ANALYSEURS
Nouvel instrument de dépistage néonatal de l’hémoglobine
Sebia CAPILLARYS 3 DBS est la dernière génération d’instrument dédié au dépistage de l’hémoglobine chez le nouveau-né, offrant un flux de travail fluide et d’excellentes caractéristiques analytiques. Il permet une traçabilité complète des échantillons, de leur collecte à l’obtention du résultat.
Il assure le dépistage des hémoglobinopathies chez le nouveau-né.
La haute résolution de l’électrophorèse capillaire, couplée aux performances excellentes de l’instrument CAPILLARYS 3 DBS, permet une visualisation simple et rapide de l’hémoglobine Bart ce qui simplifie l’interprétation et le rendu des résultats.
Les bénéfices de l’instrument :
• Haute cadence analytique : 70 échantillons/h
• Grande capacité de chargement : jusqu’à 8 microplaques de 96 puits installées à bord
• Traçabilité complète de l’échantillon du poinçonnement jusqu’au résultat
• Traçabilité et gestion automatisée des réactifs embarqués par puces RFID
• Excellente résolution
• Identification automatique présomptive des profils.
ANALYSEURS
Système d’immuno-analyses complet et compact
Tosoh ouvre de nouvelles perspectives pour la réalisation des immuno-analyses avec le lancement de son nouvel automate : l’AIA®-CL300. Ce système très compact, « The Small Giant », offre de hautes fonctionnalités pour répondre à des besoins spécifiques et améliorer l’efficacité des laboratoires.
Ce système hérite de la haute technologie de la gamme AIA®-CL de Tosoh, reconnue pour sa fiabilité, sa simplicité d’utilisation et ses performances analytiques remarquables. L’association de la chimiluminescence et du test unitaire breveté Tosoh avec une réaction en deux étapes, offre des limites de détection, de sensibilité et de stabilité inégalées, sans aucune interférence avec la biotine ou les Ac anti-streptavidine.
Voici quelques exemples des performances de l’AIA®-CL300 :
• Limite de détection de la Troponine I : 1,61 pg/mL avec un coefficient de variation de 10 % à 5,55 pg/mL
• Limite de détection du PSA : 0,0011 ng/mL
• Sensibilité fonctionnelle de la TSH (avec un coefficient de variation de 20 %) : 0,023 μUI/mL
Les différents tests sont réalisés simultanément, et ce, en seulement 15 minutes, à l’exception de la Vitamine D (35 minutes) et de la B12 et des Folates (25 minutes).
De plus, cet appareil est conçu pour produire des résultats fiables 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, avec un minimum de manipulation grâce à une interface intuitive et à des opérations de maintenance simples et limitées. Le relissage de la calibration usine est stable pendant 90 jours pour tous les tests, et les dilutions et prétraitements se font automatiquement. Chaque cupule (twin cup) est équipée d’un code QR® pour une identification et une traçabilité parfaite de tous les réactifs. Chaque test unitaire lyophilisé est automatiquement reconstitué à bord de l’automate au moment du prélèvement de l’échantillon.
Des tests de routine aux pathologies spécifiques en passant par les cas d’urgence, cet automate puissant est parfait pour les laboratoires en constante évolution qui cherchent à améliorer leur efficacité et leur précision.
EQUIPEMENT DE LABORATOIRE
Nouvelle seringue à gaz du sang par aspiration
La société Radiometer propose la safePICO A : cette seringue vient compléter la gamme safePICO destinée à minimiser les erreurs préanalytiques afin d’obtenir des résultats de gaz du sang fiables :
• La bille d’agitation intégrée et l’agitation automatique améliorent la qualité d’analyse grâce à un mélange standardisé couplé avec les séries ABL90 et ABL800 FLEX, sans provoquer d’hémolyse.
• Grâce à l’homogénéisation standardisée, les résultats de tHb sont précis et stables pendant 30 minutes.
• L’héparine sèche et équilibrée en électrolytes, conçue de manière unique, réduit le risque de caillots, de biais sur les électrolytes et de dilution de l’échantillon.
Elle apporte également une évolution en terme d’épargne sanguine ainsi que dans la recherche d’une sécurité optimale de l’utilisateur en réduisant le risque d’AES :
• Le bouchon safeTIPCAP ventilé permet d’évacuer les bulles d’air, de sceller l’échantillon immédiatement après le prélèvement, de réduire le risque de contact avec le sang du patient, depuis le prélèvement jusqu’à l’analyse, lorsqu’il est utilisé couplé avec les analyseurs ABL.
• L’arrêt du piston, fonction de protection qui permet d’assurer son maintien dans le corps de la seringue en empêchant toute exposition accidentelle au sang.
• La marque 0,7 mL affiche clairement la quantité minimale de sang nécessaire pour mesurer tous les paramètres disponibles sur les analyseurs à gaz du sang Radiometer.
INFORMATIQUE DE LABORATOIRE
Nouvelle version pour l’importation automatique des catalogues LCSD
Inlog lance en juillet 2023 la version V7.1.0 d’EdgeSuite. Cette version apporte de nouvelles fonctionnalités très attendues, dont l’importation automatique des catalogues LCSD (Laboratory Code Set Distribution).
L’intégration de cette fonctionnalité dans Edgelab est une avancée significative pour les laboratoires qui pourront intégrer automatiquement les catalogues de leurs sous-traitants au format HL7 IHE LCSD, simplifiant ainsi la gestion des codes et des conditions de prélèvement.
Cette fonctionnalité présente plusieurs avantages essentiels, et offre ainsi :
• un gain de temps considérable sur la saisie manuelle des données,
• la garantie du niveau accru de sécurité dans le respect des normes de format HL7 IHE LCSD,
• le respect des exigences de confidentialité des laboratoires,
• la mise à jour en temps réel des données du catalogue (limitation du risque d’erreurs dues à la saisie manuelle, cohérence et exactitude des données).
INFORMATIQUE DE LABORATOIRE
Nouvelle suite informatique complète
Dedalus Group, fournisseur de solutions logicielles pour les soins de santé et le diagnostic en Europe, a lancé sa suite InVitro premium et globale à EuroMedLab – WorldLab 2023, dans le cadre de sa stratégie d’expansion internationale.
Véritable pilier, la Suite InVitro porte les derniers systèmes d’information de laboratoire, d’anatomopathologie et de génétique à un niveau mondial. Grâce à une précision accrue, à une obtention plus rapide des résultats, à une médecine plus individualisée et à une collaboration plus fluide, cette suite complète doit accompagner efficacement les professionnels de santé afin d’obtenir des résultats de qualité supérieure pour les patients.
Selon Marlen Suller, directrice de la Business Unit In Vitro Diagnostics de Dedalus. « Il s’agit d’un moment décisif pour Dedalus, qui élargit ainsi son offre pour de nouveaux pays et de nouveaux marchés. Nous sommes convaincus que notre nouvelle marque nous permettra de mieux accompagner nos clients, de nous saisir de nouvelles opportunités et de stimuler une croissance durable au niveau international. »
Cette suite logicielle est conçue pour répondre aux besoins d’interopérabilité et d’échange de données, afin de constituer un ensemble de solutions à la hauteur des exigences d’un environnement moderne de diagnostic médical.
Le portefeuille en IVD de Dedalus, référence sur le marché européen, offre une gamme complète de solutions de pathologie clinique, de pathologie anatomique, de pathologie numérique et de génétique, ainsi que des logiciels de compte rendus, de management de la qualité et de middleware, permettant des diagnostics efficaces dans plus de 5700 laboratoires à travers le monde.
Inlog renforce son pôle Qualité avec les acquisitions de Viskali et Ubilab
En mai, le groupe Inlog, dirigé par D. Kalfon, réalise à la suite 2 opérations de croissance externe devenant ainsi un leader dans le management de qualité pour les laboratoires de biologie médicale.
Les acquisitions des sociétés Viskali et Ubilab viennent compléter son offre Sapanet. Au-delà des 3 millions d’euros de revenus récurrents additionnels pour Inlog, ces 2 éditeurs lyonnais jouissant d’une forte réputation apportent leur expertise via des modules complémentaires en web : manuel de prélèvement, serveur de résultats, etc. Cet apport permet désormais à Inlog de proposer une offre très large à ses clients tant publics que privés. Les équipes dirigeantes de Viskali et Ubilab participent activement aux prochaines étapes du développement et réinvestissent au niveau du groupe.
Abénex, actionnaire majoritaire qui avait organisé la sortie d’Inlog du groupe américain Haemonetics, soutient activement ces deux opérations.
« Il était important de renforcer le pôle Qualité d’Inlog. Nous sommes très heureux d’accueillir les équipes de Viskali et Ubilab qui viennent enrichir nos compétences techniques et confirmer la position d’Inlog par la complémentarité de leur clientèle, notamment dans le secteur privé » commente David Kalfon, Président du Groupe Inlog.
Patrick Vallet et Christophe Dubernet de Bosq, respectivement co-fondateurs de Viskali et d’Ubilab, ajoutent : « Nous sommes ravis de rejoindre le Groupe Inlog aux côtés d’Abénex pour poursuivre la croissance engagée et mettre à disposition notre savoir-faire sur le métier de la qualité. »
Le groupe Inlog compte désormais environ 70 collaborateurs et génère environ 12 millions d’euros de CA à travers les BU Sang, Laboratoire et Qualité, soit un quasi doublement de taille depuis l’entrée d’Abénex en septembre 2020.
Ségur V1-V2
Parallèlement à ces fusions, et après le passage avec succès en vague 1 de la majorité de ses clients, Inlog premier éditeur certifié Ségur V1, travaille aujourd’hui en étroite collaboration avec l’ANS, la DNS et un consortium d’éditeurs afin de délimiter le périmètre de la vague 2.
Cette deuxième vague ambitionne notamment d’améliorer l’accès à l’information médicale, la sécurité des logiciels et les usages clés.
bioMérieux : nouvelle gouvernance à deux têtes
bioMérieux fait évoluer sa gouvernance. Depuis le 1er juillet 2023, Alexandre Mérieux est devenu Président Exécutif, et Pierre Boulud a été nommé Directeur Général.
Sur proposition d’Alexandre Mérieux, PDG, le Conseil d’administration (CA) de bioMérieux a validé ces deux nominations. Pierre Boulud est membre du Comité de Direction depuis sept ans dont trois en tant que DG Délégué.
Avec cette évolution de gouvernance, qui dissocie les fonctions de Président et de Directeur Général, Pierre Boulud dirigera le Comité de Direction de bioMérieux pour mettre en œuvre la stratégie de l’entreprise dans toutes ses dimensions.
Face aux fortes évolutions du secteur mondial de la santé, Alexandre Mérieux se concentrera ainsi sur les enjeux essentiels de stratégie générale. En tant que Président Exécutif avec des pouvoirs étendus, il continuera d’assurer la présidence du CA dont la mission est notamment de définir et de valider la stratégie du Groupe. En collaboration avec Pierre Boulud, il participera en outre à la définition des orientations en matière de Responsabilité Sociale et Environnementale et d’innovation ainsi qu’au recrutement des principaux cadres dirigeants.
Alexandre Mérieux a commenté : « Après avoir assuré pendant neuf ans le rôle de Directeur Général de bioMérieux, je suis heureux de voir Pierre Boulud me succéder à cette fonction. Pierre a fortement contribué au développement de la société depuis sept ans et a toute ma confiance pour conduire les équipes et renforcer le rôle de leader de bioMérieux dans le diagnostic des maladies infectieuses. Je me réjouis de poursuivre notre étroite collaboration dans la conduite de bioMérieux. »
Pierre Boulud a déclaré : « Je suis très honoré de la confiance que me témoignent Alexandre Mérieux et le Conseil d’administration de bioMérieux et enthousiaste à l’idée de mener plus loin encore l’engagement mondial de l’entreprise et de tous ses collaborateurs dans notre mission commune de santé publique ».
Ayant rejoint bioMérieux en 2005, Alexandre Mérieux devient DG, avant d’être nommé PDG par le CA fin 2017. Il est par ailleurs Vice-Président de l’Institut Mérieux depuis décembre 2008 et Président du CA de Mérieux NutriSciences (société spécialisée dans la sécurité et la qualité des aliments, détenue à 70 % par l’Institut Mérieux) depuis septembre 2013.
De son côté, après un parcours au Boston Consulting Group puis chez Ipsen, Pierre Boulud a intégré bioMérieux en novembre 2016, comme membre du Comité de Direction en charge de la Région Asie-Pacifique. En mars 2020, il prend la Direction des Opérations Cliniques et est nommé DG Délégué de bioMérieux.
Pierre Boulud est par ailleurs membre du CA de MedTech Europe.
M2care, la filiale de Mérieux Développement qui soutient l’entreprenariat HealthTech
M2care, acteur de l’innovation des technologies de la santé, dévoile sa nouvelle stratégie de venture studio pour détecter des projets technologiques de startups innovantes et financer les tous premiers stades de leur développement. Fondé en 2017 à l’initiative de Mérieux Développement, filiale de l’Institut Mérieux spécialisée dans l’investissement en santé, M2care a l’ambition de renforcer l’innovation technologique en santé au niveau européen.
Après s’être déployé lors de sa création autour d’un modèle d’accélérateur et de services aux entreprises de la santé, M2care évolue pour adopter un modèle de venture studio. Sa mission consiste désormais à accompagner très en amont, et à financer, les tous premiers stades de startups de la HealthTech travaillant sur des solutions innovantes pour le secteur médical (dispositifs médicaux, outils diagnostiques, outils de santé numériques).
M2care compte parmi ses actionnaires de référence l’Institut Mérieux, le CEA Investissement et UI Investissement.
Une feuille de route ambitieuse et une première réalisation
Pour assumer ses ambitions, la venture a ouvert une levée de fonds de 25 millions d’euros et prévoit de créer deux startups par an sur les cinq prochaines années. En octobre 2022, M2care a réalisé son premier investissement dans un projet au stade d’amorçage : les fondateurs de cette société française ont bénéficié de l’appui de M2care sur toutes les phases du développement de leur projet d’application basée sur l’IA pour le diagnostic précoce du sepsis.
En plus de l’accompagnement, ce nouvel acteur contribue à leur financement en prenant des parts en capital, à travers son véhicule d’investissement « V4Health ».
Chaque année, l’équipe source et analyse près de 400 projets pour ensuite effectuer une sélection drastique en analysant de nombreux critères (scientifiques, technologiques, industriels, règlementaires et commerciaux). Après un accompagnement étroit des startups sur les premières étapes de structuration, M2care recrute progressivement une équipe sur-mesure pour suivre les développements au long cours, et mener les projets jusqu’à leur mise sur le marché.
Pour ce faire, M2care peut s’appuyer sur son vaste réseau et sa connaissance de l’écosystème européen et de la recherche en santé (experts, académiques, hôpitaux, fonds de capital-risque, grands groupes industriels, etc.). Ainsi, il est capable d’identifier des projets à potentiel, d’anticiper les défis et de réduire en amont les risques potentiels : définition de la stratégie et du business développement, design du protocole d’étude clinique, anticipation des contraintes règlementaires, aspects de propriété intellectuelle, etc.
« Nous sommes des entrepreneurs expérimentés à l’écoute d’entrepreneurs en devenir, » explique Florence Thueux, Présidente Directrice Générale de M2care. « Notre expertise unique s’appuie sur des compétences pluridisciplinaires et une excellente connaissance des réseaux en santé qui peuvent soutenir, aider, et encourager ces porteurs de nouvelles innovations technologiques. Nous intervenons à chaque étape de structuration de leur projet pour faire éclore et grandir les idées les plus prometteuses pour l’avenir de la santé ».
Validation scientifique de Ziwig Endotest® comme outil diagnostique de l’endométriose
Ziwig, biotech française, précurseur dans l’analyse de l’ARN salivaire, a vu son Ziwig Endotest® validé comme outil diagnostique pour l’endométriose, par une étude publiée dans la prestigieuse revue scientifique du New England Journal of Medicine (1).
Les résultats publiés confirment la performance et la reproductibilité de ce test, avec une sensibilité et une spécificité supérieures à 95 %, ce qui en fait le seul outil diagnostique non invasif dont l’efficacité est incontestable et qui constitue une alternative à la chirurgie. Il s’agit d’« une révolution dans le diagnostic, aux perspectives formidables pour les patientes » a déclaré le professeur Horace Roman, fondateur de l’IfemEndo Bordeaux.
En outre, la démonstration par cette étude de l’efficacité de la combinaison du séquençage de nouvelle génération et de l’Intelligence Artificielle (IA) annonce l’avènement prochain de nouveaux outils non invasifs permettant de prédire la réponse aux traitements, de définir les différents phénotypes biologiques de la maladie, et d’améliorer l’efficacité du triage diagnostique par imagerie.
« Faire le diagnostic précoce de l’endométriose permet d’identifier cette cause d’infertilité et d’adapter rapidement la prise en charge » souligne le professeur Samir Hamamah, auteur du premier rapport sur les causes d’infertilité (2) commandé par le Ministère de la Santé, chef du Service de biologie de la reproduction au CHU de Montpellier.
Ziwig Endotest® est actuellement disponible en Suisse, au Royaume-Uni, en Italie, Allemagne, Suède, Norvège, Danemark, Islande, Lithuanie, Lettonie, Estonie, Arabie Saoudite, Émirats Arabes Unis. Il le sera très prochainement en Hongrie, en Belgique, au Luxembourg, au Koweït, au Qatar et en Israël. Il est remboursé en Suisse.
En France, Ziwig travaille en étroite collaboration avec les autorités sanitaires pour rendre ce test disponible pour les professionnels de santé et les patientes avant la fin de l’année 2023.
« Il est grand temps qu’un outil révolutionnaire et simple d’utilisation soit enfin disponible pour les millions de femmes atteintes d’endométriose (…) afin de préserver leur fertilité et leur qualité de vie » rappelle Priscilla Saracco, Patiente Experte Endomind.
Le Syndicat des biologistes renouvelle ses instances
Les adhérents du Syndicat des biologistes (SDBIO) ont élu les membres du Conseil d’administration pour un mandat de trois ans. Le nouveau Conseil s’est réuni pour la première fois le mardi 13 juin afin de procéder à l’élection de son Président et du Bureau national.
• Le Dr François Blanchecotte a été reconduit à l’unanimité à la tête du syndicat pour un nouveau mandat de 3 ans.
• Le Bureau national est quant à lui composé, en plus du Président, de 20 membres, tous biologistes libéraux : Emmanuelle Berlier ; Jean Canarelli ; Candice Catillon ; Gilles Defrance ; Bruno Devie ; Henri-Pierre Doermann ; Éric Flatin ; Olivier Garnier ; Bruno Gauthier ; Caroline Gutsmuth ; Thomas Hottier ; Géraldine Jacob ; Laurent Kbaier ; Frédéric Lahiani ; Boris Loquet ; Frédérique de Monbrison ; Jovana Moularde ; Jean-Louis Pons ; Jean Michel Réal ; et Nicolas Roquigny.
« Le SDBIO se félicite de constater que ces élections ont été marquées par un net regain de mobilisation et de volonté d’engagement des biologistes libéraux adhérents du SDBIO. Avec un leitmotiv : la défense et le développement de la profession alors que celle-ci fait aujourd’hui face à des enjeux majeurs en matière de missions, de place dans le système de santé et de modèle économique. Le SDBIO est également heureux de constater la féminisation et le rajeunissement de ses élus. »
Pour le Syngev, le modèle des réseaux vétérinaires enfin reconnu
Alors que les adhérents du Syndicat des groupes d’exercice vétérinaire (Syngev, qui compte notamment Argos Vétérinaire, Anicura, IVC Evidensia, Mon Véto, Qovetia et VetPartners) ont fait l’objet de multiples attaques au cours des dernières années, le Conseil d’Etat a finalement reconnu le droit d’exercer au sein d’un réseau vétérinaire. Le Syngev salue cette décision qui vient clore une période d’incertitude sur l’avenir de la profession et ouvre la voie au développement pérenne des réseaux dans l’Hexagone.
Attendue de longue date, la décision rendue par le Conseil d’Etat à la suite des recours portés par plusieurs membres du Syngev constitue un tournant attendu pour les réseaux vétérinaires et leurs équipes. La plus haute juridiction administrative du pays dispose clairement que l’adhésion d’un établissement vétérinaire à un réseau ne porte nullement atteinte aux règles déontologiques de la profession, comme l’avait précédemment souligné la Commission européenne dans le cadre d’une lettre de mise en demeure de la France à l’été 2021.
Dans son arrêt, à la lueur du Code Rural, le Conseil d’Etat confirme la condition selon laquelle les vétérinaires en exercice doivent posséder plus de 50% des droits de vote. Par ailleurs, le Conseil d’Etat précise la notion d’actionnaire direct ou indirect, annulant ainsi l’interprétation de l’Ordre national des Vétérinaires. Les activités annexes sont par ailleurs jugées parfaitement compatibles avec l’actionnariat des cliniques vétérinaires.
L’arrêt du Conseil d’Etat clarifie également le cadre de la gouvernance des cliniques. Le Syngev regrette que les radiations des établissements visés par une procédure soient confirmées et fondées sur cet unique motif. Cela donne cependant l’opportunité à l’Ordre national des Vétérinaires ainsi qu’aux réseaux de cliniques vétérinaires de travailler conjointement sur l’élaboration de nouvelles règles définissant la gouvernance des sociétés vétérinaires appartenant à un groupe.
Désormais, le Syngev va pouvoir se consacrer pleinement à sa mission d’accompagner le développement de l’exercice vétérinaire en réseau. Aujourd’hui, 20 % des vétérinaires français ont fait ce choix, et le mouvement se poursuit. La profession se modernise et se rajeunit, et les nouveaux praticiens expriment des attentes nouvelles : accès à du matériel de pointe, formation tout au long de la vie, équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, flexibilité du temps de travail, collaboration avec leurs pairs… Pour répondre à ces nouveaux besoins, les cliniques doivent réaliser d’importants investissements dans la formation et le matériel médical, auxquels l’appui des réseaux contribue fortement.
Le développement des réseaux vétérinaires favorise l’accès à une médecine animale de pointe et de proximité et contribue à garantir la continuité des soins sur l’ensemble du territoire, notamment lors des gardes les soirs et les week-ends.
Le microbiote digestif influence la réponse immunitaire antitumorale après une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques
L’allogreffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH) est un des traitements curatifs des cancers hématologiques. Malgré son efficacité, la rechute de ces hémopathies malignes reste la première cause de décès dans les cinq ans qui suivent une allogreffe.
En 2017, l’étude ALLOZITHRO, promue par l’APHP, a mis en évidence une augmentation du risque de rechute des hémopathies malignes après une allogreffe de CSH chez des patients recevant de l’azithromycine, antibiotique de type macrolide.
Une équipe de recherche a alors étudié des échantillons de selles et de sang collectés prospectivement chez 55 patients afin d’étudier l’effet de cet antibiotique sur le microbiote digestif et donc possiblement sur la réponse immunitaire anti-tumorale.
Les échantillons de selles des patients ont été conservés grâce aux collections d’échantillons biologiques du Pr Jérôme Le Goff (service de Virologie, hôpital Saint-Louis, AP-HP) et à la collection nationale de ressources biologiques Cryostem, dédiées aux complications post-allogreffes. Leur étude a montré qu’il est possible de classer les populations bactériennes composant le microbiote digestif de ces patients allogreffés et recevant de l’azithromycine ou un placebo en quatre ensembles distincts, avec des compositions bactériennes spécifiques, appelés « entérotypes ». Ces entérotypes peuvent alors être associés soit à la rechute soit à la rémission complète un an après la greffe.
Il a été ensuite démontré qu’au sein de ces entérotypes, certaines espèces bactériennes étaient spécifiquement associées à une signature métabolique et immunitaire particulière. Ainsi, les patients de l’entérotype 2 étaient en rémission complète dans 95 % des cas, avec un effet protecteur d’un taxon de Bacteroides et de Prevotella. A l’inverse, la présence de Bacteroides affiliés à l’espèce fragilis (Bfra) était liée à un sur-risque de rechute. La présence de ces bactéries Bfra est non seulement associée à une signature métabolique et à des espèces virales spécifiques dans les selles, mais également à des métabolites bactériens et à un profil immunitaire spécifiques dans le sang. Ainsi, les patients porteurs de Bfra présentaient une proportion plus importante de lymphocytes T épuisés. Ces cellules immunitaires, initialement capables de reconnaître et détruire des cellules cancéreuses, expriment dans ce contexte des marqueurs particuliers (TIGIT, PD1 et TOX) qui réduisent leur capacité à développer une réponse antitumorale efficace après une allogreffe de CSH.
Ainsi, les communautés microbienne et virale du microbiote digestif peuvent être influencées par la prise d’un antibiotique comme l’azithromycine, ce qui peut impacter directement la capacité du système immunitaire à lutter efficacement contre des cellules cancéreuses. Ces données ouvrent la voie vers des thérapies visant à moduler la composition du microbiote digestif pour la prévention des rechutes après une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques.
VALLET N et al., Cell Host & Microbe, online 17 July 2023
AFIB 2023 : Technologies et Agilité Biomédicales, le meilleur est Avenir
Le congrès des ingénieurs biomédicaux de l’AFIB se déroulera du 27 au 29 septembre 2023 à Bordeaux, capitale de la Nouvelle Aquitaine, deuxième ville de France pour ses monuments classés au Patrimoine mondial de l‘Unesco et région des vins de Bordeaux réputés comme les meilleurs au monde.
La thématique principale de ces journées sera « Technologies et Agilité biomédicale, le meilleur est Avenir ».
Cette cuvée s’annonce déjà comme prometteuse avec une ferme volonté d’explorer le biomédical au-delà des frontières traditionnelles et de mettre en avant le meilleur des technologies de santé.
Confronté à des contextes économique et géopolitique particulièrement évolutifs mais aussi à des problématiques environnementales prégnantes, l’ingénieur biomédical est contraint d’exploiter toujours davantage ses capacités d’adaptation, son « agilité ». Les challenges sont chaque année plus complexes à relever.
Le programme scientifique de ces journées AFIB s’articulera donc autour du décloisonnement et de cette nécessaire agilité.
Les technologies ne seront pas en reste puisque les ateliers dédiés aux notions fondamentales permettront à ceux qui le souhaitent de se plonger ou replonger dans les tonneaux du savoir.
Des retours d’expériences variés seront présentés dans des domaines très différents, qu’ils soient en métropole, dans les DOM TOM ou à l’étranger. Goûter à ces différents nectars, sans en abuser, permettra à chacun de s’évader à travers les différentes fragrances…
Vous pourrez également distinguer les différents arômes de la Master Class qui devrait se révéler très surprenante grâce à ses assemblages variés.
Enfin nous aborderons comment traiter le mildiou de notre activité, à savoir l’épuisement au travail, pour mieux nous armer en vous proposant des clés managériales dans les différentes situations rencontrées.
Nous aurons l’honneur et le plaisir de partager avec vous autant de moments d’échanges professionnels constructifs que d’instants conviviaux inoubliables.
Pierre LOPES (Président du Comité Scientifique) et Fabien MARIETTE (Président du Comité d’Organisation)
AFIB, Association Française des Ingénieurs Biomédicaux
MANIFESTATIONS
Retrouvez dans Spectra Diagnostic N°27 :
BOURSE & BIOTECHS
Pfizer renoue avec les grandes transactions en fusions & acquisitions
Mathieu DURAND, Arsia AMIR-ASLANI
BIOTECHNOLOGIES
• Quand le plan « Innovation Santé 2030 » manque de sauce coréenne
Arsia AMIR-ASLANI, Ruth SUISSA, Rouba CHOKOR, Philippe LE
• La bioproduction nécessite un nouveau tissu industriel compétitif
Jean-Luc LENORMAND, Arsia AMIR-ASLANI
• Les futures pertes de brevets à l’origine d’un mouvement de consolidation dans la pharma
Guillaume LEBEL, Arsia AMIR-ASLANI
HISTOIRE DES SCIENCES MÉDICALES
Laveran : premier prix Nobel français de médecine
Patrice BOUREE, Francine BISARO
CAS BIOCLINIQUES
Syndrome de démyélinisation osmotique : À propos d’un cas et revue de la littérature
Fatima KELI, Sanae JABAL, Mustapha DANDAN, Aissam EL MAATAOUI
CAS BIOCLINIQUES
Une nouvelle IST chez l’Homme : la primo-infection à CMV. A propos de deux observations chez le sujet immunocompétent
Vincent JEANTILS, Patrice BOUREE