sepsis, où un MDW anormal peut déclencher les tests de bilan du sepsis couramment demandés pour les biomarqueurs inflammatoires PCT ou CRP.
Le test et le dépistage du nouveau biomarqueur hématologique MDW sont disponibles sur les analyseurs hématologiques DxH 900 et DxH 690T de Beckman Coulter dans le cadre d’une FSC.

Beckman Coulter

 


VIE DES SOCIÉTÉS

 

Veracyte finalise l’acquisition d’HalioDx

 

La société californienne de diagnostic génomique d’échelle mondiale Veracyte, Inc. s’est offert HalioDx, renforçant sa présence sur les marchés mondiaux tout en élargissant ses compétences scientifiques et son champ d’application au diagnostic de 8 des 10 principaux cancers en termes d’incidence aux États-Unis.
« Cette importante acquisition est la pièce maîtresse d’une série de décisions et d’acquisitions stratégiques qui, selon nous, vont permettre à Veracyte de matérialiser sa vision qui vise à améliorer le destin de millions de patients atteints de cancers à toutes les étapes de leur parcours de soin » a déclaré Marc Stapley, directeur général de Veracyte. « L’infrastructure et les moyens de production d’HalioDx en Europe combinés à son expertise en immuno-oncologie et ses tests diagnostiques « best-in-class » vont alimenter notre croissance dans le domaine du diagnostic du cancer. »
Tandis que Veracyte souhaite ainsi construire une société leader mondial du diagnostic, HalioDx y voit l’opportunité d’augmenter significativement l’échelle et la portée de ses offres, de continuer à investir dans leurs partenariats avec les entreprises biopharmaceutiques pour mieux comprendre et prédire la réponse des patients à l’immunothérapie, mais aussi de déployer plus efficacement leur plateforme Immunoscore®.
La transaction s’est chiffrée à 260 millions d’euros, soit environ 147 millions d’euros en espèces et 113 millions d’euros en actions. HalioDx est devenue une filiale à 100% de Veracyte.
Les tests de Veracyte sont déjà disponibles pour le diagnostic des patients atteints de cancers du poumon, de la prostate, du sein, de la thyroïde, de la vessie et de fibrose pulmonaire idiopathique. Ses tests de sous-typage du cancer du rein et du lymphome sont en cours de développement, ce dernier en tant que diagnostic compagnon. Grâce à la licence mondiale exclusive de Veracyte sur une plateforme d’instruments de diagnostic de premier ordre, la société est en mesure de fournir ses tests aux patients du monde entier.

Veracyte

 


VIE DES SOCIÉTÉS

 

ELITechGroup acquiert GONOTEC, un acteur majeur du marché de l’osmométrie à point de congélation

 

 

ELITechGroup, leader du marché de la technologie des osmomètres à tension de vapeur, annonce l’acquisition de GONOTEC, un acteur majeur du marché de la technologie des osmomètres à point de congélation. L’achat de la société réunit deux leaders du marché de l’osmométrie, fournissant aux laboratoires une gamme complète d’osmomètres répondant à des besoins spécifiques.
« L’acquisition stratégique de GONOTEC étend les capacités mondiales du Groupe ELITech à fournir des produits innovants aux segments de marché du diagnostic in vitro, de la biotechnologie, de la chimie, de l’environnement, de l’agroalimentaire, de la pharmacie et de la recherche. Avec plus de 90 ans d’innovation combinée, nous avons pour objectif de devenir le numéro un mondial de l’osmométrie », a déclaré Bryce McEuen, vice-président d’ELITechroup Biomedical Systems. « De plus, cette acquisition augmente notre présence géographique et notre capacité à servir les laboratoires avec des niveaux optimisés de support et de prestation. »

ELITech Distribution

 


VIE DES SOCIÉTÉS

 

LumiraDx ouvre une filiale en France

 

La société anglaise LumiraDx a ouvert sa filiale française LumiraDx SAS cet été en région parisienne. Déjà présent dans 90 pays et spécialisé dans les automates de petite cadence ou délocalisés au plus près des patients, LumiraDx commercialise l’automate multiparamétrique Platform, déjà déployé à plus de 15 000 exemplaires en Europe et aux Etats-Unis. Principalement utilisé dans le dépistage de la Covid-19, l’instrument Platform a été développé, à l’origine, pour couvrir un large spectre d’examens en cardiologie, maladies infectieuses et coagulation avec une technologie unique combinant électromagnétique et micro-fluidique.
Cet instrument dispose aujourd’hui d’un panel de tests incluant les tests SARS-CoV-2, D-Dimère et INR, et LumiraDx prépare l’arrivée de tests complémentaires combo, notamment Grippe A/B + Covid, ainsi que VRS + Covid et CRP.
La nouvelle équipe en France est dirigée par Ludovic BAL, qui possède 20 ans d’expérience dans le Diagnostic In Vitro et plus précisément dans la biologie délocalisée, et qui a exercé au sein de sociétés telles que Biosite et Alere et durant les 5 dernières années au poste de Directeur Commercial International de la solution Middleware EBMD pour la société Abbott.

LumiraDx SAS

 


VIE DES SOCIÉTÉS

 

Création de la société DIVAEC : Diagnostic In Vitro – Accompagnement, Expertise, Conseil

 

Après 15 années d’expérience en ventes et marketing dans les domaines de la biologie moléculaire, de la microbiologie et de la biochimie, Magali Milhau se lance en tant que consultante indépendante et fonde la société DIVAEC, partenaire marketing des industries du DIV.
Son but est d’accompagner et de soutenir les PME et les multinationales en prenant en charge certaines missions ventes & marketing, pour lesquelles les sociétés ont un manque de ressources ou simplement un besoin ponctuel.
Avec la double compétence «expertise marketing» et «maîtrise du secteur du Diagnostic In Vitro», DIVAEC propose des prestations sur-mesure qui permettront aux industries du DIV de bénéficier d’un gain de temps précieux et d’une économie financière non négligeable, en externalisant une partie de leurs projets.

 

DIVAEC

 


PROFESSION

 

 

Dédiée au mieux-être, une Maison des Soignants ouvre à Paris

 

 

Le 1er septembre 2021, ouvrait la Maison des soignants, le premier lieu entièrement dédié à l’amélioration du mieux-être des étudiants et professionnels de la santé. Les portes ouvertes organisées la veille proposaient visite des lieux, conférences, stands, rencontres et animations avec de nombreux intervenants et personnalités, sportifs, philosophes, professionnels de la santé, chefs, artistes… Tous associés pour faire connaître ce lieu privilégié, et aider à combattre la souffrance psychologique de ceux qui œuvrent pour la santé des autres.
La santé des soignants et la prévention sont des priorités de la Stratégie nationale de santé 2017-2022. Selon les dernières études initiées par l’association SPS, de nombreux professionnels de la santé présentent un état de vulnérabilité et ont besoin d’être aidés et soutenus, mais ne savent pas où s’adresser. Plus précisément :
• près d’1/4 des soignants présentent, chaque jour, des troubles du sommeil,
• plus d’1/3 ne prennent pas de repas assis,
• ils posent 2 fois moins de journées d’arrêt de travail que le reste de la population,
• 48 % pensent que leur souffrance psychologique pourrait impacter la qualité des soins au point de mettre en danger les patients,
• 85 % ont exprimé un manque de soutien psychologique durant la crise sanitaire et ressentent un mauvais état de santé,
• 74 % souhaitent avoir recours à des Interventions Non Médicamenteuses (INM) (mindfulness, relaxation, hypnose, activité physique…) pour prendre soin d’eux.

Un lieu unique
L’ouverture de la Maison des soignants s’intègre dans la mission de santé publique de SPS. Cet espace exclusivement dédié aux étudiants et professionnels de la santé (médicaux, paramédicaux et autres professionnels au contact de la population) leur permet de :
• se retrouver et échanger, rejoindre une communauté, et ainsi ne pas se sentir seuls,
• se ressourcer, se détendre et prendre soin d’eux,
• se former et s’informer sur le mieux-être.
Dans cet espace de près de 800 m2 situé à deux pas de l’Arc de Triomphe, des professionnels très engagés – tous sélectionnés par le comité scientifique de SPS – proposent : des consultations, des groupes de paroles, des ateliers de ressources et d’actions à la prévention, des formations, des conférences.

La Maison des soignants


PROFESSION

Une chute considérable du nombre de greffes d’organes depuis la pandémie

Selon une nouvelle étude publiée le 31 août 2021 dans Lancet Public Health, portant sur 22 pays comprenant la plupart des pays européens et représentant environ 70 % de l’activité de greffe mondiale, le nombre de transplantations d’organes solides réalisées lors de la première vague de la pandémie en 2020 a chuté de 31 % par rapport à l’année précédente et de plus de 15 % sur l’ensemble de l’année 2020. Ce travail, sans précédent, qui évalue avec précision comment la Covid-19 a impacté tout un pan de la médecine, a été conduit par le professeur Alexandre Loupy et le docteur Olivier Aubert (Université de Paris, Hôpital Necker), tous les deux également chercheurs Inserm (Paris Transplant Group).
Au début de la crise sanitaire de la Covid-19, les responsables des programmes de transplantation d’organes ont fait part de leurs préoccupations concernant la poursuite de l’activité de greffe d’organes solides durant l’épidémie. Les recommandations ont donc été de ne maintenir dans la plupart des pays dans le monde que les transplantations urgentes, notamment les greffes de cœur et de foie, quand l’organisation hospitalière le permettait, mais aucune étude d’impact mondiale de la Covid-19 n’avait été réalisée.
Celle-ci a révélé une diminution globale de l’activité de greffe mais aussi d’importantes variations, l’activité de transplantation ayant chuté de plus de 90 % dans certains pays. Selon des calculs de modélisation statistiques, cela correspondait à la perte de plus de 48 000 années de vie pour les patients.
Parallèlement l’étude montre que certains pays ont réussi à maintenir le rythme des procédures de transplantation tandis que dans certaines régions, les transplantations de reins et de foies de donneurs vivants ont complétement cessé. Ces résultats incitent à une analyse plus approfondie au niveau régional, national et mondial pour expliquer ces disparités. Par exemple, la transplantation rénale a connu la plus forte réduction dans presque tous les pays en 2020 par rapport à 2019 et plus précisément les transplantations de donneurs vivants ont nettement diminué (reins : -40 % ; foie : -33 %).
Selon le Dr Olivier Aubert, « la première vague de Covid-19 a eu un impact dévastateur sur le nombre de transplantations dans de nombreux pays, affectant les listes d’attente des patients et entraînant malheureusement une perte substantielle de vies humaines. […] Comprendre comment les différents pays et systèmes de santé ont répondu aux défis liés à la Covid-19 peut faciliter l’amélioration de la préparation à une pandémie et la façon de maintenir en toute sécurité les programmes de transplantation pour fournir des procédures de sauvetage aux patients », conclut le Dr Olivier Aubert.

AUBERT O et al., COVID-19 pandemic and worldwide organ transplantation: a population-based study, Lancet Public Health, 2021; online, doi:10.1016/S2468-2667(21)00200-0


SCIENCES

Accroître la précision de la détection précoce du cancer de l’ovaire

Un test sanguin en cours de développement dans le Queensland pourrait aider à réduire le taux de mortalité élevé par cancer de l’ovaire en améliorant considérablement la précision de la détection précoce.
Ce test aurait détecté avec succès plus de 90 % des cancers de l’ovaire précoces, contre 50 % pour les méthodes actuelles. Selon le chef de projet, le professeur agrégé Carlos Salomon Gallo, les résultats validés chez 500 patients sont extrêmement encourageants et suggèrent que ce test pourrait être utilisé en première intention pour le dépistage de la population : « Notre recherche vise à parvenir à une identification rapide du cancer de l’ovaire lors des premier et deuxième stades de formation, où les lacunes actuelles de détection sont évidentes. »
Ce test cible les exosomes, qui parcourent de longues distances par la circulation et ont la capacité extraordinaire de « capturer un instantané » de ce qui se passe à l’intérieur des organes. « En mesurant ces biomarqueurs, nous espérons pouvoir identifier si les femmes ont un cancer de l’ovaire à un stade précoce grâce à un simple test sanguin. »
Le projet a reçu 2,7 millions de dollars du Medical Research Future Fund (MRFF) du gouvernement australien pour valider la méthode dans une plus grande cohorte de patients et pour la mise en œuvre clinique.
Des travaux complémentaires sont prévus avec l’University College de Londres pour évaluer le test avec les données du plus grand essai de dépistage du cancer de l’ovaire au monde. « Nous aurons accès à des échantillons prélevés entre un et cinq ans avant le diagnostic de cancer de l’ovaire et déterminerons à quel point notre test peut identifier ces femmes précocément », a déclaré le Dr Salomon Gallo.

Université du Queensland


SCIENCES

Covid-19 : vers un test de contagiosité et de risque de forme sévère

Cellules infectées par le SARS-CoV-2 © Sébastien Eymieux et Philippe Roingeard, Inserm – Univ Tours

Une étude française montre que la mesure de la réponse antivirale interféron de type I (IFN-I) au niveau nasal pourrait être utilisée pour aider à l’identification des patients à risque de transmission du virus de la Covid-19. Cette mesure de l’IFN-I, réalisée grâce à une technique innovante à partir du même écouvillon que celui utilisé pour le dépistage du SARS-CoV-2, permettrait également d’identifier les patients à risque de développer une forme grave de la Covid-19.
En mai 2020, l’absence de détection dans le sang d’IFN-I a été mise en évidence chez environ 20 % des patients en réanimation pour une forme grave de la Covid-19. Ce défaut pouvait notamment être expliqué par la présence d’auto-anticorps, qui allaient empêcher son action antivirale.
A la suite de ces travaux, des services cliniques des HCL et du CHU de St Etienne, aidés de chercheurs de nombreux organismes, ont caractérisé la réponse IFN-I anti-SARS-CoV-2 chez des patients présentant des manifestations légères de la Covid-19, ainsi que chez des patients présentant des formes graves, admis en réanimation.

L’interféron, nouveau marqueur de contagiosité du SARS-CoV-2
Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont mesuré la réponse IFN-I, à partir du même écouvillon que celui utilisé pour le dépistage du SARS-CoV-2 grâce au système PCR multiplex BIOFIRE® FILMARRAY® de bioMérieux. Selon les résultats, chez les sujets présentant des formes légères, la réponse IFN-I nasale était proportionnelle à la quantité de virus, elle-même liée au risque de transmission. La mesure de la réponse IFN-I nasale pourrait donc être utilisée comme marqueur d’une infection active. Ce test pourrait aider à l’identification rapide des patients à risque de transmission, afin d’adapter les mesures de quarantaine.

Prédire les patients à risque de forme sévère
D’autre part, chez des patients possédant des auto-anticorps anti-IFN-I en réanimation pour une forme sévère de la Covid-19, une absence de réponse IFN-I a été mise en évidence dans les prélèvements nasaux qui contenaient pourtant de grandes quantités de particules virales. Ces résultats ont été confirmés dans un modèle mimant en laboratoire ce qui se passe au niveau de l’épithélium nasal (développé par l’équipe VirPath) : les auto-anticorps anti IFN-I sont capables d’inhiber l’action antivirale de ces molécules, entrainant une réplication virale importante et une perte de l’intégrité physiologique des épithéliums cultivés in vitro.
La mesure de la réponse IFN-I au niveau nasal et l’évaluation de la présence d’auto-anticorps dans le sang pourraient ainsi être utilisées pour aider à stratifier les patients et ce, dès le début de l’infection, au moment de l’écouvillonnage pour le dépistage standard du SARS-CoV-2.

LOPEZ J et al., Early nasal type I IFN immunity against SARS-CoV-2 is compromised in patients with autoantibodies against type I IFNs, J Exp Med, 2021; 218(10):e20211211


SCIENCES

Un capteur capable de tester rapidement l’antibiorésistance

Des chercheurs de l’Université de Colombie-Britannique ont mis au point une méthode de surveillance des réponses bactériennes aux antibiotiques dans les établissements de santé qui ouvre la porte à une antibiothérapie personnalisée pour les patients.
À l’aide de la technologie de détection par micro-ondes, le professeur Mohammad Zarifi de l’UBC Okanagan et son équipe du laboratoire Okanagan Microelectronics and Gigahertz Applications (OMEGA) ont développé un capteur micro-ondes à faible coût, sans contact, portable et réutilisable qui agit comme un outil d’évaluation rapide et fiable pour mesurer la résistance aux antibiotiques.
Ce capteur a été développé pour lutter contre les inconvénients des tests de sensibilité aux antibiotiques (AST) actuels, car il réduit le temps et les coûts nécessaires pour effectuer le test, tout en augmentant la portabilité de l’AST.
« De nombreux types de bactéries évoluent en permanence pour développer une résistance aux antibiotiques. Il s’agit d’un problème urgent pour les hôpitaux du monde entier, alors que la technologie des capteurs et du diagnostic a mis du temps à s’adapter », explique Zarifi, qui enseigne à la School of Engineering.
Coûteuses, les pratiques AST existantes, peuvent prendre jusqu’à 48 heures pour traiter les résultats. Le nouveau capteur, développé par l’équipe de l’UBC, peut différencier les variations de croissance bactérienne avant que des indices visibles ne soient évidents. Par conséquent, le dosage ou le type d’antibiotiques peut être ajusté pour lutter contre l’infection bactérienne spécifique.
La prochaine phase de développement vise à intégrer des algorithmes d’IA à ce dispositif de détection pour développer des capteurs intelligents, ce qui constituerait un grand pas vers une antibiothérapie personnalisée.

JAIN MC et al., Rapid and real-time monitoring of bacterial growth against antibiotics in solid growth medium using a contactless planar microwave resonator sensor, Scientific Reports, 2021; 11:14775


MANIFESTATIONS

Retrouvez dans Spectra Diagnostic N°16 :

BOURSE & BIOTECHS
L’innovation passe par les fusions & acquisitions pour les géants pharmaceutiques
Sophie DE CANNIERE, Arsia AMIR-ASLANI

QUALITÉ
Répondre au défi organisationnel du déploiement d’un parc important d’automates de biologie délocalisée
Nathalie CANES, Nils KUSTER, Camille BOUTIN, Audrey TOURRE, Jean-Philippe POUILLES, Pascale HOARAU, Jean-Paul CRISTOL

LABORATOIRE PRATIQUE
Accréditation des EBMD : un exemple hors les murs de mesure de la charge virale C
André-Jean REMY, Sébastien FONTAINE

CAS BIOCLINIQUES
Anomalies de nombre des plaquettes : le frottis sanguin toujours d’actualité
Marielle IGALA, Léonard KOUEGNIGAN RERAMBIAH, Léonie Esther LEDAGA LENTOMBO, Josaphat IBA BA, Jean Bruno BOGUIKOUMA

CAS BIOCLINIQUES
Infection de la hanche due à Mycobacterium szulgai, une pathologie rare
Patrice BOUREE, Olivier FOGEL, Nicolas VEZIRIS, Dorsaf SLAMA, Maxime CORRE, Camélia FRANTZ, Etienne CONAVI, Luc EYROLLE, Dominique SALMON

TECHNOLOGIE APPLIQUÉE
Valeurs de référence du bilan de thrombophilie chez l’adulte marocain en bonne santé
Fatine HIDKI, Hanaa BENCHAREF, Sara ATFAOUI, Bouchra OUKKACHE

208, 2021

Newsletter Spectra Diagnostic N°15

 

 


BACTERIOLOGIE

Nouveau lecteur d’antibiogrammes en milieux gélosés

I2a, acteur majeur dans le domaine de la bactériologie, continue le renouvellement de sa gamme de lecteurs d’antibiogrammes en milieux gélosés. Ainsi, après le SIRscan ORION® en 2020, i2a innove en 2021 avec le SIRscan LYNX® .
Ce lecteur semi-automatique d’antibiogrammes gélosés allie à la fois la puissance d’un système ouvert (règles d’interprétation totalement personnalisables) et une méthode par capture d’image, permettant aux laboratoires une prise en charge de l’ensemble de leurs antibiogrammes.
Des évolutions technologiques lui apportent en outre des images de grande qualité grâce à un système d’éclairage et de capture d’image perfectionné.
Cet automate s’appuie sur le nouveau logiciel de lecture et d’expertise développé par i2a, le SIRxpert®. La traçabilité et la sécurité étant primordiales pour les laboratoires, le SIRxpert® permet de répondre à ces exigences en renforçant les contrôles d’accès et en traçant toutes les opérations.
Par ailleurs, la détection des sigles, la gestion des numéros de lots et la gestion des DLUO (Date Limite d’Utilisation Optimale) de façon automatique, sont autant de fonctionnalités offertes aux utilisateurs des disques i2a (SIRscan Discs®).
Pour accompagner ces utilisateurs et faciliter les flux du laboratoire, tous les résultats peuvent être contrôlés et validés depuis des postes déportés.
Avec le renouveau de sa gamme SIRscan, i2a réaffirme sa détermination à accompagner les laboratoires dans leurs projets d’automatisation et conforte sa position de leader et d’expert dans l’automatisation de la lecture et de l’interprétation des antibiogrammes en milieu gélosé.

i2a


BIOCHIMIE

5 nouvelles indications pour des tests cardiovasculaires

Roche Diagnostics France a présenté 5 nouvelles utilisations de biomarqueurs cardiaques clés utilisant la technologie Elecsys® : la troponine T cardiaque haute sensibilité (cTnT-hs ; aide au diagnostic de syndrome coronarien) et le peptide natriurétique NT-proBNP (aide au diagnostic pour la gestion de l’insuffisance cardiaque). Ces nouvelles indications ont pour objectif d’aider les cliniciens à identifier le risque cardiovasculaire, mieux diagnostiquer les patients et permettre un traitement précoce.

Peptide natriurétique NT-proBNP
Le test de NT-proBNP développé et commercialisé par Roche est un marqueur objectif pour l’aide au diagnostic chez les personnes soupçonnées d’avoir une insuffisance cardiaque congestive et la détection de formes légères de dysfonctionnement cardiaque. Il est en outre indiqué pour la stratification du risque des patients atteints de syndrome coronarien aigu et d’insuffisance cardiaque congestive, et peut être utilisé pour surveiller le traitement chez les patients atteints de dysfonctionnement ventriculaire gauche.
L’une des nouvelles utilisations d’Elecsys® NT-proBNP vise à permettre aux professionnels de santé de mieux identifier le risque de développer des maladies cardiovasculaires chez les personnes atteintes de diabète de type 2. L’identification précoce des personnes à risque permet de débuter un traitement cardioprotecteur plus tôt, ce qui pourrait éviter 65 % des hospitalisations ou des décès.
La deuxième nouvelle indication pour le NT-proBNP identifie les personnes à risque de développer une fibrillation auriculaire (FA), qui peut entraîner un AVC, des lésions cérébrales et le décès. Plus de 37 millions de personnes sont atteintes de FA dans le monde. Le NT-proBNP, en association avec un électrocardiogramme (ECG), peut aider à diagnostiquer avec succès la FA afin d’instaurer le traitement.

Troponine T cardiaque haute sensibilité
Le test Elecsys cardiac Troponin T haute sensibilité (cTnT-hs) de Roche, détecte la troponine cardiaque qui est le biomarqueur recommandé par les directives de la Société Européenne de Cardiologie (ESC) pour le diagnostic de l’infarctus du myocarde en pratique clinique. En combinaison avec un ECG, elle est devenue la référence en matière de diagnostic de syndrome coronarien. L’utilisation de l’algorithme h0/h1 recommandé par l’ESC avec le test Elecsys cTnT-hs accélère considérablement la prise en charge des patients, maximisant ainsi le potentiel de traitement efficace. Dans le même temps, une prise de décision plus rapide peut aider à désengorger les urgences et diminuer les coûts de santé.
Concernant les évolutions du biomarqueur Elecsys® cTnT-hs, il fournit désormais des données pour aider à prédire le risque d’infarctus du myocarde et la mortalité chez les patients ayant subi une chirurgie non cardiaque. Chaque année, plus de 200 millions d’adultes subissent une chirurgie non cardiaque majeure, dont plus de 10 millions souffrent d’événements cardiaques indésirables majeurs dans les 30 premiers jours suivant une chirurgie non cardiaque et plus de 80 % d’entre eux sont cliniquement asymptomatiques. La nouvelle utilisation prévue pour Elecsys® cTnT-hs aide à prédire le risque périopératoire d’infarctus du myocarde et d’arrêt cardiaque dans les chirurgies non cardiaques pour permettre aux cliniciens d’adapter la chirurgie et les soins postopératoires.
La deuxième nouvelle utilisation prévue pour ce test fait de ce biomarqueur une aide à l’évaluation du risque à long terme d’événements cardiovasculaires (décès, infarctus du myocarde, revascularisation coronarienne, insuffisance cardiaque ou accident vasculaire cérébral ischémique) chez les personnes asymptomatiques.
Enfin, Elecsys® cTnT-hs est le gold standard pour le tri des patients suspectés de syndrome coronarien aigu dans les services des urgences et les unités de soins intensifs. Sa troisième nouvelle utilisation peut aider à améliorer la sortie précoce et la prise en charge ambulatoire de ces patients.

Roche Diagnostics France


INFORMATIQUE DE LABORATOIRE

Appli de surveillance épidémiologique des variants du SARS-CoV-2

bioMérieux a lancé EPISEQ® SARS-COV-2, une solution logicielle pour aider les laboratoires dans l’identification des variants du virus SARS-CoV-2 à partir de données de séquençage de patients positifs.
Mise à jour automatiquement chaque semaine, la plate-forme identifie les variants sur la base des nomenclatures internationales (PANGO et NextStrain), notamment les nouveaux variants préoccupants. Elle est compatible avec trois des plates-formes de séquençage les plus répandues (Illumina, Oxford Nanopore, Thermo Fisher) et facile d’utilisation par tous types de laboratoires, même sans connaissance en bioinformatique ou hors ressource informatique.
L’export des génomes viraux et des mutations identifiées facilite le partage d’information aux services de santé publique et aux études épidémiologiques.
S’appuyant sur ses compétences en microbiologie et en informatique, bioMérieux a développé et lancé en 2019 BIOMÉRIEUX EPISEQ®, plate-forme de traitement de données génomiques sur le cloud qui aide les laboratoires à utiliser les technologies de séquençage de nouvelle génération (NGS) et à interpréter leurs résultats.
EPISEQ® SARS-COV-2 est la troisième application hébergée sur cette plate-forme après EPISEQ® CS – qui utilise la forte capacité discriminante du NGS pour aider à suivre et à combattre les infections nosocomiales bactériennes – et EPISEQ® 16S, qui aide les médecins à étudier l’importance du microbiome et en particulier son lien avec la santé et les pathologies humaines.

bioMérieux SA


INFORMATIQUE DE LABORATOIRE

Nouvelle génération de middleware pour la biologie

TECHNIDATA a lancé TDMind (Middleware Integrated NexLabs Data), une nouvelle génération de middleware intégré, dédié au pilotage de plateaux techniques et à la production de résultats d’analyse, et intégrant des modules optionnels de management de la qualité.
Cette interface web homogène permet d’accéder à :
• des sessions de validations optimisées,
• une gestion analytique performante grâce à des fonctions intégrées de gestions des contrôles de qualité internes et externes, de moyenne mobile,
• une gestion des réactifs,
• des compteurs de suivi d’activité, des tableaux de bord, des alertes…
• la station de gestion de l’immuno-hématologie,
• une traçabilité exhaustive disposant d’une présentation claire et accessible.

Le développement s’appuie sur des technologies modernes et évolutives pour supporter les évolutions de la profession. Les diverses fonctionnalités du produit comprennent notamment un module de contrôle qualité performant et un module de validation des méthodes de production intégrant l’édition automatique des rapports SH-FORM 43.
La solution bénéficie d’une intégration au SIL TDNexLabs pour une complémentarité assurant un fonctionnement en mode « dégradé » lors de l’indisponibilité du SIL ou une panne de réseau ; les fonctions de connexion des automates sont ainsi maintenues.

TECHNIDATA


INFORMATIQUE DE LABORATOIRE

SIL nouvelle version pour davantage de fonctionnalités

CliniSys | MIPS a annoncé le lancement de GLIMS 10, dont les nouvelles fonctionnalités et le potentiel enrichis améliorent l’expérience utilisateur, la sécurité et l’interopérabilité. L’évolution du SIL haute performance GLIMS, avec davantage de flexibilité pour organiser les processus et optimiser le flux de travail, soutient la croissance des laboratoires et l’efficacité, pour permettre aux utilisateurs de se concentrer sur l’amélioration des soins apportés aux patients.
GLIMS 10 développe encore la puissance, la convivialité et l’adaptabilité de GLIMS 9, pour répondre aux besoins modernes du laboratoire, aujourd’hui et dans le futur. GLIMS 10 accroit sa richesse fonctionnelle pour les spécialités, telles que :
• Microbiologie : l’automatisation des tâches et de la lecture des plaques permet un flux de travail numérique zéro papier qui accroît l’efficacité et optimise le temps et les efforts du microbiologiste tout en réduisant le risque d’erreur humaine. GLIMS 10 s’interface également avec différents systèmes d’automatisation des laboratoires de microbiologie, pour améliorer encore la productivité.
• Biochimie : avec le groupage d’échantillons, comme par exemple pour le test PCR Covid-19, plusieurs échantillons de différents sujets peuvent être combinés pour un test unique, ce qui augmente significativement l’efficacité des tests et les délais d’exécution.
• Génétique : le nouveau module GLIMS Genetics offre un flux de travail complet et personnalisé en matière de génétique, pour les petits et les grands laboratoires en réseau multi-sites. Il permet la gestion des familles, soutient la prise de décision automatisée et propose des outils de gestion des patients et de prise de rendez-vous.

D’autres nouvelles fonctionnalités sont l’enregistrement des non-conformités, le « Business Activity Monitor » amélioré, le suivi des consultations, l’amélioration de la confidentialité et de la sécurité des données, le support complet du codage LOINC, etc.

Clinisys | MIPS


SARS-COV-2

Une nouvelle génération de tests sérologiques quantitatifs Covid 19

Abbott élargit son panel de tests sérologiques Covid-19 avec le nouveau test SARS-CoV-2 IgG II quant. Cette nouvelle génération de test sérologique permet de détecter les anticorps spécifiques de la zone RBD de la protéine Spike (S), principaux anticorps produits après une vaccination.
Ce test montre une sensibilité de 99,35 % et une spécificité de 99,6 % et n’est pas impacté par les variants anglais et sud-africains.
Corrélé avec l’activité neutralisante des anticorps, le dosage d’une sérologie quantitative IgG anti-S aide au diagnostic de la Covid 19 et permet de surveiller la réponse en anticorps chez les personnes qui ont reçu le vaccin Covid-19. Ce qui n’est pas le cas avec les tests sérologiques qui ciblent la protéine Nucléocapside (N).
Depuis le 6 avril 2021, le Conseil d’Orientation de la Stratégie Vaccinale recommande pour toutes les personnes sévèrement immunodéprimées la prescription d’une sérologie quantitative anti-S 30 jours après administration de la deuxième dose et de la troisième dose.
Le test SARS-CoV-2 IgG II quant est disponible sur ARCHITECT et Alinity.

Abbott France


SARS-COV-2

Détermination en 10 minutes de l’efficacité de la vaccination Covid-19

Le variant Delta, particulièrement contagieux, continue de se propager. Bien que la vaccination contre le coronavirus augmente en parallèle, elle ne déclenche parfois qu’une faible réponse immunitaire. Un test d’anticorps est un bon moyen de connaître son propre statut immunitaire. La société de technologie médicale Nal von Minden a mis au point un test rapide permettant de détecter de manière fiable les anticorps contre l’agent pathogène de la Covid-19 dans le sang. Le résultat du test est obtenu en 10 minutes. Le test NADAL Covid-19 S1-NAb est disponible dès à présent.
La vaccination contre le coronavirus peut déclencher une réponse immunitaire faible, voire nulle, en particulier chez les personnes au système immunitaire affaibli ou souffrant d’autres pathologies individuelles préexistantes : « Plusieurs études indiquent que les vaccins sont moins efficaces pour ces groupes de personnes. Les plus touchés sont les patients dont le système immunitaire est ralenti par la prise de médicaments – par exemple, après des greffes d’organe, certaines thérapies contre le cancer ou parce qu’ils ont une maladie auto-immune comme le diabète ou les rhumatismes. »
En outre, les vaccins eux-mêmes n’offrent une protection efficace prouvée comprise qu’entre 65 et 95 %, selon le vaccin, selon l’Institut Robert Koch de Berlin (01 06 2021).
Ce nouveau test rapide permet désormais de détecter les anticorps qui peuvent potentiellement neutraliser le coronavirus et ainsi protéger contre l’infection par la Covid-19.
Une minuscule piqûre dans le doigt – de la moitié de celle d’un contrôle de la glycémie – suffit. La gouttelette de sang est ensuite déposée sur la cassette de test. Le résultat peut être lu dans les 10 minutes et n’est pour l’instant réalisable que par des professionnels de la santé.
Il est recommandé de le réaliser au plus tôt deux semaines après la première vaccination. En cas de test négatif, il peut être renouvelé deux semaines après la deuxième vaccination et peut être repassé à tout moment par la suite car, jusqu’à présent, personne ne sait exactement combien de temps dure la protection vaccinale et si, le cas échéant, une autre dose est recommandée.

Nal von minden GmbH

 

VIE DES SOCIÉTÉS

Sebia renforce sa position sur le marché du DIV par l’acquisition d’Orgentec

Jean-Marc Chermette ©Sebia

Sebia, premier fournisseur mondial d’équipements et de réactifs d’électrophorèse protéique clinique pour le dépistage et le suivi de pathologies, principalement dans les domaines de l’oncologie (myélome multiple), du diabète, des hémoglobinopathies et de certaines pathologies rares, a acquis fin juin la société Orgentec Diagnostika.
Cette dernière, entreprise de diagnostic in vitro spécialisée, était détenue jusqu’à présent par Water Street Healthcare Partners, un investisseur stratégique exclusivement axé sur la santé. Cette acquisition offrira des possibilités de développement et élargira les capacités de Sebia dans les domaines des maladies auto-immunes, infectieuses et également dans le cadre de services cliniques.
La transaction devrait être finalisée au cours du prochain trimestre pour un montant non divulgué.
Orgentec Diagnostika se compose de trois divisions :
• Orgentec Diagnostika, basée à Mayence (Allemagne), qui développe, produit et commercialise des gammes de tests automatisés destinés au diagnostic des maladies auto-immunes et infectieuses ;
• Corgenix Medical Corporation, basée à Broomfield (Colorado, USA), qui offre une gamme large et unique de produits et de services pour les industries pharmaceutiques, de diagnostic médical et les laboratoires cliniques ;
• Arotec Diagnostics Limited, basée à Wellington (Nouvelle-Zélande), qui développe et produit des matières premières stratégiques pour les fabricants de test de diagnostic biologique.

Jean-Marc Chermette, président et directeur général de Sebia, a déclaré : « 70 % des décisions médicales sont prises sur la base des résultats des tests de diagnostic in vitro. Grâce à cette acquisition, nous ajoutons des nouvelles solutions à haute valeur ajoutée pour les laboratoires réalisant ces tests pour les patients et leurs prescripteurs. Nous voyons de nombreux domaines de collaboration dans nos programmes de R&D et des synergies fortes pour nos réseaux commerciaux respectifs. Je suis très heureux d’accueillir toutes les équipes d’Orgentec au sein du groupe Sebia ».
Fondée en 1967, Sebia a son siège social à Lisses, en France, et est présente dans plus de 120 pays. Elle est détenue par CVC Capital Partners, Téthys Invest et la Caisse des Dépôts et placements du Québec.

AROTEC Diagnostics Limited
Corgenix Medical Corporation
Orgentec Diagnostika
Sebia


VIE DES SOCIÉTÉS

bioMérieux distribuera le système d’antibiogramme rapide de Specific Diagnostics

bioMérieux, acteur mondial du DIV, et Specific Diagnostics, société produisant des systèmes innovants de diagnostic destinés à la microbiologie clinique, ont annoncé que bioMérieux distribuera le système d’antibiogramme rapide SPECIFIC REVEAL de Specific Diagnostics, récemment lancé en Europe.
Dans les cas d’infections du sang, à traiter en urgence et potentiellement mortelles, chaque minute compte pour administrer une antibiothérapie ciblée. Il s’agit également de répondre à un enjeu plus large lié à la lutte contre l’antibiorésistance, afin de contribuer à préserver l’efficacité des antibiotiques pour les générations à venir.
Développé par Specific Diagnostics et reposant sur sa technologie unique et brevetée de signature métabolomique, ce nouveau système d’antibiogramme rapide fournit des résultats pour les infections du sang en 5 heures en moyenne, directement à partir d’une hémoculture positive.
Cet instrument facile d’utilisation offre un menu ciblé, une taille réduite et une configuration évolutive pour répondre aux besoins des hôpitaux de toutes tailles.
Ce partenariat complète idéalement l’offre de bioMérieux, qui comprend déjà le système d’hémoculture rapide BACT/ALERTv® VIRTUO® , des systèmes d’identification rapide comme VITEK® MS PRIME ou BIOFIRE® BCID2, ainsi que VITEK® 2. Avec l’ajout du système d’antibiogramme rapide REVEAL, les hôpitaux peuvent accéder dans les meilleurs délais à des résultats entièrement exploitables, combinant identification microbienne et antibiogramme. Les médecins pourront diagnostiquer et traiter les patients encore plus tôt, établissant ainsi un nouveau standard en matière de soin.
Cet accord de distribution co-exclusive concernera l’Europe où le système est marqué CE-IVD. En outre, bioMérieux investira 10 millions de dollars par le biais d’un Convertible Promissory Note pour soutenir les activités commerciales. En 2019, bioMérieux a participé à une première levée de fonds de Specific Diagnostics, aux côtés d’autres investisseurs. Après cette transaction, bioMérieux détient environ 8 % du capital de Specific Diagnostics.

bioMérieux SA
Specific Diagnostics


VIE DES SOCIÉTÉS

Large levée de fonds pour le diagnostic médical sans contact de Quantiq

Startup fondée en 2020 par le duo original d’un physicien expert en Intelligence Artificielle et d’un entrepreneur Alain Habra et Fabien Niel, Quantiq poursuit son chemin ambitieux et accélère son développement. Pépite cultivée au sein de Station F et accompagnée par Wilco Healthcare et AGORANOVE, Quantiq a résolument trouvé une place de référence grâce à de nombreux partenariats opérationnels et stratégiques avec notamment les acteurs de la télémédecine et les hôpitaux.
Après une première étape en mars de 700 000 euros auprès de business angels investis et engagés, ce sont à cette étape la Bpifrance, la CIC, Banque Populaire et Wilco qui apportent un soutien financier majeur à Quantiq à hauteur de 1 700 000 euros.
La technologie de diagnostic sans contact mesure les principales constantes : rythme cardiaque, la fréquence respiratoire et prochainement la saturation en oxygène (SpO2) en analysant le visage du patient à l’aide d’un simple smartphone. Quantiq se place ainsi en partenaire de la télémédecine, de la télésurveillance, du télésuivi en permettant aux professionnels de soins de mesurer les constantes des patients lors de toutes les téléconsultations, sans que le patient n’ait besoin d’utiliser un matériel autre que son téléphone. Consultaway est ainsi la première solution de téléconsultation et de suivi de patients qui propose ce nouveau service à tous ses utilisateurs.
Pour le Docteur Yacine Tandjaoui-Lambiotte, pneumologue et réanimateur au CHU Avicenne, « le système de soins a urgemment besoin de solutions innovantes et agiles. Ce que propose Quantiq est un changement de paradigme, une révolution technologique comme il y en a tous les 20 ans. »
Grâce au développement d’autres métriques, telles que la pression artérielle, en cours de développement, la start-up espère s’impliquer aux côtés de grands laboratoire pharmaceutiques dans le diagnostic de certaines pathologies spécifiques notamment les maladies rares. Ce volet est en cours de déploiement dans le cadre d’essais communs avec des centres hospitaliers et des laboratoires pharmaceutiques.
Face aux enjeux d’accès aux soins pour tous sur tout le territoire, la solution Quantiq veut s’inscrire résolument dans les fondamentaux de Ma Santé 2022.

Quantiq


PUBLI-COMMUNIQUÉ

Prévention primaire des maladies cardiovasculaires

Le saviez-vous ?
Aujourd’hui en France la réduction des maladies cardiovasculaires est un enjeu de santé publique.
• En France, les pathologies cardiovasculaires sont à l’origine de près de 150 000 décès chaque année, soit 28 % des décès annuels. Elles représentent la 2e cause de mortalité dans la population générale, la 1e chez les femmes.
• Ces pathologies constituent aussi un enjeu crucial pour la soutenabilité de notre système d’assurance maladie : en 2017 près de 16,6 Mds € ont été remboursés par le régime général pour la prise en charge de près de 4 millions de personnes
atteintes de maladies cardiovasculaires.
La prévention primaire, à travers l’éducation en santé de l’usager, déjà initiée depuis plusieurs années, est un levier important pour baisser l’incidence des maladies cardiovasculaires.
Comment encourager sa mise en œuvre par les professionnels de santé et favoriser son adoption par les usagers ?
Pour répondre à cette problématique, le syndicat Les Biologistes Médicaux, l’association de patients Alliance du Cœur, la Confédération des Syndicats Médicaux Français, le Syndicat National des Cardiologues, la Société Française de Biologie Clinique ainsi que Roche Diagnostics France s’associent pour mener une réflexion autour d’un parcours innovant de prévention primaire des maladies cardiovasculaires.
L’objectif est de construire un parcours de prévention primaire renforçant la collaboration entre les différents professionnels de santé et les associations de patients qui s’appuie sur des outils digitaux et de dépistage innovants.

 


SCIENCES

Cancer : le dialogue des cellules CAR-T pour une immunothérapie plus efficace

© Philippe Bousso/Institut Pasteur

L’immunothérapie, ou l’idée de « rééduquer » le système immunitaire d’un patient, est une avancée majeure dans la lutte contre le cancer. L’une des stratégies d’immunothérapie est basée sur la reprogrammation génétique des lymphocytes T (appelés aussi cellules tueuses) du patient. Les cellules sont reprogrammées pour exprimer un récepteur antigénique chimérique CAR (Chimeric Antigen Receptor), qui permet la reconnaissance et la destruction spécifique des cellules tumorales qui expriment une molécule cible.
La thérapie par cellules CAR-T a montré d’impressionnants résultats thérapeutiques conduisant à sa mise sur le marché en France en 2018 pour le traitement des cancers du sang (lymphomes et leucémies B) chez l’enfant et l’adulte. Néanmoins, le taux de succès du traitement par cellules CAR-T varie grandement d’un patient à l’autre. La composition du produit de cellules CAR-T infusé (c’est-à-dire les cellules T du patient récupérées, modifiées en culture, multipliées puis réinjectées dans le patient) contribue vraisemblablement à l’hétérogénéité des réponses.
En combinant des techniques d’imagerie innovantes et divers outils offrant des informations à l’échelle unicellulaire in vivo, les travaux de l’Unité Dynamiques des Réponses Immunes de l’Institut Pasteur ont permis d’identifier comment les différentes sous-populations de cellules CAR-T agissent au sein du microenvironnement tumoral. Les résultats démontrent que les cellules CD4+ CAR-T et CD8+ CAR-T présentent des fonctions très complémentaires, étant spécialisées respectivement dans l’activation immunitaire et la destruction des cellules tumorales.
De plus, ces recherches redéfinissent le mode d’action des cellules CAR-T, jusqu’alors considérées comme des cellules tueuses au fonctionnement complètement autonome. En effet, ces travaux révèlent que les cellules CAR-T dialoguent étroitement avec le microenvironnement tumoral grâce à la production d’une cytokine (l’interféron-gamma) et que ce dialogue est essentiel pour l’activité thérapeutique des cellules CAR-T.
Cette compréhension plus fine du mode d’action des cellules CAR-T offre de nouvelles pistes pour améliorer encore leur efficacité thérapeutique.

Morgane BOULCH M et al., A cross-talk between CAR T cell subsets and the tumor microenvironment is essential for sustained cytotoxic activity, Science Immunology, 2021; 57(6):eabd4344Ortho Clinical Diagnostics


SCIENCES

Premiers résultats de l’étude européenne AURORA sur les changements moléculaires déterminant le cancer su sein métastatique

L’analyse approfondie des données relatives aux 381 premières patientes du programme de recherche AURORA a mis au jour d’importantes spécificités moléculaires et cliniques qui éclairent d’une lumière nouvelle le cancer du sein métastatique (CSM) et son évolution.



AURORA est un programme de recherche académique international basé sur le screening moléculaire, qui a pour but de mieux comprendre le cancer du sein métastatique.
Ce programme est unique en son genre, par son large éventail d’échantillons appariés de tumeurs primaires et métastatiques, provenant de patientes se trouvant soit au stade du diagnostic de la maladie métastatique soit après un premier traitement, ainsi que par sa collecte de données cliniques de haute qualité. En analysant ces échantillons et ces données, les chercheurs sont en mesure d’étudier les changements moléculaires qui se produisent lorsque le cancer du sein commence à se propager, et ensuite tout au long de l’évolution métastatique.
Pour l’instant, les chercheurs ont identifié les changements moléculaires les plus fréquents dans les échantillons métastatiques. Ces changements portent sur les gènes conducteurs (dans 10 % des échantillons) et sur les variabilités du nombre de copies d’un gène (dans 30 % des échantillons). Ces observations pourraient mener au développement de nouvelles stratégies thérapeutiques pour les patientes atteintes d’un CSM.
Le programme a déjà permis de constituer le plus grand ensemble de données de séquençage ARN (RNAseq) dans le CSM. Les analyses des données RNAseq d’échantillons appariés primaires et métastatiques de mêmes patientes révèlent que, dans 36 % des cas, le sous-type intrinsèque du cancer mammaire se modifie entre la maladie primaire et la maladie métastatique, généralement vers une forme plus agressive. Cette observation peut avoir des implications thérapeutiques et mérite une évaluation plus approfondie.
Les analyses révèlent également que les métastases ont exprimé moins de gènes liés au système immunitaire et présentaient une composition cellulaire immunitaire différente, pouvant engendrer un microenvironnement plus propice au développement de métastases.
L’analyse de la durée de survie des patientes avec la maladie révèle que les personnes atteintes d’un cancer mammaire HR+ (hormone receptor-positive) HER2- (HER2-négatif) qui présentaient simultanément une charge tumorale mutationnelle élevée (TMB pour tumour mutational burden) dans leurs tumeurs primaires, se caractérisaient d’une part par une survie globale plus courte et d’autre part par un délai de récidive plus court. Ces deux observations indiquent que la TMB est un facteur indépendant de mauvais pronostic.
Enfin, les chercheurs ont également constaté que plus de 50 % des patientes présentaient des changements moléculaires pouvant être associés à des thérapies ciblées existantes, mettant ainsi en évidence l’impact potentiel du dépistage moléculaire dans la prise en charge du CSM.
Ces constatations feront l’objet d’une validation additionnelle pour l’ensemble de la cohorte de patients AURORA.

La charge du cancer du sein métastatique

Il est difficile de déterminer avec précision le nombre de cas de cancer du sein qui finissent par métastaser dans d’autres parties de l’organisme, mais on estime ce pourcentage à 30 %. Cette forme avancée de la maladie est responsable de la grande majorité des décès imputables à un cancer du sein. Le CSM est plus difficile à traiter et reste actuellement fondamentalement incurable. Certaines patientes atteintes de cette maladie vivent plus longtemps que d’autres, sans que l’on sache pourquoi. En 2020, quelque 685.000 personnes sont mortes du cancer du sein dans le monde.

AURORA : une vaste étude de recherche académique

L’initiative AURORA a été lancée par le Breast International Group (BIG) en 2014. Jusqu’à présent, l’étude AURORA a porté sur 1.150 patientes, tandis qu’un projet ambitieux visant à y intégrer d’autres populations de patients dont les attentes n’ont pas encore été rencontrées, telles que le cancer du sein triple négatif, est en cours.
Le programme AURORA est dirigé par BIG, en collaboration avec la Clinical Trials Support Unit de l’Institut Jules Bordet (IJB-CTSU) et Frontier Science (Scotland) Ltd.
Ce programme exclusivement académique a été rendu possible par les généreuses contributions de plusieurs instances – Breast Cancer Research Foundation®, Fondation Cancer (Luxembourg), NIF Foundation, Barrie and Deena Webb, Candriam, Fondation Futur 21, Sogerim, Think Pink Belgium (SMART Fund) – et de nombreux donateurs particuliers. AURORA bénéficie également du soutien du Fund Friends de BIG, dont la gestion est assurée par la Fondation Roi Baudouin.

Breast International Group (BIG)
Frontier Science (Scotland) Ltd
Institut Jules Bordet


SCIENCES

Un vaccin contre l’asthme efficace chez la souris

L’asthme est une maladie chronique qui touche environ 4 millions de personnes en France et 340 millions dans le monde. L’asthme allergique se caractérise par une inflammation des bronches et une gêne respiratoire provoquée par l’inhalation d’allergènes, le plus souvent des acariens. Cette exposition aux acariens et autres allergènes entraine la production d’anticorps – immunoglobulines E (IgE) et cytokines de type 2 (comme les interleukines IL-4 et IL-13) – dans les voies aériennes. Cela entraine alors une cascade de réactions aboutissant à une hyperréactivité des voies respiratoires, une surproduction de mucus et une éosinophilie.
Les corticoïdes inhalés sont les médicaments de référence pour contrôler l’asthme. Cependant, dans le cas d’asthme sévère, ce traitement ne suffit pas. Il faut alors avoir recours à des traitements par anticorps monoclonaux thérapeutiques ciblant justement les IgE où les voies IL-4 et IL-13, qui sont très onéreux et contraignent les patients à effectuer des injections pendant des années, voire tout au long de leur vie.
Pour pallier ce problème, les chercheurs de l’Inserm, de l’Institut Pasteur et l’entreprise NEOVACS ont mis au point un vaccin conjugué, appelé kinoïde, en couplant les cytokines recombinantes IL-4 et IL-13 avec une protéine porteuse
appelée CRM197 (forme mutée non pathogène de la toxine diphtérique, utilisée dans de nombreux vaccins conjugués).
Les résultats précliniques (dans des modèles animaux) démontrent que ce vaccin induit une production durable d’anticorps dirigés spécifiquement contre l’IL-4 et l’IL-13. En effet, six semaines après la première injection du vaccin conjugué, 90 % des souris présentaient des fort taux d’anticorps. Plus d’un an après la primo-immunisation, 60 % d’entre elles avaient encore des anticorps capables de neutraliser l’activité de l’IL-4 et l’IL-13.
Les chercheurs ont aussi montré un effet sur les symptômes de l’asthme : ce vaccin était capable de fortement diminuer les taux d’IgE, l’éosinophilie, la production de mucus et l’hyperréactivité des voies respiratoires dans un modèle d’asthme allergique aux acariens. Cette étude suggère donc l’efficacité à la fois prophylactique et thérapeutique du vaccin dans ce modèle d’asthme et aucun effet indésirable n’a été observé chez l’animal.
Les travaux de l’équipe de recherche doivent désormais faire l’objet d’un essai clinique.

CONDE E et al., Dual vaccination against IL-4 and IL-13 protects against chronic allergic asthma in mice, Nature Communications, 2021; 12:2574

 


MANIFESTATION


Retrouvez dans Spectra Diagnostic N°15 :

BOURSE & BIOTECHS
Les montagnes russes d’AB Science lui évitent un scénario à la Genfit
Sophie DE CANNIERE, Gregory HANSEN, Arsia AMIR-ASLANI

BIOTECHNOLOGIES
L’Europe sera-t-elle au rendez-vous du retour des CAR-T ?
Charli BARBET, Francis CARVIN, Jordan MECCA, Germain CASSOU, Cécile RAZIMBAUD, Mélodie Dupré, Philippe LE, Arsia AMIR-ASLANI

CAS BIOCLINIQUES
Pasteurellose cutanée après morsure de chat et COVID-19
Emmanuel BRANTHOMME, Jennifer COLLARD, Alexandre SEDKAOUI, Aude PAGES, Patrice BOUREE

QUALITÉ
Renforcer la cybersécurité des professions de santé du diagnostic : un investissement incontournable
Mahdi AQALLAL

TECHNOLOGIE APPLIQUÉE
Les systèmes d’information pour laboratoires de biologie médicale en 2021

 


 

1706, 2021

Newsletter Spectra Diagnostic N°14

 

 


EQUIPEMENT DE LABORATOIRE

Automatisation des flux des laboratoires de volume moyen

 

Beckman Coulter propose en France le DxA 5000 Fit, une solution d’automatisation du flux de travail conçue pour s’adapter aux laboratoires de taille moyenne effectuant moins de 5 000 tests par jour. Les laboratoires de toutes tailles sont confrontés aux mêmes défis : pénurie de personnel, de techniciens de laboratoire, pressions financières historiques sur les hôpitaux et les systèmes de santé, et professionnels de laboratoire épuisés. Cependant, les solutions TLA destinées aux laboratoires traitant des volumes d’échantillons élevés sont hors de portée des laboratoires de plus petite taille en raison des contraintes d’espace et d’infrastructure. Avec le DxA 5000 Fit, les laboratoires de taille moyenne peuvent bénéficier des mêmes avantages que les laboratoires de plus grand volume : • Automatisation complète du flux de travail pour réduire jusqu’à 80 % des étapes manuelles grâce à l’automatisation pré-analytique, analytique et post-analytique, afin d’orienter des ressources humaines précieuses vers des travaux cliniques de plus grande valeur. • Routage intelligent avec calcul dynamique de l’itinéraire pour un TAT rapide et constant, les Urgences étant toujours prioritaires pour fournir des résultats plus rapidement. • Une conception flexible qui peut être adaptée aux contraintes d’espace et d’infrastructure d’un laboratoire de volume moyen.

Beckman Coulter France


EQUIPEMENT DE LABORATOIRE

 

L’automation à la portée des petits et moyens laboratoires

La flexibilité et l’évolutivité sont des principes fondamentaux d’Atellica® Solution. Avec le lancement de son système intégré de débouchage des tubes, Atellica® Decapper, Siemens Healthineers renouvelle son engagement à continuellement innover et accompagner les professionnels de santé dans l’évolution de leurs activités. Aujourd’hui disponible, Atellica Decapper s’adapte aux exigences de flux de travail et d’espace des laboratoires. Avec une cadence allant jusqu’à 500 tubes par heure, il permet aux petits et moyens laboratoires d’accéder à un premier niveau d’automation sur les configurations autonomes Atellica Solution, grâce à un module moins coûteux et moins encombrant qu’un système d’automation classique (îlot ou convoyeur). Atellica Decapper est le premier élément de la Suite Péri-analytique Intégrée en développement comprenant : le scellage et l’archivage des tubes, les options de tri étendus, ou encore l’évolution du système de vision pour vérifier le statut de centrifugation et la qualité du sérum. Toutes ces innovations sont conçues pour enrichir la solution existante, automatiser les tâches à faible valeur ajoutée, réduire les risques biologiques et les points de contact avec les tubes et permettre au personnel du laboratoire de se concentrer sur la qualité et le temps de rendu des résultats. Atellica Decapper renforce l’ambition de Siemens Healthineers d’offrir une solution adaptée et dimensionnée aux besoins des laboratoires, quelle que soit leur taille.

Siemens Healthineers


HEMATOLOGIE

Un automate d’hématologie délivrant le GLR

HORIBA Medical a obtenu le marquage CE pour sa nouvelle génération du Microsemi CRP, l’automate d’hématologie Microsemi CRP LC-767G. Très facile d’utilisation, il permet d’obtenir à partir de 18 µL de sang total, une numération, une approche formule et un résultat de CRP (Protéine C-Réactive), en seulement 4 minutes, ainsi qu’un nouveau paramètre : le Rapport Granulocytes-Lymphocytes (GLR). Plus compact et robuste, il propose des fonctions supplémentaires, une connectivité réseau et une mémoire plus importante, avec une ergonomie améliorée. Son analyse rapide et précise de la CRP permet le dépistage d’échantillons de patients pour quantifier la présence d’une inflammation. De plus, l’accès simultané aux paramètres Lymphocytes, GLR et CRP facilite le dépistage, le suivi et le triage des patients Covid-19. Les résultats de ce nouvel automate sont parfaitement corrélés à ceux des analyseurs de laboratoire les plus sophistiqués et la combinaison des paramètres hématologiques avec la CRP réduit l’incertitude dans les diagnostics urgents. Le Microsemi CRP LC-767G peut traiter les échantillons de sang immédiatement après le prélèvement, il est ainsi idéal pour le triage des patients et pour la prise de décision dans le traitement des patients (hospitalisation, infection virale ou bactérienne, prescription ou non d’antibiotiques…). Ne nécessitant pas de personnel spécialisé, il est équipé d’un logiciel embarqué complet et efficace, avec un écran tactile couleur et un accès facile aux résultats. Ses caractéristiques de conception ont permis de créer un modèle respectueux de l’environnement, incroyablement compact, léger et silencieux.

HORIBA Medical


HEMOSTASE

Nouvelle gamme à haute cadence en hémostase

Roche Diagnostics France étend son offre grâce à une nouvelle gamme de cobas® dédiée à l’hémostase. Il devient ainsi un fournisseur global dans cette discipline en proposant des solutions dans tous les domaines où des tests de coagulation ont lieu. Les cobas® t 511 et cobas® t 711 sont des analyseurs de coagulation autonomes, entièrement automatisés, destinés à la détermination qualitative et quantitative in vitro des analyses de coagulation dans le plasma humain citraté. Leurs résultats aident à diagnostiquer les anomalies, à prévenir et rechercher les causes des pathologies type thrombose, infarctus, AVC, occlusion ou embolie pulmonaire, et à suivre les traitements anticoagulants. Le cobas® t 511 a une capacité de 200 tests/heure, et peut inclure jusqu‘à 75 échantillons. Le cobas® t 711 quant à lui peut réaliser jusqu’à 400 tests/heure, et inclure 225 échantillons. Cette haute cadence permet de rendre des résultats aux patients plus rapidement. Ces deux automates permettent également de faciliter le processus pour les laboratoires et de gagner du temps sur les opérations, tout en étant sécurisants.

Ils proposent notamment :

• un stockage réfrigéré pouvant contenir jusqu’à 34 000 tests,

• la vérification automatique de la conformité de l’échantillon,

• la reconstitution automatique et sécurisée des réactifs,

• la planification intelligente de la reconstitution des réactifs, pour mieux anticiper les besoins,

• le téléchargement automatique de toutes les informations (réactifs, calibrants, contrôles) pour éviter les risques d’erreurs de saisie.

Ils présentent ainsi plusieurs avantages :

• la gestion autonome des réactifs pour simplifier l’utilisation des systèmes, éliminer tout risque d’erreur lors de la préparation des réactifs, et optimiser leur consommation,

• la grande autonomie des systèmes (jusqu’à une semaine de tests sans manipulation des réactifs),

• la formation simplifiée des équipes,

• l’harmonisation des pratiques pour ceux qui sont déjà équipés de systèmes Roche Diagnostics grâce à la même philosophie cobas® et des logiciels connectables sur l’ensemble des disciplines.

Roche Diagnostics France


IMMUNO-HEMATOLOGIE

Meilleur contrôle des cellules résiduelles et de la qualité des produits sanguins labiles

XN Blood Bank Mode est un nouveau mode d’analyse spécifique aux analyseurs XN-Series permettant le contrôle des cellules résiduelles au sein de différents produits sanguins destinés à la transfusion sanguine, un élément clé dans la fabrication et le processus qualité des produits. Ainsi, il permet la quantification des globules rouges dans les concentrés érythrocytaires, des plaquettes dans les concentrés plaquettaires mais aussi des cellules résiduelles (rWBC et/ou rRBC) présentes dans ces différentes poches. Jusqu’alors, les analyseurs hématologiques ne pouvaient pas atteindre la limite inférieure de quantification requise : il s’agit donc de la seule technique basée sur la technologie XN à offrir une numération de cellules résiduelles sur des produits leuco-déplétés (LoQ = 2 WBC/µL). Ce mode, implémenté sur un analyseur d’hématologie avec des options de profil spécifiques pour différents produits, garantit une diminution de la charge de travail grâce à l’utilisation d’un seul analyseur pour plusieurs paramètres. L’analyse est, d’autre part, entièrement automatisée et standardisée avec une manipulation réduite au minimum (tous les paramètres analysés à partir d’un tube). Elle est simple et rapide avec des résultats disponibles entre 1 à 3 minutes, et le mode passeur assure une cadence élevée. Blood Bank Mode est une application optionnelle et l’enregistrement de la licence est nécessaire pour son activation sur les configurations applicables (XN-1000 ou XN-2000).

Sysmex


INFORMATIQUE DE LABORATOIRE

Système expert pour la performance de la génétique humaine

GLIMS Genetics, conçue par MIPS, associe la puissance d’un système d’information de laboratoire mature pour les spécialités classiques avec les exigences spécifiques de la génétique, y compris celles liées aux techniques les plus récentes telles que le séquençage de nouvelle génération (NGS). Aujourd’hui, la médecine génétique s’affirme en tant qu’outil de diagnostic. Le défi à relever est ainsi de passer d’une gestion manuelle intense et très chronophage des échantillons, à une approche rationalisée et automatisée permettant d’améliorer le débit de traitement, de s’appuyer sur des flux de travail spécifiques et de fournir de manière transparente et fluide les résultats aux cliniciens, via le dossier électronique du patient. Ainsi, GLIMS Genetics couvre tout le spectre des tests génétiques et offre la capacité d’intégrer des techniques nouvelles telles que la NGS. La solution offre un haut niveau d’automatisation, des flux de travail spécifiques à la génétique facilement personnalisables, un outil graphique intégré d’arbre généalogique et la visualisation des résultats et de l’historique génétique, la possibilité de produire des comptes rendus enrichis incluant des images et des graphiques, ainsi que des capacités d’analyses statistiques.

MIPS France


VIE DES SOCIÉTÉS

SARS-CoV-2 : l’épidémie continue, l’innovation aussi

Entre l’évolution de la pandémie, l’apparition des variants et la campagne vaccinale, les besoins des laboratoires évoluent, et les sociétés du diagnostic in vitro ne relâchent pas leurs efforts pour leur fournir les solutions adéquates.

Les laboratoires Biogroup lancent le premier test PCR détectant les variants en une seule analyse

A la mi-avril, le groupe de biologie médicale français Biogroup annonçait qu’il allait proposer en mai un nouveau test PCR pour le dépistage de la Covid-19 dans ses 714 laboratoires répartis sur l’ensemble du territoire français. Ce test PCR 2 en 1 – fabriqué par l’entreprise française ID SOLUTIONS – permet, en plus de pouvoir détecter le virus, de déceler directement si le/la patient/e est aussi atteint/e par l’un des variants d’intérêt (britannique et sud-africain/brésilien). Jusqu’alors, la détection des variants nécessitait soit un séquençage complet d’un virus soit un second test PCR de criblage. Cette solution Made in France permet un gain de temps pour les patients et les professionnels de santé (résultats en moins de 12 heures), une grande fiabilité (haute sensibilité et spécificité et différents contrôles) et des coûts moindres pour le système de santé, en réalisant un seul test PCR au lieu de deux.

Nouvelle génération de test sérologique semi-quantitatif VIDAS® SARS-COV-2 IgG II

bioMérieux a reçu le marquage CE de VIDAS® SARS-COV-2 IgG II, nouvelle génération de test sérologique IgG, permettant la détection semi-quantitative des anticorps présents chez les individus ayant été exposés au SARS-CoV-2. L’émergence des variants et l’accélération de la vaccination ont fait émerger de nouveaux besoins en matière de santé publique telle que la connaissance du statut sérologique d’un patient. Ce nouveau test permet une interprétation semi-quantitative du taux d’anticorps IgG dirigés contre le domaine de liaison des récepteurs (RBD – Receptor-Binding Domain) de la protéine virale Spike (S). Il a notamment démontré sa capacité à détecter ces anticorps après vaccination lors d’une étude interne menée sur les vaccins Pfizer–BioNTech et Moderna. Ce test est réalisable sur les analyseurs MINI VIDAS®, VIDAS® et VIDAS® 3 de la société.

C4Diagnostics : marquage CE de son test diagnostic C4Covid-19 Human

C4Diagnostics, spécialisée dans le diagnostic de maladies infectieuses, a annoncé le marquage CE de C4Covid-19 Human, un test moléculaire rapide et salivaire pour diagnostiquer le SARS-CoV-2. C4Covid-19 Human est un Dispositif Médical de Diagnostic In Vitro qui repousse les limites de la technologie RT-LAMP et de l’échantillon salivaire en offrant des performances proches de celles de l’analyse RT-PCR sur prélèvement naso-pharyngé. Les performances du test ont été établies grâce à un essai clinique, mené en collaboration avec le laboratoire Synlab Provence, portant sur 1320 sujets : la sensibilité a été calculée à 86 % et la spécificité à 97,5 %. Le résultat est rendu en moins de 30 minutes. Ce nouveau test est désormais en phase de commercialisation.

Le kit universel Geobiomics pour détecter tous les variants

Disponible depuis fin avril, le kit universel pentaplex permet la détection et la quantification absolue du SARS-CoV-2 et des mutations associées aux principaux variants d’intérêts sanitaires : Del69-70, N501Y et E484K. Le laboratoire de recherche montpelliérain IAGE, fondé en 2017 et spécialisé dans les analyses biologiques environnementales, complète ce kit pentaplex d’un contrôle interne adapté pour chaque matrice, pour valider l’extraction des acides nucléiques. Ces kits sont optimisés pour une utilisation en PCR digitale (QIAcuity-Qiagen). La spécificité du PENTACOV Saliva LQ/LD est de 99 %. Compatible avec le tampon QIAprep Saliva, il permet une analyse directe sans protocole d’extraction. Un protocole rapide permet un résultat en moins de 2h.

Les autotests alsaciens de Toda Pharma en pharmacie

L’autotest nasal antigénique Toda Autotest Nasal COVID-19 est désormais disponible en pharmacie. Toda Pharma, spécialiste français des tests de diagnostic rapide depuis bientôt 15 ans, a lancé dès février 2020 un test sérologique Covid-19 puis en septembre 2020, un test antigénique. Un des seuls fabricants français présents sur la liste officielle, Toda Pharma a fortement augmenté ses capacités de production pour approvisionner les pharmacies françaises. Présentant une sensibilité de 94,4 % et une spécificité de 100 %, il est proposé par boîte de 2 ou de 5 tests, avec tous les éléments directement prêts à l’emploi.

Laboratoire Biogroup bioMérieux C4Diagnostics Geobiomics Toda pharma


VIE DES SOCIÉTÉS

Hologic et Mobidiag fusionnent pour le diagnostic de la santé féminine

La société privée franco-finlandaise Mobidiag Oy, qui développe des tests et des instruments de diagnostic moléculaire innovants, a signé un accord définitif pour être acquise par Hologic, Inc., un leader mondial de la santé féminine, pour environ 668 millions d’euros. Mobidiag développe et commercialise des tests basés sur la PCR pour les soins aigus tels que les infections gastro-intestinales et respiratoires, la gestion de la résistance aux antimicrobiens et les infections associées aux soins. Les plateformes Amplidiag et Novodiag sont des instruments automatisés qui offrent des délais d’exécution rapides allant de 50 minutes à deux heures. La plateforme Novodiag combine des capacités de PCR en temps réel et de microarray pour fournir un multiplexage de haut niveau, permettant aux cliniciens d’identifier l’organisme responsable d’une infection de manière rapide, précise et efficace. « Nous sommes très heureux de rejoindre l’activité de diagnostic d’Hologic », a déclaré Tuomas Tenkanen, directeur général de Mobidiag. « Sous l’égide d’Hologic, notre entreprise continuera à s’engager auprès de sa clientèle existante en Europe, y compris nos marchés d’origine en Finlande, en France, en Suède et au Royaume-Uni, mais l’expertise commerciale, l’échelle et la force d’investissement d’Hologic accéléreront l’adoption de nos produits sur un marché plus large. En outre, les capacités établies d’Hologic en matière de réglementation et de développement du marché aux États-Unis faciliteront rapidement l’introduction de nos produits et maximiseront leur potentiel aux États-Unis. » « L’acquisition de Mobidiag renforcera encore nos activités internationales de diagnostic en fournissant un centre d’excellence européen en matière de R&D et de fabrication, ce qui nous permettra de nous développer dans le vaste secteur des soins aigus, qui connaît une croissance rapide, avec une solution de test proche du patient qui offre une facilité d’utilisation, une capacité multiplex et un délai d’exécution rapide », a déclaré Jan Verstreken, président du groupe chez Hologic. « Nous pensons que Mobidiag dispose d’une offre de produits très complémentaire et a développé une plateforme différenciée qui répond à bon nombre des défis historiques des tests moléculaires multiplexés au point de service. » « L’un de nos principaux objectifs est d’utiliser notre solide flux de trésorerie pour créer une entreprise plus grande et à croissance plus rapide pour un monde post-pandémique » a déclaré Steve MacMillan, président du conseil d’administration, président et directeur général d’Hologic. « Mobidiag fournit une nouvelle plateforme de croissance exceptionnelle, qui générera de la valeur à long terme en nous permettant d’entrer sur le marché des soins aigus, qui devrait à peu près doubler au cours des cinq prochaines années, avec une solution différenciée et hautement compétitive. » Mobidiag a généré environ 35 millions d’euros de revenus en 2020. Hologic a l’intention d’investir dans le développement de tests pour stimuler la croissance de la plateforme Novodiag. L’acquisition devrait être conclue au début du quatrième trimestre 2021, sous réserve de l’obtention de certaines autorisations réglementaires et approbations.

Mobidiag Hologic, Inc.


VIE DES SOCIÉTÉS

Nouvelle indépendance et nouvelle présidence chez Inlog

Inlog, entreprise française majeure du marché des logiciels médicaux, reprend son indépendance avec le soutien financier d’Abenex, investisseur français, qui nomme David Kalfon en tant que président. Fondée au milieu des années 90, Inlog a rejoint Abenex en 2020 après 12 ans passés dans le giron du groupe industriel américain Haemonetics. David Kalfon a été un des pionniers dans le développement de solutions logicielles à destination des hôpitaux français, secteur dans lequel il œuvre depuis plus de 35 ans à différentes positions (aussi bien en tant que DSI hospitalier, dirigeant d’entreprise et responsable du développement de logiciel dans une grande entreprise américaine des systèmes de santé). Ses premières décisions sont :

• la relance de Sapanet, logiciel de management de la qualité organisé autour de 5 modules offrant une couverture complète de l’organisation et facilitant l’accréditation. Il est utilisé quotidiennement par de nombreux clients.

• la modernisation des applications EdgeBlood (CTS serveur), EdgeLab (Labo serveur), EdgeTrack (Hémo Serveur) et EdgeCell (BTC serveur) avec notamment une refonte des interfaces, un accroissement des fonctionnalités, une intégration plus fluide avec les DPI du marché et une migration progressive vers les technologies web.

Pour atteindre ces objectifs, Inlog a déjà commencé à renforcer ses effectifs via une ambitieuse campagne de recrutement. Parallèlement, la société renforcera ses équipes et ses moyens pour étendre sa couverture en dehors de la France et notamment sur les marchés Bénélux et DACH (Allemagne, Autriche et Suisse). David Kalfon souhaite également développer des partenariats forts de façon à agrandir l’offre d’Inlog avec de nouvelles solutions.

Inlog


VIE DES SOCIÉTÉS

MIPS et CliniSys adoptent une identité commune

Le groupe CliniSys crée une marque unique, avec un logo et un site web modernisés, pour refléter l’identité commune de MIPS en Europe et CliniSys au Royaume-Uni. Michael Simpson, PDG, déclare : « Le groupe CliniSys est le plus grand fournisseur d’informatique pour laboratoires de diagnostic en Europe. Depuis plus de 40 ans, grâce à notre expertise pluridisciplinaire, nous proposons à nos clients des solutions qui couvrent la totalité du parcours diagnostic. […] Aujourd’hui, notre design est renouvelé mais nos valeurs restent immuables. » En Europe, CliniSys | MIPS sera la nouvelle identité de marque de MIPS, reconnu pour son système de gestion de l’information de laboratoire GLIMS. Celui-ci est exploité par 25 000 personnes dans 19 pays et en dix langues. Egalement tourné vers l’innovation, la société a développé GLIMS Genetics, complément de GLIMS, en réponse aux besoins des nouveaux laboratoires de génétique de haute technologie. La solution a été déployée avec succès au CHU de Poitiers. Directeur général de CliniSys | MIPS, John Lebon commente : « En premier lieu, notre engagement envers nos clients reste notre priorité. MIPS fait partie du groupe CliniSys depuis plus de 15 ans, et avec le renouvellement de notre marque, nous nous positionnons désormais sous le nom de CliniSys | MIPS. Cette nouvelle identité souligne la présence internationale de notre groupe et la puissance de nos solutions conjuguées pour soutenir le flux de travail des laboratoires dans les domaines clinique, histologique, moléculaire, génétique et anatomopathologique, incluant la gestion des demandes, la production de comptes rendus et la livraison des résultats. GLIMS Genetics a été récemment introduit au Royaume-Uni, qui développe son propre réseau de pôles de laboratoires génomiques. » Au Royaume-Uni, CliniSys est surtout connue pour le développement de systèmes d’information de laboratoire. En octobre 2015, elle a été rachetée par Roper Technologies, ce qui lui a permis d’intégrer de nouveaux systèmes de fournisseurs tels que Sunquest Information Systems et Data Innovations. Elle a ainsi pu proposer à ses clients britanniques des solutions de bout en bout pour répondre aux besoins des réseaux de pathologie, des systèmes de soins intégrés et pour le développement à venir de la médecine de précision. Le nom CliniSys est conservé au Royaume-Uni. Il n’y a aucun changement dans les contrats, les services d’assistance, les programmes de lancements produits ou le calendrier des versions. Avec CliniSys basé en Angleterre, CliniSys | MIPS basé en Belgique et des bureaux dans six pays européens, le groupe possède une expertise interdisciplinaire qui s’étend sur plus de 40 ans. Il propose des solutions pour soutenir le flux de travail des laboratoires dans les domaines clinique, histologique, moléculaire et génétique, pour la gestion des prescriptions, la production de comptes rendus et la livraison des résultats.

CliniSys | MIPS


PROFESSION

L’Académie de Médecine préoccupée par l’endométriose pelvienne

L’endométriose occupe une place de plus en plus fréquente chez les femmes jeunes (prévalence estimée à 15 %) et est, à ce titre, préoccupante. Elle déborde en effet du champ de la seule gynécologie avec un réel impact en santé publique. Ses signes et ses conséquences sont bien connus des gynécologues, mais de nombreuses inconnues physiopathologiques ou évolutives, et des retards de diagnostic en font une maladie à la fois singulière, invalidante et de pronostic incertain. Caractérisée par la présence et la diffusion de cellules de l’endomètre en dehors de son site naturel (cavité utérine), elle prend le nom :

• d’adénomyose, quand elle gagne le myomètre ;

• d’endométriose pelvienne profonde, si elle siège en sous-péritonéal ou envahit les organes pelviens ;

• d’endométriose pelvienne superficielle pour l’atteinte péritonéale ;

• d’endométriome pour l’atteinte ovarienne ;

• d’endométriose extra-pelvienne, quand elle touche, par exemple, la paroi abdominale (souvent sur d’anciennes cicatrices), le diaphragme ou la plèvre…

Sans que ces extensions aient un caractère malin, le processus évolutif de la maladie, caractérisé par l’apparition de « métastases bénignes », évoque parfois la diffusion des cancers. L’endométriose se manifeste par un ensemble très suggestif de symptômes : douleurs, symptômes urinaires ou digestifs pendant les règles, voire infertilité dont la cause est multifactorielle. Ces symptômes retentissent progressivement et gravement sur l’état général, l’équilibre psychologique, puis l’aptitude au travail avec des arrêts de travail répétitifs, mais aussi sur la vie sexuelle, conjugale ou familiale. La prise en charge doit être multidisciplinaire au vu de l’ensemble des sphères qui peuvent être impactées. Les traitements sont d’abord hormonaux, pour entraîner une aménorrhée (absence de règles). Selon le contexte, une prise en charge antalgique, psychologique ou en procréation médicale assistée peut être envisagée. Si elle est indiquée, la chirurgie doit être réalisée par une équipe expérimentée, afin d’obtenir une exérèse complète des lésions. Malgré un traitement bien conduit, une symptomatologie algique peut persister et une récidive de la pathologie peut survenir.
L’Académie nationale de Médecine porte une attention particulière à l’endométriose. Elle mobilise d’ores et déjà des spécialistes reconnus et particulièrement impliqués dans cette affection singulière, préoccupante et source de nombreuses méconnaissances et incertitudes. Elle a décidé de consacrer un rapport documenté, destiné à éclairer les autorités sanitaires, les professionnels de santé et le public, et apporter des réponses aux questions en suspens, touchant notamment :

• les données épidémiologiques ;

• les mécanismes d’apparition et d’extension de cette pathologie hormono-dépendante ;

• la place de l’endométriose parmi les causes d’infertilité ;

• le développement de thérapeutiques ciblées faisant appel à de nouvelles molécules ;

• l’impact social et/ou financier de l’endométriose ;

• la définition de parcours de soins et de centres de référence.

L’académie recommande plus spécifiquement la création ou le rôle d’organismes nationaux ou régionaux dédiés à l’endométriose et impliquant la mobilisation de professionnels de santé ou de patients, le développement de la recherche, la spécialisation dans la prise en charge et les parcours de soins pour endométriose, la création de bases de données, et le développement de l’information et de la sensibilisation sur cette maladie, ainsi que la formation des étudiants et la validation des compétences des praticiens.

Académie Nationale de Médecine


PROFESSION

À vos agendas ! Les Webinaires de la SFIL commencent dès le jeudi 17 juin 2021

La SFIL, compte tenu de la situation sanitaire, annonçait le report du Congrès SFIL de 2021 au 24 et 25 mars 2022. Afin de maintenir le contact et de continuer ses formations, la SFIL présente le lancement des Webinaires SFIL dès le 17 juin 2021. La SFIL inaugure ainsi des webinaires interactifs, d’une durée de 1h à 1h30 incluant des questions/réponses, sur des thèmes d’actualités en biologie médicale. Les webinaires vont se répartir dès le 17 juin 2021 et jusqu’au Congrès SFIL 2022. Ces webinaires sont gratuits. L’inscription pourra se faire à partir de mai 2021 sur le site de la SFIL : www.sfil.asso.fr.
Prenez date ! Voici les rendez-vous et thèmes pour 2021
• Jeudi 17 juin 2021 : « Ségur du Numérique en Santé »
• Mardi 7 septembre 2021 : « SIDEP et après SIDEP… ? »
• Mardi 7 décembre 2021 : « Du RGPD au Code de Conduite en Biologie Médicale »
De futurs webinaires seront proposés en 2022. Inscriptions gratuites à partir de mai 2021 sur le site de la SFIL : www.sfil.asso.fr .
Les places seront limitées pour plus d’interactivité…

SFIL


SCIENCES

Maladie de Huntington : un espoir de traitement neuroprotecteur

Les traitements actuels contre la maladie de Huntington sont symptomatiques mais ne modifient pas le cours de la maladie. Des chercheurs de l’Inserm, de l’Université Grenoble Alpes et du CHU Grenoble Alpes au Grenoble Institut des Neurosciences proposent une nouvelle piste thérapeutique dans l’espoir de proposer aux patients un premier traitement neuroprotecteur. La maladie est due à une anomalie du gène codant pour la protéine huntingtine qui interagit et régule l’activité d’au moins 400 autres protéines impliquées dans différentes fonctions cellulaires, dont le transport de molécules. Cette anomalie entraîne notamment une réduction du transport d’une molécule très importante, appelée BDNF, entre le cortex et le striatum, deux régions impliquées entre autres, dans le contrôle de l’humeur et des mouvements. Or, son rôle est de promouvoir la survie des neurones et d’assurer les connexions entre eux. Le chercheur et ses collègues ont donc souhaité restaurer la circulation de ce facteur pour protéger au moins en partie la mort neuronale. En collaboration avec la directrice de recherche Inserm Sandrine Humbert, le chercheur et son équipe avaient déjà montré que BDNF est transportée au sein de vésicules composées de nombreuses protéines, dont la huntingtine. Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont identifié une enzyme qui régule le transport de ces vésicules à BDNF en contrôlant un mécanisme cellulaire appelé « palmitoylation ». En augmentant le mécanisme de palmitoylation à l’aide d’une molécule appelée ML348, ils ont pu rétablir le transport des vésicules de BDNF. Plusieurs expériences in vitro sur des neurones humains et in vivo chez la souris, ont montré que ML384 passe la barrière hématoencéphalique et restaure le trafic de BDNF du cortex vers le striatum. Administré chez un modèle de souris atteint de la maladie, elle a permis d’inverser les symptômes. « L’injection de ML348 a réduit les troubles comportementaux moteurs et psychiques, permettant aux animaux de retrouver une activité proche des souris normales non malades », explique Frédéric Saudou. Par ailleurs, cette molécule améliore également le transport de BDNF dans des neurones humains issus de cellules souches pluripotentes de patients atteints de la maladie de Huntington (cellules IPS), démontrant que cette molécule est potentiellement capable d’agir chez l’Homme. Suite à cette preuve de concept, le chercheur et son équipe vont passer à la phase des essais précliniques sur des modèles cellulaires et animaux. L’objectif final est de développer un médicament pour les patients. Si ces résultats se confirment, cette molécule pourrait devenir le premier traitement « neuroprotecteur » contre la maladie de Huntington, épargnant certains neurones de la dégénérescence, avec peut être à la clé un ralentissement de la progression de la maladie.

VIRLOGEUX A et al., Increasing brain palmitoylation rescues behaviour and neuropathology in Huntington disease mice, Science Advances, 2021; 7(14):eabb0799


 

Retrouvez dans Spectra Diagnostic N°14 :

BOURSE & BIOTECHS
L’histoire se répètes
Sophie DE CANNIERE, Arsia AMIR-ASLANI

TECHNOLOGIE APPLIQUÉE
Traces papillaires latentes : nouvelle matrice prometteuse pour la détection des xénobiotiques. Application à la nicotine et à la codéine.
Alice AMELINE, Laurie GHEDDAR, Nadia ARBOUCHE, Emilie FEISTHAUER, Jean-Sébastien RAUL, Pascal KINTZ

CAS BIOCLINIQUES
Identification de l’insuline dans le domaine médico-légal : problématiques analytiques
Nadia ARBOUCHE, Alice AMELINE, Laurie GHEDDAR, Jean-Sébastien RAUL, Pascal KINTZ

CAS BIOCLINIQUES
La soumission chimique : aspects analytiques, cliniques et médico-légaux
Adeline KNAPP, Jean-Claude ALVAREZ

TECHNOLOGIE APPLIQUÉE
Mise en évidence de l’exposition aux pesticides par analyse capillaire
Paméla DUGUES, Nicolas FABRESSE, Jean-Claude ALVAREZ

 


 

1904, 2021

Newsletter Spectra Diagnostic N°13

 

 

 

 


ANALYSEURS

Nouvelle solution compacte de chimie et immuno-analyse

Roche Diagnostics France lance un nouvel automate complétant sa gamme ligne sérum : cobas® pure integrated solutions. Développé sur la base des dernières technologies, il combine les activités de chimie clinique et d’immuno-analyse, sur une surface de 2 m² seulement pour les laboratoires de faible à moyenne activité.
Dernier-né de la famille des solutions intégrées cobas®, il permet d’accéder à plus de 230 tests de diagnostics et sa cadence peut atteindre 870 tests/heure.
Le cobas® pure existe dans 3 configurations : ligne sérum, chimie seule et immuno-analyse. Il est composé :
• d’un module de chargement des échantillons doté d’une entrée dédiée aux examens urgents,
• d’un module d’immuno-analyse cobas e 402 (jusqu’à 120 tests/h, 28 positions réactifs),
• d’un module de chimie cobas c 303 (jusqu‘à 750 tests/h (photométrie et ISE), 42 positions réactifs et 3 ISE).
Simple d’utilisation, il offre des maintenances automatisées, une gestion simplifiée des réactifs, des calibrations automatisées (cobas® AutoCal) et des temps de préparation réduits.
Il permet de réaliser des analyses de routine et des tests spécialisés (trisomie, sérologie…) pour une consolidation maximale et offre une parfaite complémentarité avec les solutions intégrées cobas® pro.

Roche Diagnostics France


ANALYSES SARS-COV-2

Extension d’utilisation sur prélèvement nasal ou salivaire

Biosynex a reçu les validations nécessaires à l’extension d’usage de ses tests diagnostiques directs de l’infection par le SARS-CoV-2: antigéniques (en nasal) et PCR (en salivaire).
Suite à l’avis favorable de la HAS relatif au prélèvement salivaire pour la réalisation de la RT-PCR dans le cadre d’un dépistage à grande échelle (écoles, collèges, universités, EHPAD, personnels de santé), le test Ampliquick SARS-CoV-2 est désormais réalisable à partir de la salive. Ampliquick SARS-CoV-2 figure parmi les premiers tests PCR salivaires référencés sur la liste du Ministère de la Santé. Il est pratiqué sans automate d’extraction à partir d’une simple lyse virale.
D’autre part, les tests antigéniques sur prélèvement nasal permettent de renforcer le dépistage à large échelle sur des populations ciblées. Compatible avec une réalisation en autotest, Biosynex anticipe un marché potentiel important de ces tests dans les pays européens qui autorisent leur utilisation. Le test Biosynex Covid-19 Ag BSS fait actuellement l’objet d’une demande de marquage CE en version autotest auprès de son organisme notifié.

BIOSYNEX SA


ANALYSES SARS-CoV-2

Test PCR détectant les variants d’intérêt, dont le sud-africain

Eurofins Technologies a lancé le GSD NovaType II, son nouveau kit RT-PCR pour l’identification de mutations associées aux variants d’intérêt du SARS-CoV-2.
Le premier kit RT-PCR GSD NovaType, lancé en février 2021, a rapidement aidé les autorités sanitaires à détecter les variants chez plus de 100 000 personnes atteintes de la Covid-19 à travers l’Europe. Le nouveau kit GSD NovaType II permet désormais de détecter avec une grande précision les mutations N501Y et E484K communes à la plupart des variants d’intérêt ainsi que la mutation K417N (propre au variant B.1.351 identifié pour la première fois en Afrique du Sud).
Le kit GSD NovaType II permet d’obtenir des résultats en moins de deux heures. Il se prête donc parfaitement à un dépistage rapide et au renforcement des capacités de séquençage à des fins d’utilisation dans des études épidémiologiques. Il permet d’identifier des mutations génomiques dans les échantillons prélevés sur lesquels a déjà été détectée la présence de l’ARN du SARS-CoV-2.
Ce kit contient les amorces et les sondes spécifiques pour l’amplification et la détection simultanée de séquences d’ARN spécifiques constituant des variants spécifiques du génome SARS-CoV-2. Il est fourni sous la forme d’un produit prêt à l’emploi avec en option un logiciel d’interprétation. Le kit a été validé sur les plateformes qPCR AriaMx™ et AriaDx™ d’Agilent Technologies et sera bientôt validé sur d’autres thermocycleurs. Le kit est pour l’instant réservé à la recherche mais le marquage CE-IVD est imminent.

Eurofins Technologies


ANALYSES SARS-CoV-2

Dépistage du SARS-CoV-2 en 15 minutes

Bio-Rad est heureux de vous proposer la Coronavirus Ag Rapid Test Cassette (Swab) pour le dépistage qualitatif du SARS-CoV-2 dans les échantillons nasopharyngés ou nasaux prélevés sur écouvillons.
Cette trousse tout inclus fournit un test simple permettant de détecter l’antigène de la protéine nucléocapside du SARS-CoV-2 quand le test RT-PCR n’est pas accessible ou que des décisions rapides s’avèrent nécessaires. Cette trousse pratique permet d’effectuer des tests de diagnostiques délocalisés et de fournir une solution efficiente pour un processus de décisions rapides et une prise en charge clinique adaptée.
Ce test performant offre un protocole de test en 15 minutes.

Bio-Rad


ANALYSES SARS-CoV-2

Panel moléculaire pour la Covid-19, les grippes A et B et le VRS

Face à l’épidémie de COVID-19, Mobidiag s’est rapidement mobilisé et a concentré tous ses efforts afin d’offrir des solutions de diagnostic moléculaires rapides et fiables pour la détection du SARS-CoV-2. Au vu de l’évolution de la pandémie et l’entrée dans la saison hivernale, Mobidiag a développé un nouveau panel RESP-4 permettant de détecter simultanément à partir d’un seul échantillon nasopharyngé la Covid-19, la Grippe A, la Grippe B et le VRS. Ces virus présentent des symptômes similaires rendant difficile pour les professionnels de santé de déterminer avec précision quel virus est réellement responsable de l’infection respiratoire.
Ce panel est actuellement disponible sur la plateforme Amplidiag® Easy et est en cours de marquage CE-IVD sur le système Novodiag®.
Amplidiag®RESP-4, marqué CE-IVD, est un kit d’amplification incluant le logiciel Amplidiag® Analyzer. Ce test est particulièrement adapté pour le dépistage en série. Le processus est automatisé avec l’instrument Amplidiag® Easy, de l’extraction de l’ADN/ARN à la préparation des plaques de PCR avec des résultats en environ 3 heures pour 46 échantillons.
Novodiag® RESP-4, en cours de marquage CE-IVD, est un test à la demande sous forme de cartouche à usage unique contenant tous les réactifs nécessaires pour réaliser le test et fonctionne à l’aide du système « sample-in, result-out » Novodiag®. Il permet d’obtenir des résultats entièrement automatisés en environ 1 heure.

Mobidiag


ANALYSES

Un test IGRA automatisé pour la tuberculose

A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose, bioMérieux a annoncé le marquage CE de VIDAS® TB IGRA. Ce test de mesure de l’interféron gamma (IGRA), innovant et totalement automatisé, permet de diagnostiquer une infection tuberculeuse latente.
Un quart de la population mondiale serait infectée par M. tuberculosis dont 90 à 95 % à l’état latent. Il n’existe pas de test de diagnostic de référence pour l’infection tuberculeuse latente. Le contexte clinique, l’intradermo-réaction à la tuberculine (IDR) ou l’IGRA sont les principaux outils existants.
Les tests IGRA actuels, aux meilleures performances que l’IDR, sont complexes et nécessitent de nombreuses étapes manuelles et peuvent affecter le flux de travail du laboratoire. BioMérieux a voulu répondre à ce besoin, en produisant des tests IGRA totalement automatisés et standardisés, pour un délai d’obtention des résultats plus rapide, des performances cliniques plus fiables ainsi qu’une plus grande facilité d’utilisation pour les laboratoires sans expertise dans ce domaine.
VIDAS® TB-IGRA, réalisé sur le système VIDAS® 3, donne des résultats fiables et améliore le flux de travail des laboratoires par rapport aux solutions existantes. La réalisation du test est entièrement automatisée, de l’échantillon à l’interprétation des résultats, y compris l’étape de stimulation. Un seul tube de sang total suffit sans aucune préparation manuelle.
Ce test a démontré de très bonnes performances : une sensibilité de 97 % et une spécificité élevée de 97,5 % dans les populations à très faible risque d’infection par la tuberculose, et une forte concordance avec le test comparatif sur des populations à des niveaux de risque mixtes d’infection tuberculeuse. De plus, les résultats indéterminés sont très faibles (0,1 %).

bioMérieux SA


MATERIEL DE LABORATOIRE

Nouveaux racks compacts et légers

AccsA’tech est spécialisée en gestion et optimisation des sérothèques centralisées. Elle propose des solutions clés en main ou sur-mesure.
La gamme SERO’BOX® vient de s’enrichir avec de nouveaux racks compacts et légers. Les racks SB 050-13 sont compatibles avec les automates en pré et/ou post analyse du marché. Ils sont vendus seuls ou en kit associés au logiciel SERO’BOX® V2. Les racks peuvent-être stockés dans les congélateurs et réfrigérateurs spécifiques SERO’BOX® ainsi que sur les bâtis spécialement conçus pour équiper les chambres froides.

AccsA’Tech

 

VIE DES SOCIÉTÉS

L’Alliance Promotion Microbiote : La filière microbiote s’organise

Grâce à des leaders académiques d’envergure internationale, un tissu de start-ups dynamiques, des acteurs historiques, plusieurs investisseurs avec un rayonnement international et le soutien des pouvoirs publics, la France a toutes les cartes en main pour devenir un leader européen (voire mondial) dans le domaine. Pour réaliser cette ambition, il est essentiel que cette filière industrielle se structure et développe sa visibilité.
D’où le lancement de l’Alliance Promotion Microbiote : fruit de l’union d’une quinzaine d’acteurs publics et privés engagés (instituts de recherche, entreprises, pôles de compétitivité), elle vise à promouvoir l’écosystème français impliqué dans cette science émergente. Son objectif : construire un écosystème résilient positionnant la France comme leader européen dans le développement, la production et la commercialisation d’innovations scientifiques et thérapeutiques liées au microbiote.
On distingue plusieurs types de microbiotes (intestinal, cutané, vaginal…) dont les interactions avec l’hôte se précisent chaque jour un peu plus. De nouvelles perspectives thérapeutiques s’appuyant sur ces recherches et sur les avancées technologiques les plus récentes (IA, NGS, etc.) pourraient révolutionner la médecine actuelle, voire répondre à de nombreux enjeux de santé publique majeurs : antibiorésistance, maladies métaboliques, maladies cardiovasculaires, maladies auto-immunes, cancers, maladies neuropsychiatriques…
L’Alliance se fixe 3 ambitions :
• développer et sécuriser l’accès à des thérapies innovantes pour les patients ;
• soutenir les acteurs nationaux et développer l’attractivité de la France ;
• positionner la France comme un leader européen, dans le top 3 mondial.
« Il est indispensable de structurer dès maintenant une filière du microbiote en France. Ce marché est non seulement stratégique mais aussi extrêmement porteur en termes d’investissements, d’emplois et de rayonnement de la France à l’international. Malgré les grands atouts de l’Hexagone en la matière, seules 3 sociétés françaises ont initié des essais cliniques de phase II. Pour devenir un acteur majeur de la médecine de demain et ne pas laisser passer d’opportunités clés de développement industriel, il est crucial de construire une démarche commune avec tous les acteurs mobilisés, et vite ! » concluent les membres de l’Alliance Promotion Microbiote.
Elle regroupe d’ores et déjà des acteurs représentatifs de la filière : BIOASTER, Biocodex, Biofortis, biose Industrie, Da Volterra, Eligo, Health For Life Capital, Lyonbiopôle, INRAe, MaaT Pharma, Nexbiome, NovoBiome, TargEDys, Pharmabiotic Research Institute, Seventure Partners et Ysopia bioscience.
Le marché global de la filière est estimé à 1,3 milliard de dollars dès 2026, et 10 milliard en 2030 (source Global Data). 130 familles de brevets sont déjà détenues par des structures françaises dans le domaine, et plus de 1 300 emplois ont été créés dans l’Hexagone. 111 millions d’euros ont été levés par des start-up françaises en 2020, 291 millions d’euros ont été investis dans des IHU1, RHU, et l’IRT2 BIOASTER qui ont fait du microbiote un axe majeur de leurs travaux, et 41 millions de financements publics ont été fléchés vers des projets académiques dans ce secteur.

BIOASTER


VIE DES SOCIÉTÉS

Thierry Dieudonné, nommé Directeur Général de la filiale française de TECHNIDATA

© Technidata 2021

TECHNIDATA a annoncé en début d’année la nomination de Thierry Dieudonné au poste de Directeur Général de la filiale France, où il exerce depuis déjà 10 ans.
Cette nomination s’inscrit dans le cadre d’une véritable transformation culturelle voulue par la société (le projet TECHNIDATA 2.0) qui a démarré en septembre 2019 lorsque la société a rejoint le Groupe Total Specific Solutions (TSS)*, et dont les impacts se font sentir aussi bien sur le plan humain que technologique.
En 2020, selon l’entreprise, la crise sanitaire n’a pas affecté cette démarche de renouveau, mais a justement permis d’en mesurer les bénéfices. L’engagement des équipes a permis à la filiale France de démontrer sa capacité à répondre aux besoins de ses utilisateurs et de l’autorité de santé.
Cette performance, ainsi que les bons résultats sur l’ensemble de la gamme, se sont traduits en 2020 par un retour à la croissance, déjà confirmé dès ce début d’année 2021.
Pour Thierry Dieudonné, « l’année 2021 sera complexe et difficile, mais aussi l’occasion pour TECHNIDATA France d’innover aux cotés des professionnels de santé du secteur hospitalier, en présentant plusieurs nouveaux produits en biologie et une approche inédite sur le plan analytique. »

*TSS fait partie de Constellation Software Inc. (CSI), société cotée à la bourse canadienne avec plus de 3 milliards de $ de chiffre d’affaires.

TECHNIDATA


VIE DES SOCIÉTÉS

OncoDiag lève 2,5 M€ pour ses tests de diagnostic précoce des cancers

OncoDiag, société spécialisée dans le développement de tests de diagnostic pour la détection précoce des cancers, a levé 2,5 millions d’euros lors d’un tour de table de Série A. Une tranche de 1,5 million d’euros provient de plusieurs groupes de business angels, investisseurs historiques ou nouveaux entrants. La région Normandie s’est également associée. A ce financement s’ajoute 1 million d’euros de prêts et subventions accordés par Bpifrance et la Région Normandie, qui complète le précédent million d’euros levé en 2018 lors d’un tour d’amorçage.
OncoDiag souhaite ainsi démarrer la commercialisation en France de son test de diagnostic Urodiag et valider deux nouveaux tests de diagnostic : Prostadiag dans le cancer de la prostate localisé et Colodiag, un test sanguin du cancer colorectal.
Marqué CE depuis octobre 2018, Urodiag est destiné aux patients traités pour des tumeurs de la vessie non infiltrant le muscle (TVNIM) à niveau faible, intermédiaire ou à haut risque de récidive. Ce test urinaire non-invasif permet la détection des récidives précoces du cancer de la vessie, mais également de remplacer la cytologie urinaire et de réduire, voire de remplacer des examens très invasifs comme les cystoscopies. Il s’agit du cinquième cancer le plus courant en France.
En identifiant avec précision les formes indolentes (ou non-agressives) de cancer de la prostate, Prostadiag pourrait éviter aux patients des chirurgies lourdes, ce qui concerne 30 % des cas. Le cancer de la prostate est le 2e cancer le plus fréquent chez l’homme et le 4e dans l’ensemble de la population mondiale.
Dans le cas de Colodiag, il s’agit d’un test sanguin qui sera donc probablement beaucoup plus facilement accepté que le test fécal utilisé actuellement et qui n’est réalisé que par 32 % des personnes relevant du dépistage systématique, soit entre 50 et 74 ans. Il permettrait de diagnostiquer plus souvent et plus rapidement ce cancer qui, s’il est détecté tôt, se guérit dans 9 cas sur 10.
Enfin, le financement va aussi permettre à la société de se développer à l’international, notamment en Europe, aux États-Unis, au Canada et au Japon. Créée en 2013, la société compte actuellement cinq collaborateurs.

OncoDiag


VIE DES SOCIÉTÉS

HORIBA acquiert MedTest Dx et Pointe Scientific pour augmenter ses offres en chimie de laboratoire

HORIBA, Ltd., dont le siège est au Japon, et HORIBA Instruments, dont le siège est en Californie, ont fait l’acquisition de la société MedTest Holdings, Inc. (Michigan, USA) qui regroupe MedTest Dx, Inc., Pointe Scientific, Inc., Clinitox Diagnostix, Inc. et Medical Laboratory Solutions, Inc.
Cette acquisition doit permettre à HORIBA Medical (segment médical du groupe HORIBA) de combiner ses offres technologiques innovantes et complémentaires à la technologie MedTest Dx, Clinitox.
Pointe Scientific dispose de l’expertise en R&D et en production ainsi que l’exigence nécessaire à l’obtention des autorisations FDA 510K et CLIA. Celles-ci permettront de répondre aux besoins et contraintes des laboratoires d’analyses de diagnostic in vitro.
« Notre vision à long terme et nos investissements continus, associés à des employés exceptionnels, ont permis la recherche et la mise au point de solutions technologiques innovantes en chimie et immunochimie. Je suis extrêmement heureux que cette vision à long terme ait abouti à l’acquisition de MedTest », a déclaré Monsieur Atsushi Horiba, Président et CEO du Groupe HORIBA.
« Cette acquisition offre à HORIBA Medical l’opportunité de répondre aux exigences multidisciplinaires du marché du diagnostic in vitro, grâce aux technologies innovantes de Pointe Scientific et des solutions de chimie de haute qualité de MedTest, complémentaires de celles d’HORIBA. HORIBA Medical continuera de proposer des solutions technologiques innovantes à travers sa marque Yumizen et ses canaux de distribution actuels », a déclaré le Docteur Jai Hakhu, leader du segment HORIBA Medical, Président et CEO de HORIBA Instruments Incorporated et Président de HORIBA ABX SAS en France.

HORIBA Medical


VIE DES SOCIÉTÉS

Aval de la HAS pour les tests antigéniques automatisés, après validation du concept par l’AP-HP

Technique de référence pour le diagnostic de l’infection par le SARS-CoV-2, le test PCR présente de nombreuses contraintes. Cependant, ces performances en font l’outil le mieux adapté au diagnostic de l’infection. Les tests antigéniques sont a priori moins sensibles que les PCR, car ils n’impliquent pas d’étape d’amplification. Commercialisés sous la forme de tests rapides antigéniques (TRA) individuels, ils sont par contre plus rapides et plus adaptés au dépistage en masse.
Plus récemment, des tests ELISA automatisés, réalisables sur des plateformes à haut débit, ont été développés. L’AP-HP a effectué l’évaluation de l’un d’eux, le test VITROS SARS-CoV-2 d’Ortho Clinical Diagnostics, sur la plateforme intégrée automatisée à haut débit VITROS 3600.
Selon le rapport rendu par le laboratoire de virologie et le service de santé publique des Hôpitaux Universitaires Henri-Mondor (AP-HP, Université Paris-Est-Créteil, et INSERM), sous la coordination du Pr Jean-Michel Pawlotsky, ce test ELISA présente à la fois une excellente spécificité et une excellente sensibilité, en comparaison à la RT-PCR, pour identifier la présence du virus dans des prélèvements naso-pharyngés de sujets infectés ayant une charge virale considérée comme compatible avec une excrétion virale significative.
Ce test à haut débit peut être implémenté facilement dans les laboratoires possédant l’appareil VITROS 3600. Selon la conclusion des auteurs, les performances observées dans cette évaluation à la fois rétrospective et prospective indiquent que ce test peut être utilisé dans les laboratoires de biologie médicale, à la place ou en complément des tests RT-PCR selon une stratégie qui reste à définir, pour permettre d’augmenter le nombre d’examens réalisés.
Se basant notamment sur cette évaluation et sur la position de la Société Française de Microbiologie, la HAS a rendu un avis favorable à l’utilisation des tests antigéniques automatisés sur prélèvement nasopharyngé (tests immunochimiques en plaque (ELISA) ou en milieu liquide avec détection par chimiluminescence (CLIA)) selon une stratégie précise, et uniquement en laboratoire de biologie médicale.
Chez tous les patients (symptomatiques ou non, cas contact ou lors de dépistage), ces tests sont indiqués en seconde intention lorsque des effectifs importants doivent être testés et que la RT-PCR n’est pas disponible. Seule exception : ils ne sont pas indiqués pour les dépistages itératifs compte tenu du prélèvement nasopharyngé requis actuellement pour ces tests.
En conséquence, la HAS est favorable à l’inscription de ces tests automatisés sur la liste des actes et prestations pour service attendu suffisant et amélioration du service attendu de niveau V, si le test présente une sensibilité et une spécificité égales au moins, respectivement, à 80 % et 99 %.

AP-HP
Ortho Clinical Diagnostics


PROFESSION

Les académies de médecine et de pharmacie veulent tirer la leçon du  » retard de la recherche française « 


L’Académie nationale de médecine et l’Académie nationale de pharmacie ont émis deux rapports bi-académiques sur « l’impérieuse nécessité de réformer la recherche en sciences biologiques et en santé », dont voici les résumés. Des recommandations sont aussi émises pour un meilleur fonctionnement du dispositif de recherche au niveau local, dont dans les CHU, et au niveau national.

Rapport I : le financement

« La pandémie de la Covid-19 est survenue dans le contexte d’un recul spectaculaire du soutien à la recherche en biologie-santé en France. L’analyse des moyens attribués à ce secteur montre ainsi que les crédits en 2020 correspondent à seulement 17,2 % du total des crédits attribués à la recherche, ratio le plus faible depuis au moins 15 ans.
La méthode d’attribution des crédits provenant de l’assurance maladie est une autre faiblesse du système de soutien à la recherche hospitalière. Son alignement sur les bonnes pratiques internationales impliquerait de confier la mission d’allouer ces crédits à un « Conseil d’orientation de la recherche hospitalière », qui devrait aussi être un acteur de la mise en œuvre des programmations nationales de la recherche. »

Rapport II : l’organisation

« Il serait toutefois illusoire d’espérer qu’une action uniquement budgétaire résolve les difficultés observées si une réorganisation n’était pas envisagée. L’objectif doit être de simplifier et gagner en efficience. Aussi, quatre principaux scénarios d’évolution du dispositif de recherche sont proposés dans ce deuxième article, en analysant les améliorations attendues et la problématique de conduite du changement. Les deux premiers scénarios, plus spécifiques à la recherche en biologie-santé, conduisent à fédérer les compétences dans ce domaine, et supposent un pilote national unifié. Les deux derniers scénarios concernent l’ensemble de la recherche autant que celle en biologie-santé. Ils sont plus disruptifs et simplificateurs, leur combinaison de réforme locale et nationale apparaissant même comme un dernier cinquième scénario très ambitieux. »

Académie nationale de médecine
Académie nationale de pharmacie


PROFESSION

Un DM connecté pour détecter les complications respiratoires à domicile

Désengorger les hôpitaux tout en assurant une prise en charge en toute sécurité des patients Covid reste une priorité en cette année 2021. Une jeune entreprise rennaise a développé le dispositif connecté BORA Connect™ qui permet de mesurer en continu la fréquence respiratoire, le taux d’oxygène dans le sang, la fréquence cardiaque, la température cutanée et l’activité du patient. Ce dispositif médical a obtenu le marquage CE de classe 2a. Plus de 200 patients insuffisants respiratoires chroniques et patient Covid en sortie d’hôpital ont déjà pu bénéficier de cette solution.
Un bracelet intégrant des capteurs connectés et un téléphone mobile suffisent pour le suivi en continu par les professionnels de santé des paramètres du patient. Alors que l’un des enjeux majeurs est de pouvoir libérer des lits hospitaliers tout en suivant à distance et à domicile les malades chroniques, plus de 70 médecins utilisent cette solution déployée dans 50 centres, pour suivre plus de 200 patients, dont plusieurs dizaines de patients Covid.
Dans le cadre de l’urgence sanitaire et afin de faire face à l’épidémie de COVID-19, le ministère des solidarités et de la santé a publié un arrêté (30 janvier 2021) pour préciser les mesures d’organisation et de prise en charge des patients nécessitant une oxygénothérapie à court terme à domicile. Le forfait a été fixé à 99 € par semaine. Or pour l’instant, il reste très peu utilisé, alors que les hôpitaux sont plus que jamais sous tension.
Protégée par 4 brevets, le développement de cette solution a été soutenu par différents concours d’innovation (i-Lab, i-Nov, e-Meuse Santé). En 2020, BiOSENCY, créé en juillet 2017, a été lauréat de la Coalition Innovation Santé et à ce titre bénéficie d’un soutien institutionnel des laboratoires pharmaceutiques AstraZeneca et GSK pour déployer BORA Connect™ auprès des professionnels de santé.

BiOSENCY


SCIENCES

Une génotoxine retrouvée chez les patients souffrant d’infections urinaires

Bactéries E. coli uropathogènes au sein des cellules superficielles de la vessie, 6 heures après une infection reproduite chez la souris.

© Inserm/Motta, Jean-Paul/Chagneau, Camille

Les infections urinaires touchent plus de 50 % des femmes, parfois de manière récurrente. Pour la première fois, des scientifiques ont identifié la présence d’une toxine génotoxique produite par les bactéries dans les urines de patientes.
Les bactéries E. coli sont impliquées dans 80 % de ces infections et font l’objet de travaux de recherche depuis plusieurs années par Eric Oswald et son équipe à l’Institut de recherche en santé digestive (Inserm/ INRAE/ Toulouse III/ École nationale vétérinaire de Toulouse).
Les scientifiques s’intéressent notamment à leur capacité à infecter ou endommager les tissus de l’hôte. Ils avaient déjà montré que les E. coli intestinales peuvent produire une toxine, la colibactine, qui est associée à un risque accru de cancer colorectal. Cette fois, l’équipe a analysé les prélèvements urinaires de 223 adultes avec une infection urinaire liée à la présence d’E. coli.
Ils ont identifié un biomarqueur révélant la colibactine produite par E. coli dans au moins 25 % des urines collectées. C’est la première fois que cette toxine est identifiée dans le contexte d’une infection urinaire et que des chercheurs apportent une preuve directe de sa production lors d’une infection chez l’Homme.
Ils ont montré que chez la souris, cette toxine est produite lors d’une infection urinaire par E. coli et qu’elle induit des dommages à l’ADN dans les cellules de la muqueuse de la vessie.
« Si on ne peut pour le moment que spéculer sur l’impact de ces mutations, il est probable qu’elles soient associées à un risque accru de cancer de la vessie », précise Eric Oswald.
Si ces résultats ne peuvent en l’état être transposés aux humains, « on pourrait imaginer mettre en place une prise en charge plus spécifique des patientes souffrant régulièrement d’infections urinaires, avec une recherche systématique des marqueurs de la colibactine dans leurs urines. Et de manière plus proactive, proposer des approches thérapeutiques visant à moduler la composition de leur microbiote intestinal, qui représente le réservoir principal des bactéries E. coli », souligne Eric Oswald.
L’équipe travaille sur les probiotiques et a breveté une souche d’E. coli non pathogène, capable de mener une « guerre biologique » aux souches uropathogènes.

CHAGNEAU CV et al., Uropathogenic E. coli induces DNA damage in the bladder, Plos Pathogens, 2021; 17(2):e1009310


SCIENCES

La résistance aux antibiotiques pourrait se propager encore plus facilement que prévu

Plasmide

Les bactéries pathogènes chez l’Homme développent des résistances aux antibiotiques beaucoup plus rapidement que prévu. Des recherches informatiques menées en Suède, en auraient trouvé une des raisons : le transfert génétique important entre les bactéries de nos écosystèmes et les humains. Ces travaux ont également débouché sur de nouveaux outils de recherche.
Des espèces de bactéries distinctes peuvent se transmettre des gènes de résistance en copiant mutuellement leurs plasmides. C’est la conjugaison, mécanisme le plus important de propagation de la résistance aux antibiotiques. Or, ces dernières années, les gènes de résistance se propagent aux agents pathogènes humains à un degré beaucoup plus important qu’attendu.
Jan Zrimec, chercheur en biologie systémique et synthétique à l’université de technologie de Chalmers, explique : « Beaucoup de ces gènes semblent avoir trouvé leur origine dans un large éventail d’espèces bactériennes et d’environnements, tels que le sol, l’eau et les bactéries des plantes. Cela a été difficile à expliquer, car bien que la conjugaison soit très courante, nous pensions qu’il existait une limite distincte pour les espèces bactériennes qui pouvaient se transférer des plasmides. Les plasmides appartiennent à différents groupes de mobilité, ou groupes MOB, et ne peuvent donc pas être transférés entre n’importe quelle espèce bactérienne. »

Des régions spécifiques de l’ADN révèlent le potentiel de propagation

M. Zrimec a mis au point de nouvelles méthodes d’analyse des données qui montrent que le transfert génétique peut être beaucoup plus illimité et étendu que prévu. Son algorithme est capable d’identifier les régions oriT (régions d’ADN nécessaires à la conjugaison) dans l’ADN de milliers de plasmides. Il peut également trier les plasmides en groupes MOB sur la base des régions oriT identifiées.
L’exploration des séquences génétiques connues de plus de 4 600 plasmides naturels provenant de différents types de bactéries, a permis de réévaluer les connaissances sur ces plasmides obtenues par les méthodes antérieures. Cela a révélé, entre autres, que, par rapport aux anciennes données :
• le nombre de régions oriT peut être près de huit fois supérieur ;
• le nombre de plasmides mobiles pourrait être deux fois plus élevé ;
• le nombre d’espèces bactériennes ayant des plasmides mobiles pourrait être presque deux fois plus élevé.
De plus, plus de la moitié de ces plasmides ont des régions oriT qui correspondent à une enzyme de conjugaison d’un autre plasmide qui a été précédemment classé dans un groupe MOB différent. Cela signifie qu’ils pourraient être transférés par l’un de ces plasmides qui se trouve dans la même cellule bactérienne. Il pourrait donc y avoir des mécanismes de transfert entre un grand nombre d’espèces bactériennes et des environnements où l’on croyait auparavant qu’il y avait des barrières.
« Ces résultats pourraient impliquer qu’il existe un réseau robuste de transfert de plasmides entre les bactéries chez l’homme, les animaux, les plantes, le sol, les environnements aquatiques et les industries, pour n’en citer que quelques-uns », explique M. Zrimec. « Les gènes de résistance sont présents naturellement dans de nombreuses bactéries différentes dans ces écosystèmes, et le réseau hypothétique pourrait signifier que les gènes de tous ces environnements peuvent être transférés aux bactéries qui causent des maladies chez les humains. »
« Cela pourrait expliquer le développement rapide de la résistance chez les agents pathogènes humains que nous avons observé ces dernières années. Notre utilisation intensive d’antibiotiques sélectionne les gènes de résistance, qui pourraient donc provenir d’un réservoir génétique naturel beaucoup plus important que ce que nous avions estimé auparavant. »
Ces résultats doivent être vérifiés expérimentalement à l’avenir, mais les méthodes d’analyse des données mises au point peuvent déjà être utilisées par de nombreux chercheurs travaillant sur la résistance aux antibiotiques dans divers domaines médicaux et biologiques.

ZRIMEC J, Multiple plasmid origin-of-transfer regions might aid the spread of antimicrobial resistance to human pathogens, MicrobiologyOpen, 2020, 9(12):e1129


MANIFESTATION

À vos agendas ! Les Webinaires de la SFIL commencent dès le jeudi 17 juin 2021

La SFIL, compte tenu de la situation sanitaire, annonçait le report du Congrès SFIL de 2021 au 24 et 25 mars 2022. Afin de maintenir le contact et de continuer ses formations, la SFIL présente le lancement des Webinaires SFIL dès le 17 juin 2021.
La SFIL inaugure ainsi des webinaires interactifs, d’une durée de 1h à 1h30 incluant des questions/réponses, sur des thèmes d’actualités en biologie médicale. Les webinaires vont se répartir dès le 17 juin 2021 et jusqu’au Congrès SFIL 2022.
Ces webinaires sont gratuits. L’inscription pourra se faire à partir de mai 2021 sur le site de la SFIL : www.sfil.asso.fr.
Prenez date ! Voici les rendez-vous et thèmes pour 2021
• Jeudi 17 juin 2021 : « Ségur du Numérique en Santé »
• Mardi 7 septembre 2021 : « SIDEP et après SIDEP… ? »
• Mardi 7 décembre 2021 : « Du RGPD au Code de Conduite en Biologie Médicale »
De futurs webinaires seront proposés en 2022.
Inscriptions gratuites à partir de mai 2021 sur le site de la SFIL : www.sfil.asso.fr .
Les places seront limitées pour plus d’interactivité…

SFIL



Retrouvez dans Spectra Diagnostic N°13 :

BOURSE & BIOTECHS
Malgré l’euphorie boursière les cours sont toujours aussi sensibles aux annonces
Artem MAKHOTKIN, Anton ALEKSEEV, Arsia AMIR-ASLANI

BIOTECHNOLOGIES
Les enjeux liés à l’indice boursier NextBiotech
Quentin SEVAT, Léonard VIEILLY, Jordan MECCA, Arsia AMIR-ASLANI

MISE À JOUR DES CONNAISSANCES
Les syndromes neurologiques paranéoplasiques et les encéphalites auto-immunes :
un nouveau défi en auto-immunité
Chloé BOST, Françoise FORTENFANT

MISE À JOUR DES CONNAISSANCES
Les anticorps anti-phospholipides au cours de l’infection par le SARS-CoV-2
Adrien THIRIET, Benoit NESPOLA

MISE À JOUR DES CONNAISSANCES
Les autoanticorps des myosites
Nicole FABIEN, David GONCALVES

MISE À JOUR DES CONNAISSANCES
Les autoanticorps des sclérodermies
Nicole FABIEN, David GONCALVES


 

Quizz de biologie