ANALYSEURS

 

Résultats accélérés en spectrométrie de masse

 

 

Suite à l’obtention du marquage CE, bioMérieux lance VITEK® MS PRIME, la nouvelle génération de son système de spectrométrie de masse MALDI-TOF, pour l’identification microbienne en routine, en quelques minutes.
Le système est doté d’innovations qui permettent une mise à disposition plus rapide des résultats d’identification. Cet instrument de paillasse compact et automatisé augmente la productivité du laboratoire et améliore ainsi la prise en charge des patients.
François Lacoste, Directeur Exécutif, R&D, déclare : « Nous avons pu bénéficier des retours d’expériences des laboratoires à mesure que nous développions VITEK® MS PRIME. Le système intègre de nombreuses fonctionnalités innovantes pour faciliter la vie du laboratoire, avec une automatisation et une facilité d’entretien améliorées, ainsi qu’une base de données robuste qui s’enrichit constamment de nouveaux pathogènes émergents et d’espèces cliniquement pertinentes. Il est parfaitement compatible avec VITEK® 2 pour les antibiogrammes et le logiciel MYLA® pour l’intégration et l’analyse des données. »
« Des fonctions uniques comme la gestion de la priorisation des tests urgents et le « load and go » continu permettent une plus grande efficacité et de meilleurs résultats, ce qui est essentiel dans la lutte contre l’antibiorésistance » explique Pierre Boulud, Directeur Général Délégué, Opérations Cliniques.
Cet appareil permet une identification des pathogènes plus rapide et plus précise, en utilisant au mieux l’importante base de données d’espèces cliniquement pertinentes dans le but de favoriser un traitement ciblé et plus précoce.
Le lancement commercial est prévu sur certains marchés européens (dont la France) et asiatiques au second semestre 2021 et s’étendra au reste du monde tout au long de 2022. bioMérieux consacre plus de 75% de son budget R&D à la résistance aux antibiotiques et à la gestion raisonnée de ces molécules.

bioMérieux SA

 


EQUIPEMENT DE LABORATOIRE

 

Automatisation des flux de tubes des laboratoires

 

HORIBA Medical annonce la commercialisation mondiale du trieur de tubes « Cube S », automate développé et produit par la société catalane NGNY. L’entreprise, ainsi que tous ses représentants, proposent donc cet instrument à tous les laboratoires partenaires que ce soit pour les paillasses d’hématologie, de chimie clinique ou d’hémostase.
Les principaux services rendus par le Cube S sont le gain de productivité, la traçabilité et l’amélioration des flux de tubes des laboratoires pour, in fine, sécuriser et optimiser l’organisation de la paillasse.
Ce trieur est une machine compacte qui automatise l’identification du tube (sécurité/traçabilité), le tri pré/post-analytique et le stockage des tubes. Positionné sur les paillasses du laboratoire et connecté au système d’information du laboratoire (SIL), il permet un gain de temps substantiel pour le personnel de laboratoire qui aurait dû réaliser ces taches (à faible valeur ajoutée) manuellement.
Grâce à sa cadence élevée (600 tubes/heure), il réalise ces actions très rapidement. Compatible avec la majorité des tubes et portoirs du marché du diagnostic in vitro, ce trieur a la capacité de s’intégrer dans tous les laboratoires, et de trier les tubes vers un nombre de destinations quasiment illimitées. L’ergonomie de son écran tactile permet une utilisation simple et immédiate de l’automate.

HORIBA Medical

 


IMMUNO-HEMATO

 

Test de titrage des anticorps non-ABO entièrement automatisé

 

Immucor propose désormais le test de titrage des anticorps non-ABO entièrement automatisé sur l’instrument NEO Iris®.
Le suivi immuno-hématologique de la femme enceinte inclut la recherche d’anticorps anti-érythrocytaires tout au long de la grossesse. En cas de présence d’anticorps anti-érythrocytaires dans le sang maternel, une identification de leur spécificité est indispensable. Si un anticorps à risque hémolytique fœtal ou néonatal est détecté, sa quantification est obligatoire tout au long de la grossesse notamment par le test de titrage des anticorps anti-érythrocytaires.
Le test de titrage sur l’instrument NEO Iris offre plusieurs avantages :
• une meilleure efficacité comparée aux méthodes manuelles permettant de standardiser la méthode et d’obtenir des résultats reproductibles
• une procédure entièrement automatisée allant de la série de dilution jusqu’à la lecture du titre final par l’instrument
• une amélioration de la précision grâce à la technologie Capture® permettant une meilleure discrimination pour la détection des anticorps spécifiques IgG
• une flexibilité grâce à la disponibilité de plusieurs panels d’hématies.

Immucor


 

INFORMATIQUE DE LABORATOIRE

 

Tableau de bord pour le suivi en temps réel de l’activité

 

 

Il s’agit d’un « tableau de bord » puissant et entièrement paramétrable qui permet de recueillir diverses données à partir de plusieurs sources. Les résultats sont visualisables à travers de graphiques et des tableaux, le but étant de donner aux utilisateurs une vue d’ensemble des indicateurs les plus pertinents pour faciliter la prise de décisions.
Ce module permet d’intégrer les informations provenant de sources de données diverses ; des bases de données SQL Server, Oracle, Firebird ou Progress, jusqu’aux feuilles de calcul Excel, fichiers CSV, JSON, Cubos OLAP, etc.
Intégré ou indépendant, il s’agit d’une application Web capable d’être utilisée à partir de n’importe quel navigateur actuel. Il peut être intégré dans les produits CliniSys | MIPS et toute autre application permettant d’incorporer un formulaire Web, ou indépendamment via un navigateur externe.
Le Dashboard propose à l’utilisateur de nombreux éléments pour l’analyse des informations : des filtres, des graphiques, des diagrammes, de tableaux, des arbres, des images, etc. La visualisation des données est possible depuis des appareils mobiles tels que des téléphones portables ou des tablettes.
Le paramétrage des utilisateurs ainsi que de leurs droits et profils se fait directement dans l’application.

CliniSys | MIPS


 

BIOLOGIE MOLECULAIRE

 

Dépistage Covid par PCR en 20 minutes

 

La PCR en temps réel est la technique la plus sensible et la plus spécifique pour détecter l’ARN viral chez les patients suspectés d’infections. La centralisation des analyses sur plateau technique permet-elle de fournir une réponse de biologie moléculaire en moins de 30 minutes ?
VitaPCR est une plateforme moléculaire basée sur une PCR en temps réel pour une détection moléculaire rapide, directement à partir d’écouvillons nasopharyngés, du SARS-CoV-2 et d’autres virus respiratoires. Le système combine une sensibilité élevée avec une facilité d’utilisation, offrant une précision et des résultats exploitables en seulement 20 minutes, au plus près du besoin.
Le nouveau kit de test PCR rapide SARS-CoV-2 Gen2 réduit la limite de détection à 30 copies/réaction, positionnant le système VitaPCR aux niveaux de sensibilité les plus élevés pour les tests moléculaires rapides.
Le tampon de collecte d’échantillons Gen2 permet un stockage qui préserve les échantillons jusqu’à une semaine à 4 °C. Cela permet aux mêmes échantillons d’être directement utilisés pour le génotypage des variants des échantillons positifs.
Le pack de connexion VitaDataLink prend en charge la norme de messagerie HL7, permettant d’interfacer le VitaPCR avec le système informatique du laboratoire.

A.MENARINI


 

EQUIPEMENT DE LABORATOIRE

 

Prélèvement plus doux et sécurisé

 

Les blessures par piqûre représentent encore aujourd’hui un risque considérable pour le personnel de santé. Elles sont très souvent la cause de maladies infectieuses dans le domaine de la santé publique. Greiner Bio-One complète sa gamme VACUETTE® avec le dispositif de prélèvement sanguin sécurisé EVOPROTECT. Il s’agit d’un produit de sécurité novateur qui répond aux exigences strictes de la directive européenne 2010/32. Un mécanisme de sécurité se déclenche alors que le dispositif est encore dans la veine, protégeant ainsi la personne réalisant le prélèvement sanguin de tout risque de blessure.
Ce mécanisme semi-automatique est activé par simple pression d’un déclencheur placé sur le côté du produit. À l’aide d’un mécanisme à ressort, l’aiguille se retire doucement de la veine, sans intervention supplémentaire de l’utilisateur. Un clic clairement audible indique que le mécanisme a bien été activé. L’aiguille reste irréversiblement enfermée dans le boîtier.
D’autre part, ce dispositif a été conçu pour que le prélèvement sanguin soit le plus agréable possible tant pour le patient que pour l’utilisateur.
Enfin, le même dispositif peut à la fois servir pour un prélèvement sanguin et pour une perfusion de courte durée. Cela évite de devoir réaliser une seconde ponction.

Greiner Bio-One


 

 

 

 

VIE DES SOCIÉTÉS

 

Règlement IVDR : la disponibilité des tests DIV en danger ?

 

 

MedTech Europe, l’association professionnelle européenne de l’industrie des technologies médicales, y compris des diagnostics, des dispositifs médicaux et de la santé numérique, a mené une enquête en juillet 2021 pour recueillir des données auprès des fabricants de DIV sur l’état de ce marché et leur capacité à être certifié selon le nouveau règlement sur les DIV (IVDR (EU) 2017/746) dans les dix mois. L’enquête, qui représente une couverture estimée à 90 % du chiffre d’affaires du marché, a été commandée par le groupe de travail des autorités compétentes en matière de dispositifs médicaux (CAMD) sur le contrôle de la capacité de certification.

Seuls 24 à 61 % des DIV actuels devraient être certifiés
Les résultats montrent qu’au moins 22 % des tests IVD actuels seront abandonnés suite au règlement IVD. En outre, un nombre beaucoup plus important de DIV ne devraient pas recevoir de certification à la date limite du 26 mai 2022 en vertu du nouveau règlement. La perte proportionnelle la plus importante viendra des petits et moyens fabricants, qui fabriquent des produits de niche en plus petits volumes et qui peuvent être plus enclins à faire faillite.
À partir des données de l’enquête, MedTech Europe estime que dans le meilleur des cas, 61 % des DIV actuels seront certifiés d’ici le 26 mai 2022 et que dans le pire des cas, seuls 24 % le seront. Cette marge d’incertitude provient des données montrant que les certificats des organismes notifiés n’avaient pas encore été délivrés pour 88 % des DIV 10 mois avant l’application de l’IVDR. Les DIV qui requièrent un ou plusieurs certificats d’organisme mais qui n’ont pas leur(s) certificat(s) au 27 mai 2022, doivent être retirés du marché de l’UE (les dispositions transitoires existantes ayant une portée limitée).
« La pandémie a montré à l’Europe à quel point les tests médicaux DIV – comme les tests COVID-19 – sont importants pour nos systèmes de santé. Les dirigeants européens doivent agir de manière décisive pour mettre en place les bons éléments dans le système et ensuite donner suffisamment de temps pour permettre à tous les tests médicaux DIV d’être certifiés selon le nouveau règlement DIV. Si ces deux conditions ne sont pas remplies, nous prévoyons la perte d’un grand nombre de diagnostics essentiels pour les patients européens dans toutes les disciplines médicales et classes de risque », a déclaré Serge Bernasconi, PDG de MedTech Europe.


Les organismes de certification, denrées rares
L’enquête montre également que 53 % des fabricants déclarent ne pas être en mesure de signer avec un organisme notifié pour certifier leurs systèmes de gestion de la qualité et leurs DIV. Les PME sont affectées de manière disproportionnée par le manque d’organisme notifié – 64 % des PME n’ont pas de contrat avec ne serait-ce qu’un seul organisme notifié, contre 25 % des grands fabricants qui n’en ont pas. Le nombre d’essais nécessitant un certificat d’organisme notifié est environ 10 fois plus élevé dans le cadre du règlement sur les DIV que dans celui de la directive actuelle.
Si la capacité des organismes notifiés a été citée par les répondants comme une préoccupation majeure, ce n’est pas le seul défi en matière d’infrastructure. 74 % des fabricants qui ont répondu à l’enquête ont signalé des problèmes pour commencer ou terminer la certification.
MedTech Europe a précédemment appelé les décideurs de l’UE à trouver de toute urgence des solutions qui donnent au système réglementaire IVD suffisamment de temps pour être prêt à fonctionner. Toute solution de ce type doit d’abord garantir qu’une infrastructure minimale viable est en place, y compris la désignation d’un nombre suffisant d’organismes notifiés.
Les membres de MedTech Europe sont fermement engagés à se conformer au règlement IVD mais ne pourront le faire que lorsque le nouveau système réglementaire sera opérationnel et le permettra. Cette enquête indique à quel point il est urgent que les décideurs de l’UE prennent des mesures concernant le cadre réglementaire de l’IVDR et l’approche rapide de la date d’application, afin de sauvegarder et de soutenir le diagnostic médical en Europe.

MedTech Europe

 


VIE DES SOCIÉTÉS

 

Publication de l’intérêt du marqueur MDW de Beckman Coulter dans la détection précoce du sepsis aux urgences

 

 

Une étude prospective vient de révéler que la largeur de distribution des monocytes (MDW), associée à la numération différentielle des globules blancs, permet de détecter avec précision le risque de sepsis et d’infection grave lors de la présentation du patient aux urgences, et plus particulièrement chez les patients présentant une faible probabilité de sepsis.
Publiée récemment dans Critical Care, l’étude a analysé 1 517 patients adultes dans les services de soins d’urgence de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (AP HP-Sorbonne Université) à Paris, et de l’Hospital Universitari Germans Trias i Pujol à Badalona, en Espagne.
Elle révèle que des valeurs anormales de MDW, lorsqu’elles sont examinées parallèlement aux paramètres physiologiques standards au moment de la présentation du patient aux urgences, multiplient les risques de sepsis-2 par 5,5 et de sepsis-3 par 7,6. De plus, il a été constaté que la MDW augmente graduellement avec la progression des formes légères d’infection vers le sepsis et qu’elle est la plus élevée chez les patients en choc septique. Ces résultats sont en accord avec deux études nord-américaines récentes, confirmant la solidité et la reproductibilité des performances de la MDW dans différentes populations de patients.
« La détection précoce du sepsis est justifiée pour mettre en place un ensemble de traitements spécifiques ciblés », a déclaré le Dr Pierre Hausfater, professeur de médecine d’urgence à La Sorbonne Université et chercheur principal de l’étude. « Les services d’urgence sont l’un des principaux endroits où les patients septiques peuvent être diagnostiqués et entrer à l’hôpital. Contrairement à la procalcitonine (PCT) et à la protéine C-réactive (CRP), qui ne sont généralement demandées qu’en cas de suspicion clinique d’infection ou de septicémie, la MDW et la numération des globules blancs sont disponibles très tôt dans le cadre d’une formule sanguine complète (FSC) de routine. C’est pourquoi la MDW peut jouer un rôle dans l’amélioration de la FSC pour identifier et classer les patients à risque, sans modifier l’actuel déroulement de l’évaluation clinique initiale. C’est là toute la puissance du nouveau biomarqueur MDW. »
Le biomarqueur de la largeur de distribution des monocytes (MDW) de Beckman Coulter est une mesure quantitative de la variabilité de la morphologie des monocytes. Le MDW a récemment reçu l’agrément pour assister la détection précoce des infections sévères et du risque de sepsis, et est disponible dès aujourd’hui avec les résultats de FSC au début du triage des patients adultes.

D’autres applications à l’étude
Les chercheurs de l’étude ont également proposé le rôle clinique du MDW en tant que test de dépistage systématique du sepsis, où un MDW anormal peut déclencher les tests de bilan du sepsis couramment demandés pour les biomarqueurs inflammatoires PCT ou CRP.
Le test et le dépistage du nouveau biomarqueur hématologique MDW sont disponibles sur les analyseurs hématologiques DxH 900 et DxH 690T de Beckman Coulter dans le cadre d’une FSC.

Beckman Coulter

 


VIE DES SOCIÉTÉS

 

Veracyte finalise l’acquisition d’HalioDx

 

La société californienne de diagnostic génomique d’échelle mondiale Veracyte, Inc. s’est offert HalioDx, renforçant sa présence sur les marchés mondiaux tout en élargissant ses compétences scientifiques et son champ d’application au diagnostic de 8 des 10 principaux cancers en termes d’incidence aux États-Unis.
« Cette importante acquisition est la pièce maîtresse d’une série de décisions et d’acquisitions stratégiques qui, selon nous, vont permettre à Veracyte de matérialiser sa vision qui vise à améliorer le destin de millions de patients atteints de cancers à toutes les étapes de leur parcours de soin » a déclaré Marc Stapley, directeur général de Veracyte. « L’infrastructure et les moyens de production d’HalioDx en Europe combinés à son expertise en immuno-oncologie et ses tests diagnostiques « best-in-class » vont alimenter notre croissance dans le domaine du diagnostic du cancer. »
Tandis que Veracyte souhaite ainsi construire une société leader mondial du diagnostic, HalioDx y voit l’opportunité d’augmenter significativement l’échelle et la portée de ses offres, de continuer à investir dans leurs partenariats avec les entreprises biopharmaceutiques pour mieux comprendre et prédire la réponse des patients à l’immunothérapie, mais aussi de déployer plus efficacement leur plateforme Immunoscore®.
La transaction s’est chiffrée à 260 millions d’euros, soit environ 147 millions d’euros en espèces et 113 millions d’euros en actions. HalioDx est devenue une filiale à 100% de Veracyte.
Les tests de Veracyte sont déjà disponibles pour le diagnostic des patients atteints de cancers du poumon, de la prostate, du sein, de la thyroïde, de la vessie et de fibrose pulmonaire idiopathique. Ses tests de sous-typage du cancer du rein et du lymphome sont en cours de développement, ce dernier en tant que diagnostic compagnon. Grâce à la licence mondiale exclusive de Veracyte sur une plateforme d’instruments de diagnostic de premier ordre, la société est en mesure de fournir ses tests aux patients du monde entier.

Veracyte

 


VIE DES SOCIÉTÉS

 

ELITechGroup acquiert GONOTEC, un acteur majeur du marché de l’osmométrie à point de congélation

 

 

ELITechGroup, leader du marché de la technologie des osmomètres à tension de vapeur, annonce l’acquisition de GONOTEC, un acteur majeur du marché de la technologie des osmomètres à point de congélation. L’achat de la société réunit deux leaders du marché de l’osmométrie, fournissant aux laboratoires une gamme complète d’osmomètres répondant à des besoins spécifiques.
« L’acquisition stratégique de GONOTEC étend les capacités mondiales du Groupe ELITech à fournir des produits innovants aux segments de marché du diagnostic in vitro, de la biotechnologie, de la chimie, de l’environnement, de l’agroalimentaire, de la pharmacie et de la recherche. Avec plus de 90 ans d’innovation combinée, nous avons pour objectif de devenir le numéro un mondial de l’osmométrie », a déclaré Bryce McEuen, vice-président d’ELITechroup Biomedical Systems. « De plus, cette acquisition augmente notre présence géographique et notre capacité à servir les laboratoires avec des niveaux optimisés de support et de prestation. »

ELITech Distribution

 


VIE DES SOCIÉTÉS

 

LumiraDx ouvre une filiale en France

 

La société anglaise LumiraDx a ouvert sa filiale française LumiraDx SAS cet été en région parisienne. Déjà présent dans 90 pays et spécialisé dans les automates de petite cadence ou délocalisés au plus près des patients, LumiraDx commercialise l’automate multiparamétrique Platform, déjà déployé à plus de 15 000 exemplaires en Europe et aux Etats-Unis. Principalement utilisé dans le dépistage de la Covid-19, l’instrument Platform a été développé, à l’origine, pour couvrir un large spectre d’examens en cardiologie, maladies infectieuses et coagulation avec une technologie unique combinant électromagnétique et micro-fluidique.
Cet instrument dispose aujourd’hui d’un panel de tests incluant les tests SARS-CoV-2, D-Dimère et INR, et LumiraDx prépare l’arrivée de tests complémentaires combo, notamment Grippe A/B + Covid, ainsi que VRS + Covid et CRP.
La nouvelle équipe en France est dirigée par Ludovic BAL, qui possède 20 ans d’expérience dans le Diagnostic In Vitro et plus précisément dans la biologie délocalisée, et qui a exercé au sein de sociétés telles que Biosite et Alere et durant les 5 dernières années au poste de Directeur Commercial International de la solution Middleware EBMD pour la société Abbott.

LumiraDx SAS

 


VIE DES SOCIÉTÉS

 

Création de la société DIVAEC : Diagnostic In Vitro – Accompagnement, Expertise, Conseil

 

Après 15 années d’expérience en ventes et marketing dans les domaines de la biologie moléculaire, de la microbiologie et de la biochimie, Magali Milhau se lance en tant que consultante indépendante et fonde la société DIVAEC, partenaire marketing des industries du DIV.
Son but est d’accompagner et de soutenir les PME et les multinationales en prenant en charge certaines missions ventes & marketing, pour lesquelles les sociétés ont un manque de ressources ou simplement un besoin ponctuel.
Avec la double compétence «expertise marketing» et «maîtrise du secteur du Diagnostic In Vitro», DIVAEC propose des prestations sur-mesure qui permettront aux industries du DIV de bénéficier d’un gain de temps précieux et d’une économie financière non négligeable, en externalisant une partie de leurs projets.

 

DIVAEC

 


PROFESSION

 

 

Dédiée au mieux-être, une Maison des Soignants ouvre à Paris

 

 

Le 1er septembre 2021, ouvrait la Maison des soignants, le premier lieu entièrement dédié à l’amélioration du mieux-être des étudiants et professionnels de la santé. Les portes ouvertes organisées la veille proposaient visite des lieux, conférences, stands, rencontres et animations avec de nombreux intervenants et personnalités, sportifs, philosophes, professionnels de la santé, chefs, artistes… Tous associés pour faire connaître ce lieu privilégié, et aider à combattre la souffrance psychologique de ceux qui œuvrent pour la santé des autres.
La santé des soignants et la prévention sont des priorités de la Stratégie nationale de santé 2017-2022. Selon les dernières études initiées par l’association SPS, de nombreux professionnels de la santé présentent un état de vulnérabilité et ont besoin d’être aidés et soutenus, mais ne savent pas où s’adresser. Plus précisément :
• près d’1/4 des soignants présentent, chaque jour, des troubles du sommeil,
• plus d’1/3 ne prennent pas de repas assis,
• ils posent 2 fois moins de journées d’arrêt de travail que le reste de la population,
• 48 % pensent que leur souffrance psychologique pourrait impacter la qualité des soins au point de mettre en danger les patients,
• 85 % ont exprimé un manque de soutien psychologique durant la crise sanitaire et ressentent un mauvais état de santé,
• 74 % souhaitent avoir recours à des Interventions Non Médicamenteuses (INM) (mindfulness, relaxation, hypnose, activité physique…) pour prendre soin d’eux.

Un lieu unique
L’ouverture de la Maison des soignants s’intègre dans la mission de santé publique de SPS. Cet espace exclusivement dédié aux étudiants et professionnels de la santé (médicaux, paramédicaux et autres professionnels au contact de la population) leur permet de :
• se retrouver et échanger, rejoindre une communauté, et ainsi ne pas se sentir seuls,
• se ressourcer, se détendre et prendre soin d’eux,
• se former et s’informer sur le mieux-être.
Dans cet espace de près de 800 m2 situé à deux pas de l’Arc de Triomphe, des professionnels très engagés – tous sélectionnés par le comité scientifique de SPS – proposent : des consultations, des groupes de paroles, des ateliers de ressources et d’actions à la prévention, des formations, des conférences.

La Maison des soignants


PROFESSION

Une chute considérable du nombre de greffes d’organes depuis la pandémie

Selon une nouvelle étude publiée le 31 août 2021 dans Lancet Public Health, portant sur 22 pays comprenant la plupart des pays européens et représentant environ 70 % de l’activité de greffe mondiale, le nombre de transplantations d’organes solides réalisées lors de la première vague de la pandémie en 2020 a chuté de 31 % par rapport à l’année précédente et de plus de 15 % sur l’ensemble de l’année 2020. Ce travail, sans précédent, qui évalue avec précision comment la Covid-19 a impacté tout un pan de la médecine, a été conduit par le professeur Alexandre Loupy et le docteur Olivier Aubert (Université de Paris, Hôpital Necker), tous les deux également chercheurs Inserm (Paris Transplant Group).
Au début de la crise sanitaire de la Covid-19, les responsables des programmes de transplantation d’organes ont fait part de leurs préoccupations concernant la poursuite de l’activité de greffe d’organes solides durant l’épidémie. Les recommandations ont donc été de ne maintenir dans la plupart des pays dans le monde que les transplantations urgentes, notamment les greffes de cœur et de foie, quand l’organisation hospitalière le permettait, mais aucune étude d’impact mondiale de la Covid-19 n’avait été réalisée.
Celle-ci a révélé une diminution globale de l’activité de greffe mais aussi d’importantes variations, l’activité de transplantation ayant chuté de plus de 90 % dans certains pays. Selon des calculs de modélisation statistiques, cela correspondait à la perte de plus de 48 000 années de vie pour les patients.
Parallèlement l’étude montre que certains pays ont réussi à maintenir le rythme des procédures de transplantation tandis que dans certaines régions, les transplantations de reins et de foies de donneurs vivants ont complétement cessé. Ces résultats incitent à une analyse plus approfondie au niveau régional, national et mondial pour expliquer ces disparités. Par exemple, la transplantation rénale a connu la plus forte réduction dans presque tous les pays en 2020 par rapport à 2019 et plus précisément les transplantations de donneurs vivants ont nettement diminué (reins : -40 % ; foie : -33 %).
Selon le Dr Olivier Aubert, « la première vague de Covid-19 a eu un impact dévastateur sur le nombre de transplantations dans de nombreux pays, affectant les listes d’attente des patients et entraînant malheureusement une perte substantielle de vies humaines. […] Comprendre comment les différents pays et systèmes de santé ont répondu aux défis liés à la Covid-19 peut faciliter l’amélioration de la préparation à une pandémie et la façon de maintenir en toute sécurité les programmes de transplantation pour fournir des procédures de sauvetage aux patients », conclut le Dr Olivier Aubert.

AUBERT O et al., COVID-19 pandemic and worldwide organ transplantation: a population-based study, Lancet Public Health, 2021; online, doi:10.1016/S2468-2667(21)00200-0


SCIENCES

Accroître la précision de la détection précoce du cancer de l’ovaire

Un test sanguin en cours de développement dans le Queensland pourrait aider à réduire le taux de mortalité élevé par cancer de l’ovaire en améliorant considérablement la précision de la détection précoce.
Ce test aurait détecté avec succès plus de 90 % des cancers de l’ovaire précoces, contre 50 % pour les méthodes actuelles. Selon le chef de projet, le professeur agrégé Carlos Salomon Gallo, les résultats validés chez 500 patients sont extrêmement encourageants et suggèrent que ce test pourrait être utilisé en première intention pour le dépistage de la population : « Notre recherche vise à parvenir à une identification rapide du cancer de l’ovaire lors des premier et deuxième stades de formation, où les lacunes actuelles de détection sont évidentes. »
Ce test cible les exosomes, qui parcourent de longues distances par la circulation et ont la capacité extraordinaire de « capturer un instantané » de ce qui se passe à l’intérieur des organes. « En mesurant ces biomarqueurs, nous espérons pouvoir identifier si les femmes ont un cancer de l’ovaire à un stade précoce grâce à un simple test sanguin. »
Le projet a reçu 2,7 millions de dollars du Medical Research Future Fund (MRFF) du gouvernement australien pour valider la méthode dans une plus grande cohorte de patients et pour la mise en œuvre clinique.
Des travaux complémentaires sont prévus avec l’University College de Londres pour évaluer le test avec les données du plus grand essai de dépistage du cancer de l’ovaire au monde. « Nous aurons accès à des échantillons prélevés entre un et cinq ans avant le diagnostic de cancer de l’ovaire et déterminerons à quel point notre test peut identifier ces femmes précocément », a déclaré le Dr Salomon Gallo.

Université du Queensland


SCIENCES

Covid-19 : vers un test de contagiosité et de risque de forme sévère

Cellules infectées par le SARS-CoV-2 © Sébastien Eymieux et Philippe Roingeard, Inserm – Univ Tours

Une étude française montre que la mesure de la réponse antivirale interféron de type I (IFN-I) au niveau nasal pourrait être utilisée pour aider à l’identification des patients à risque de transmission du virus de la Covid-19. Cette mesure de l’IFN-I, réalisée grâce à une technique innovante à partir du même écouvillon que celui utilisé pour le dépistage du SARS-CoV-2, permettrait également d’identifier les patients à risque de développer une forme grave de la Covid-19.
En mai 2020, l’absence de détection dans le sang d’IFN-I a été mise en évidence chez environ 20 % des patients en réanimation pour une forme grave de la Covid-19. Ce défaut pouvait notamment être expliqué par la présence d’auto-anticorps, qui allaient empêcher son action antivirale.
A la suite de ces travaux, des services cliniques des HCL et du CHU de St Etienne, aidés de chercheurs de nombreux organismes, ont caractérisé la réponse IFN-I anti-SARS-CoV-2 chez des patients présentant des manifestations légères de la Covid-19, ainsi que chez des patients présentant des formes graves, admis en réanimation.

L’interféron, nouveau marqueur de contagiosité du SARS-CoV-2
Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont mesuré la réponse IFN-I, à partir du même écouvillon que celui utilisé pour le dépistage du SARS-CoV-2 grâce au système PCR multiplex BIOFIRE® FILMARRAY® de bioMérieux. Selon les résultats, chez les sujets présentant des formes légères, la réponse IFN-I nasale était proportionnelle à la quantité de virus, elle-même liée au risque de transmission. La mesure de la réponse IFN-I nasale pourrait donc être utilisée comme marqueur d’une infection active. Ce test pourrait aider à l’identification rapide des patients à risque de transmission, afin d’adapter les mesures de quarantaine.

Prédire les patients à risque de forme sévère
D’autre part, chez des patients possédant des auto-anticorps anti-IFN-I en réanimation pour une forme sévère de la Covid-19, une absence de réponse IFN-I a été mise en évidence dans les prélèvements nasaux qui contenaient pourtant de grandes quantités de particules virales. Ces résultats ont été confirmés dans un modèle mimant en laboratoire ce qui se passe au niveau de l’épithélium nasal (développé par l’équipe VirPath) : les auto-anticorps anti IFN-I sont capables d’inhiber l’action antivirale de ces molécules, entrainant une réplication virale importante et une perte de l’intégrité physiologique des épithéliums cultivés in vitro.
La mesure de la réponse IFN-I au niveau nasal et l’évaluation de la présence d’auto-anticorps dans le sang pourraient ainsi être utilisées pour aider à stratifier les patients et ce, dès le début de l’infection, au moment de l’écouvillonnage pour le dépistage standard du SARS-CoV-2.

LOPEZ J et al., Early nasal type I IFN immunity against SARS-CoV-2 is compromised in patients with autoantibodies against type I IFNs, J Exp Med, 2021; 218(10):e20211211


SCIENCES

Un capteur capable de tester rapidement l’antibiorésistance

Des chercheurs de l’Université de Colombie-Britannique ont mis au point une méthode de surveillance des réponses bactériennes aux antibiotiques dans les établissements de santé qui ouvre la porte à une antibiothérapie personnalisée pour les patients.
À l’aide de la technologie de détection par micro-ondes, le professeur Mohammad Zarifi de l’UBC Okanagan et son équipe du laboratoire Okanagan Microelectronics and Gigahertz Applications (OMEGA) ont développé un capteur micro-ondes à faible coût, sans contact, portable et réutilisable qui agit comme un outil d’évaluation rapide et fiable pour mesurer la résistance aux antibiotiques.
Ce capteur a été développé pour lutter contre les inconvénients des tests de sensibilité aux antibiotiques (AST) actuels, car il réduit le temps et les coûts nécessaires pour effectuer le test, tout en augmentant la portabilité de l’AST.
« De nombreux types de bactéries évoluent en permanence pour développer une résistance aux antibiotiques. Il s’agit d’un problème urgent pour les hôpitaux du monde entier, alors que la technologie des capteurs et du diagnostic a mis du temps à s’adapter », explique Zarifi, qui enseigne à la School of Engineering.
Coûteuses, les pratiques AST existantes, peuvent prendre jusqu’à 48 heures pour traiter les résultats. Le nouveau capteur, développé par l’équipe de l’UBC, peut différencier les variations de croissance bactérienne avant que des indices visibles ne soient évidents. Par conséquent, le dosage ou le type d’antibiotiques peut être ajusté pour lutter contre l’infection bactérienne spécifique.
La prochaine phase de développement vise à intégrer des algorithmes d’IA à ce dispositif de détection pour développer des capteurs intelligents, ce qui constituerait un grand pas vers une antibiothérapie personnalisée.

JAIN MC et al., Rapid and real-time monitoring of bacterial growth against antibiotics in solid growth medium using a contactless planar microwave resonator sensor, Scientific Reports, 2021; 11:14775


MANIFESTATIONS

Retrouvez dans Spectra Diagnostic N°16 :

BOURSE & BIOTECHS
L’innovation passe par les fusions & acquisitions pour les géants pharmaceutiques
Sophie DE CANNIERE, Arsia AMIR-ASLANI

QUALITÉ
Répondre au défi organisationnel du déploiement d’un parc important d’automates de biologie délocalisée
Nathalie CANES, Nils KUSTER, Camille BOUTIN, Audrey TOURRE, Jean-Philippe POUILLES, Pascale HOARAU, Jean-Paul CRISTOL

LABORATOIRE PRATIQUE
Accréditation des EBMD : un exemple hors les murs de mesure de la charge virale C
André-Jean REMY, Sébastien FONTAINE

CAS BIOCLINIQUES
Anomalies de nombre des plaquettes : le frottis sanguin toujours d’actualité
Marielle IGALA, Léonard KOUEGNIGAN RERAMBIAH, Léonie Esther LEDAGA LENTOMBO, Josaphat IBA BA, Jean Bruno BOGUIKOUMA

CAS BIOCLINIQUES
Infection de la hanche due à Mycobacterium szulgai, une pathologie rare
Patrice BOUREE, Olivier FOGEL, Nicolas VEZIRIS, Dorsaf SLAMA, Maxime CORRE, Camélia FRANTZ, Etienne CONAVI, Luc EYROLLE, Dominique SALMON

TECHNOLOGIE APPLIQUÉE
Valeurs de référence du bilan de thrombophilie chez l’adulte marocain en bonne santé
Fatine HIDKI, Hanaa BENCHAREF, Sara ATFAOUI, Bouchra OUKKACHE