ANALYSEURS

Optimiser le flux de travail des analyses d’urine

Le nouveau système d’analyse d’urine entièrement automatisé DxU Iris de Beckman Coulter, a été conçu pour optimiser le flux de travail des laboratoires en réduisant les examens en microscopique manuelle à moins de 3 % et le temps de traitement des échantillons jusqu’à 78 %.
L’analyse d’urine de routine est l’un des tests les plus fréquemment prescrits, représentant jusqu’à 30 % des échantillons totaux reçus au laboratoire. Or, ils nécessitent souvent un examen en microscopie manuelle, perturbant le flux de travail et augmentant la charge de travail.
L’automatisation du flux de travail de l’analyse urinaire de routine, avec la WorkCell DxU Iris, réduit la subjectivité et la variabilité des échantillons, ce qui permet aux laboratoires de toutes tailles de standardiser leurs processus, de réduire leurs délais d’exécution et de fournir des résultats de haute qualité. Le module DxU Iris offre en effet un classement automatique des particules et sédiments, minimisant ainsi le besoin d’intervention humaine.
Associant l’analyseur de microscopie urinaire DxU 850m Iris ou DxU 840m Iris à l’analyseur de chimie urinaire DxU 810c Iris pour créer une solution d’analyse urinaire évolutive et entièrement automatisée, la solution a été développée à l’aide de la technologie brevetée Digital Flow Morphology (Morphologie Numérique en Flux) avec un logiciel de reconnaissance automatique des particules (APR) pour permettre aux laboratoires de fournir des résultats standardisés en utilisant l’Intelligence Artificielle.
D’autre part, le logiciel iWARE, intégré en configuration standard sur l’analyseur, permet la validation et la vérification des résultats en une seule étape. L’opérateur peut ainsi augmenter l’efficacité de son processus d’analyse d’urine et minimiser les interventions. Enfin, une station de chargement et de déchargement supplémentaire (optionnelle) peut augmenter la capacité en portoirs d’échantillons, pour atteindre 200 échantillons embarqués sur la WorkCell et ainsi améliorer encore son efficacité.

Beckman Coulter France

   


ANALYSEURS

PCR en temps réel de faible encombrement

 

Le groupe Roche a agrandi la famille cobas avec le lancement du système cobas® 5800, un nouvel instrument pour le diagnostic moléculaire en infectiologie.
Cet analyseur de biologie moléculaire par PCR en temps réel offre d’excellentes performances et une expérience utilisateur commune avec le reste de la gamme cobas, pour un faible encombrement. Il assure l’automatisation, la consolidation, l’intégration et la standardisation, ce qui en fait une solution possible pour tous types de laboratoires. Ce système est conçu pour offrir un flux de travail entièrement automatisé qui englobe le transfert et la préparation des échantillons, l’amplification et la détection, le calcul des résultats et leur transmission au SIL. Le module unique autorise jusqu’à huit heures d’autonomie, réduisant ainsi le temps de manipulation, ce qui peut améliorer la productivité et la prévision des délais de traitement, tout en limitant les risques d’erreur.
Ce système proposera à terme le même menu que les systèmes cobas® 6800 et 8800, y compris le test cobas® SARS-CoV-2. Ce système offre une capacité embarquée étendue permettant aux laboratoires d’analyser simultanément plusieurs tests. Il fournit jusqu’à 144 résultats par période de travail de 8 heures et peut intégrer jusqu’à 6 tests différents sur un seul cycle. Grâce à ce nouveau système d’analyse moléculaire simple, la plupart des laboratoires vont pouvoir consolider plus de 90 % de leurs tests moléculaires de routine sur une seule et unique plateforme.

Roche Diagnostics France  

 


ANALYSEURS

Biologie moléculaire automatisée, de l’extraction aux résultats

ELITechFrance, filiale du groupe ELITechGroup, lance sa nouvelle solution sample-to results pour le diagnostic moléculaire, notamment en infectieux : l’ELITe BeGenius® qui vient s’ajouter à l’ELITe InGenius® comptabilisant déjà plus de 100 systèmes en France.
L’ELITe BeGenius® est un instrument automatisé et intégré pour l’extraction et la purification des acides nucléiques, l’amplification et la détection d’une séquence cible par une PCR en temps réel, l’analyse des courbes de fusion et l’interprétation des résultats avec envoi directement sur le SIL du laboratoire.
Son design, composé de 12 extracteurs et de 24 thermocycleurs indépendants formant les 24 Genius Way, lui confère une haute flexibilité qui simplifie le flux de travail et répond à la diversité et à la quantité des échantillons reçus par les laboratoires.
Capable de rendre 24 résultats en 3 heures, il conserve tous les avantages déjà présents sur l’ELITe InGenius® : récupération possible des éluats, réalisation jusqu’à 4 PCR pour un même échantillon, possibilité de lancer plusieurs analyses simultanément, utilisation d’un large panel de matrices et temps opérateur réduit et limité à 2 interventions.
De plus, il permet l’utilisation des nombreux kits MGB déjà existants qui intègrent la technologie innovante MGB permettant l’obtention d’excellentes performances.
L’arrivée de ce nouvel instrument permet à la société de donner accès à l’universalité au laboratoire grâce à l’augmentation du débit proposé, la diversité des matrices compatibles, le large menu CE-IVD et prochainement IVDR disponible, les différentes applications (qualitative ou quantitative) envisageables et les différents patients (urgence, routine) analysables.

ELITechFrance

 


 

ANALYSEURS

Allergie : Les lgE en routine à partir de µL d’échantillon

 

HYCOR Biomédical, fabricant et distributeur mondial de solutions pour le diagnostic in vitro, propose notamment l’analyseur d’immunoessai NOVEOS, destiné aux laboratoires à volume moyen à élevé.
Ce système a été développé pour relever les défis auxquels les laboratoires sont confrontés, lors des tests de routine des IgE spécifiques. Cette innovation associe des technologies approuvées à des méthodes innovantes qui permettent d’obtenir des résultats de qualité et de réduire les coûts d’exploitation grâce à une meilleure efficacité.
Grâce aux nombreuses contributions de laboratoires et de cliniciens du monde entier, la conception axée sur les allergies offre des avantages concurrentiels importants. Le système ne nécessite que 4 μL d’échantillon par test, ce qui réduit les erreurs de quantité insuffisante, le rééchantillonnage et le traumatisme du patient. La technologie de pointe des microparticules limite les interférences de : Biotine, IgG/IgG4 et déterminants carbohydrates (CCD) liés à la phase solide. Le petit volume d’échantillon par test entraîne moins d’interférences avec les substances à base de sérum. L’approche des microparticules permet une franche augmentation de la surface menant à une très bonne sensibilité, une excellente précision dans les valeurs basses et offre jusqu’à 13 heures d’autonomie pour les techniciens de laboratoire. Cet instrument hautement automatisé avec une capacité opérationnelle complète fonctionne avec des réactifs liquides prêts à l’emploi permettant des tailles de lots beaucoup plus importantes.

HYCOR Europe B.V.

 


 

SARS-COV-2

Kit moléculaire Covid-19 et Grippe A et B

Le kit combo BD MAX™ Covid-19 – Grippe A&B est un test automatisé d’amplification par PCR en temps réel (RT-PCR). Il est destiné à la détection et à la différenciation simultanées et qualitatives des acides nucléiques du SARS-CoV-2, ainsi que des virus des grippes de types A et/ou B, sur des écouvillons naso-pharyngés prélevés par un professionnel de santé, sur des patients présentant une suspicion d’infection virale respiratoire avec des symptômes évocateurs de la Covid-19 ou de la grippe. Les signes cliniques et les symptômes de l’infection virale respiratoire dus au SARS-CoV-2 et au virus de la grippe peuvent être similaires.
Ce test multiplex vient compléter les gammes existantes, que ce soit sur les thématiques de la santé de la femme, infections gastro-intestinales, infections respiratoires, infections sexuellement transmissibles ou infections associées aux soins.
L’automate BD MAX™ est une solution intégrée pour le diagnostic moléculaire par approche syndromique. L’automatisation de cet instrument s’inscrit dans le flux des analyses du laboratoire, et il permet la prise en charge des patients en rendant un résultat à J0. Ainsi, il permet de répondre à la fois au laboratoire de biologie médicale libéral mais aussi au laboratoire de biologie hospitalière par son système ouvert.

BD

 


 

ANALYSES

Un test sanguin, automatisé et en POC, pour l’évaluation des traumatismes crâniens

 

 

Abbott a reçu le marquage CE pour un test sanguin en laboratoire permettant de dépister les traumatismes crâniens (TC), qui bénéficiera d’une vaste disponibilité dans les laboratoires et aidera les cliniciens à évaluer les suspicions de TC légers, dont les commotions. Ce test se veut une méthode objective et décisive d’évaluation des TC légers. Il sera réalisé sur l’instrument de laboratoire Abbott Alinity™ i, qui délivre un résultat en 18 minutes.
Le test Alinity i TBI mesure des biomarqueurs complémentaires dans le plasma et le sérum, l’ubiquitine c-terminale hydrolase L1 (UCH-L1) et la protéine acide fibrillaire gliale (GFAP), qui, en concentrations élevées, sont étroitement corrélés aux lésions cérébrales. Il délivre des résultats avec une sensibilité de 96,7 % et une valeur prédictive négative de 99,4 %.

Une première version en POC
Ce lancement fait suite au marquage CE récent du réactif Abbott i-STAT TBI Plasma, le premier test rapide et portatif sur plasma sanguin pour le dépistage des TC légers. Ce format a pour finalité de proposer un test rapide au chevet du patient dans les différents services de soins, et en dehors des milieux de soins traditionnels, c’est-à-dire sur le lieu de l’incident lorsqu’une évaluation rapide est nécessaire, comme lors d’événements sportifs. Ce dernier sera effectué sur l’instrument portatif i-STAT™ Alinity™ d’Abbott. Les résultats du test sont disponibles en environ 15 minutes après l’introduction du plasma dans la cartouche d’essai. Il délivre des résultats avec une sensibilité de 95,8 % et une valeur prédictive négative supérieure à 99 %.
On estime qu’environ 69 millions de personnes dans le monde sont concernées par un TC chaque année, suite à un coup, un choc ou un mouvement brusque de la tête. Les résultats des scanners cérébraux pour évaluer les TC légers sont majoritairement négatifs. Un test sanguin peut éviter le recours à un scanner, réduisant ainsi les coûts pour le patient et le temps passé aux urgences.
L’extension de l’utilisation du test sanguin de dépistage des TC à l’instrument Alinity i d’Abbott augmentera ainsi l’accès à ces tests, car cet instrument est déjà utilisé dans les principaux établissements soignant les TC en Europe.
« Les chocs à la tête sont souvent minimisés par les patients pour de nombreuses raisons », explique le Dr Beth McQuiston, directrice médicale du secteur Diagnostic d’Abbott. « Ce test sanguin est révolutionnaire, car il donne un résultat objectif pour faciliter l’évaluation de la commotion. Les patients pourront ainsi consulter un médecin et recevoir la meilleure prise en charge ».
Le test est destiné à faciliter l’évaluation des patients âgés de 18 ans ou plus en cas de suspicion de traumatisme crânien léger (score 13-15 de l’échelle de Glasgow) dans les 12 heures suivant la blessure, pour évaluer la nécessité d’une tomodensitométrie (TDM) de la tête.

Abbott  

 


 

 

 

VIE DES SOCIÉTÉS

Biosynex poursuit son expansion avec Enalees et se rapproche de Theradiag

Comme annoncé dès novembre, Biosynex a finalisé début janvier l’acquisition de la branche santé humaine de la société Enalees, société spécialisée dans le développement et la fabrication de tests diagnostiques moléculaires rapides.
Créée en 2015, Enalees développe et commercialise des tests diagnostiques moléculaires rapides suivant une méthode d’amplification isotherme utilisable pour détecter douze maladies infectieuses équines, dont la Borrelia et la grippe équine. Après trois ans de commercialisation en France, la société équipe 80 % des cliniques vétérinaires équines. La société a également lancé l’an passé dix nouveaux tests à destination des maladies canines et félines, visant le leadership sur le marché français du diagnostic moléculaire rapide vétérinaire. Son catalogue est disponible en Europe et bientôt en Amérique du Nord. Installée récemment à Genopole, elle a augmenté ses moyens de productions et de lyophilisation jusqu’à plus d’un million de tests par an, pour son activité en santé animale et pour la fabrication à façon à destination de ses partenaires. Elle a également collaboré avec d’autres industriels pour développer un test de détection de l’ARN du SARS-CoV-2 par amplification isotherme, validé avec le concours de l’Institut Pasteur.
Biosynex acquiert ainsi la capacité de développer et de produire sur son site de Strasbourg des tests de diagnostic basés sur l’amplification isotherme de l’ADN d’agents infectieux, réalisables au coup par coup en environ trente minutes. Un développement est actuellement en cours en néonatologie et d’autres sont prévus dans le domaine des infections tropicales et respiratoires, à destination des laboratoires satellites disposant d’un équipement réduit ou dans les laboratoires hospitaliers d’urgence.
Parallèlement, Biosynex a annoncé détenir à présent 18,82 % du capital de la société Theradiag, société spécialisée dans le diagnostic in vitro et le théranostic. Dans ce contexte, les deux partenaires ont identifié les domaines de coopération et d’amélioration de performance stratégiques de leurs activités respectives.
Á ce titre, un premier contrat de distribution d’une durée de deux ans a été conclu sur le test PCR Ampliquick SARS-CoV-2 de Biosynex dont la promotion en milieu hospitalier sera confiée à Theradiag qui bénéficie d’une empreinte forte à l’hôpital, et en particulier dans la grande majorité des CHU.
D’autres projets communs devraient suivre, et il est d’ores et déjà envisagé que le Conseil d’administration de Theradiag accueille un représentant de Biosynex, dont la nomination sera soumise au vote des actionnaires.

Biosynex
Enalees
Theradiag

   


 

VIE DES SOCIÉTÉS

CliniSys monte en puissance en acquérant HORIZON et en s’associant à Sunquest

CliniSys | MIPS a annoncé l’acquisition d’HORIZON Lab Systems et son association avec Sunquest Information Systems. Dorénavant sous le nom de CliniSys, cette nouvelle structure devient l’un des tout premiers fournisseurs mondiaux dans le domaine de l’informatique de laboratoire et du diagnostic. Cette nouvelle structure vise l’amélioration des performances dans le domaine de la santé publique.
La vision de CliniSys se projette bien au-delà de l’enceinte du laboratoire clinique. Sa nouvelle approche en matière de solutions numériques pour le diagnostic et les laboratoires s’inscrit dans la continuité des soins et des communautés de santé. Son objectif est ainsi de contribuer à l’amélioration des performances dans le domaine de la santé publique. HORIZON Lab Systems participe à cette vision grâce à ses solutions logicielles dans le cloud, son expérience, et son expertise unique en matière de systèmes d’information de laboratoire pour l’environnement, l’analyse de la qualité de l’eau, la santé publique, la toxicologie et l’agriculture.
Le nouveau groupe compte plus de 1 300 collaborateurs, réparti dans 12 pays et parlant 21 langues différentes, et bénéficie d’une connaissance et d’une expertise larges du monde complexe des laboratoires et du diagnostic à l’échelle mondiale.
CliniSys souhaite ainsi proposer aux équipes des laboratoires des solutions de haute performance combinant les avantages du cloud et les apports des nouvelles technologies, telles que l’exploitation analytique avancée des données, l’IA et l’apprentissage automatique (machine learning).
Tous les laboratoires au monde contribuent à la surveillance et à la protection de la santé via de multiples indicateurs issus des soins médicaux, de la génétique, de l’environnement et des phénomènes physiques connexes. Avec CliniSys, des centaines de millions de résultats médicaux par mois sont produits, permettant de suivre les évolutions des maladies jusqu’aux pandémies, touchant les populations dans le monde entier.

CliniSys
Sunquest Information Systems
HORIZON Lab Systems

   


 

VIE DES SOCIÉTÉS

Roche Diagnostics s’allie à Hellomoov’ pour automatiser l’acheminement des prélèvements

Aujourd’hui, les laboratoires de biologie médicale impactés par la crise sanitaire ont besoin de solutions alternatives innovantes pour automatiser les tâches répétitives à faible valeur ajoutée, et ce, en toute sécurité. Pour répondre à cette demande croissante, Roche Diagnostics France s’est associé avec hellomoov’, référence mondiale de l’industrie en matière de moovitique (convoyage, transfert et manutention d’objets, produits et contenants), afin d’intégrer la technologie d’hellomoov dans son offre globale.

Ces deux savoir-faire sont exploités via deux axes :
• des solutions de moovitique permettant d’automatiser la prise en charge et l’acheminement des prélèvements entre la réception centralisée et les systèmes Roche Diagnostics situés dans la zone technique du laboratoire, quels que soient le type de produit et la configuration du bâtiment.
• des postes de travail ergonomiques conçus et réalisés sur-mesure en profilés aluminium. La modularité de ces solutions permet aux utilisateurs de les modifier ou de les faire évoluer à l’envie.

« Ce qui nous a particulièrement séduit dans ce projet de partenariat, c’est la dimension innovante des solutions hellomoov’ et leur compatibilité avec le secteur de la biologie médicale, leur fiabilité. Au-delà de notre volonté commune d’œuvrer pour la biologie médicale de demain, nous partageons les mêmes valeurs et poursuivons les mêmes objectifs : développer une solution combinée unique, créative et complémentaire qui répond aux besoins des professionnels travaillant dans les laboratoires » commente Benjamin Arthaud, chef de produits marketing chez Roche Diagnostics France.

Hellomoov
Roche Diagnostics France

   


 

VIE DES SOCIÉTÉS

Covid-19 : l’EMA recommande l’utilisation du traitement Kineret guidé par le biomarqueur suPAR

La société Virogates a vu son test suPAR recommandé par l’Agence Européenne du Médicament (EMA) dans le cadre de la thérapeutique contre la Covid-19. En effet, l’EMA recommande depuis le 17 décembre 2021 l’utilisation du Kineret® (anakinra) comme traitement de la Covid-19 guidé par le suPAR chez les patients adultes atteints d’une pneumonie nécessitant une supplémentation en oxygène et présentant un risque d’évolution vers une insuffisance respiratoire sévère déterminée par la concentration plasmatique du suPAR ≥ 6ng/mL. Cela fait suite à la publication de l’étude SAVE-MORE publiée dans Nature Medicine (1).

Principaux résultats de l’étude :
• Les résultats ont montré une diminution de 70 % du risque relatif de progression vers une insuffisance respiratoire sévère et une réduction significative de la mortalité à 28 jours avec le traitement par anakinra comparé aux soins standard.
• La diminution relative de mortalité était de 55 %, pour atteindre 80 % chez les patients ayant un orage cytokinique.
• Le délai moyen avant la sortie de l’hôpital et des soins intensifs (ICU) était réduit de 1 à 4 jours.

Le suPAR est un biomarqueur d’inflammation reflétant le niveau d’activation du système immunitaire, il permet grâce à sa valeur pronostique d’identifier précocement le risque d’évolution des patients. Aujourd’hui justifié dans la Covid-19, il est également utile pour aider au triage et à l’orientation des patients.
Le dosage est réalisable en turbidimétrie sur la majorité des modules de chimie déjà installés (Abbott, Roche, Siemens Healthineers).

(1) KYRIAZOPOULOU E et al., Early treatment of COVID-19 with anakinra guided by soluble urokinase plasminogen receptor plasma levels: a double-blind, randomized controlled phase 3 trial, Nature Medicine, 2021; 27:1752-1760

Virogates

   


 

PROFESSION

Disparition du Dr Claude Cohen, Président historique du SNMB

J’ai le triste devoir de vous informer de la disparition, dimanche 16 janvier 2022, de notre cher Président le Docteur Claude COHEN des suites d’une longue maladie.
Claude avait continué malgré sa maladie à s’occuper des affaires du syndicat avec un grand courage auquel il faut rendre hommage. Au-delà de son métier de médecin biologiste qu’il exerçait avec passion, cet infatigable travailleur a été, pendant plus de 25 ans, un président visionnaire et emblématique.
Sa mémoire restera profondément ancrée dans le cœur de tous les membres de notre syndicat et au-delà de tous ceux qui l’ont connu.


Dr Jean-Claude AZOULAY
Vice-Président Syndicat National des Médecins Biologistes

   


 

PROFESSION

COMMUNIQUÉ DU CNR
Avis de recherche du CNR sur les chocs toxiques staphylococciques d’origine menstruelle

Chers collègues,
Nous vous sollicitons pour vous proposer de participer à une étude sur les chocs toxiques staphylococciques d’origine menstruelle.
Il s’agit d’une étude prospective multicentrique française de type « cas-témoins » intitulée IPro-CTsm portée par le CNR des staphylocoques de Lyon (Pr Gérard Lina et Dr Anne Tristan) (1) visant à mieux définir les signes cliniques prodromiques du choc toxique staphylococcique menstruel en comparant les symptômes ressentis pendant les règles les jours précédant la survenue de choc toxique menstruel et au cours des règles précédentes chez des patientes souffrant de chocs toxiques menstruels (cas) et chez des femmes sans antécédent de chocs toxiques menstruels (témoins).

Si vous acceptez de participer à ce travail, votre rôle consisterait, pour chaque (rare) patiente âgée de 13 à 30 ans hospitalisée pour un choc toxique staphylococcique menstruel :
• à contacter le praticien en charge de la patiente pour lui proposer d’inclure la patiente dans l’étude,
• à envoyer la souche de staphylocoque éventuellement isolée sur un prélèvement vaginal au CNR de Lyon,
• à faire compléter un bref CRF papier d’une page recto-verso colligeant les principales caractéristiques de l’hospitalisation en réanimation (signes cliniques, suppléance d’organe, antibiothérapie, durée d’hospitalisation…),
• à proposer à la patiente de participer à ladite étude, à savoir remplir sur informatique un questionnaire anonyme portant sur les protections périodiques intimes et leurs modes d’utilisations, les signes cliniques observés durant les 3 dernières règles précédant le choc toxique staphylococcique, et les signes ressentis de façon générale au cours des règles. Il comprend également des données démographiques et socio-économiques.

Enfin, à demander à la patiente d’identifier dans son entourage, 3 à 5 femmes « témoins » (sans antécédent de choc toxinique menstruel), de 13 à 30 ans, utilisant comme protection périodique soit des tampons soit des coupes menstruelles. Ces femmes « témoin » rempliront de manière anonyme le même questionnaire que les patientes « cas ».
Vous trouverez le rationnel de l’étude, le questionnaire à remplir par les cas et les témoins ainsi que le CRF portant sur les caractéristiques de l’hospitalisation sur le site du CNR (2).
Nous vous remercions pour votre temps et sommes disponibles pour répondre à vos éventuelles questions.

CNR des Staphylocoques, Lyon

(1) CNR des Staphylocoques, Centre de Biologie Nord, Institut des Agents Infectieux, Lyon
https://cnr-staphylocoques.univ-lyon1.fr
(2) Documents utiles – https://cnr-staphylocoques.univ-lyon1.fr/icap_website/2332/41509

   


 

SCIENCES

BPCO : une mutation génétique confirmée comme facteur de prédisposition

© Unité Neurobiologie intégrative des systèmes cholinergiques – Institut Pasteur

 

La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une maladie respiratoire chronique évolutive définie par une obstruction permanente des voies aériennes. Elle touche, dans la population française, 5 à 10% des plus de 45 ans selon Santé publique France.
De précédentes études génétiques ont associé cette pathologie à des gènes situés sur le chromosome 15 humain, qui codent pour des sous-unités du récepteur nicotinique de l’acétylcholine (nAChR). Dans une nouvelle étude, une équipe de scientifiques (1) a concentré ses recherche sur la variabilité d’un seul nucléotide (une base Adénine au lieu d’une base Guanine), dans le gène appelé CHRNA5, qui code pour la sous-unité alpha5 du récepteur nAChR, sur le chromosome 15. Cette version du gène est retrouvée chez 37 % des Européens.
Les scientifiques ont étudié l’effet de cette variation sur les cellules des voies aériennes. Chez le modèle animal porteur de cette version du gène, l’étude a notamment mis en évidence l’apparition d’un emphysème, un phénomène retrouvé chez les patients atteints de BPCO. Les scientifiques ont associé l’expression de cette version du gène avec une inflammation et un remodelage de l’épithélium des voies aériennes. En effet, les cellules progénitrices basales des voies respiratoires, situées sur la couche profonde de l’épithélium et responsables de son renouvellement, ont un fonctionnement altéré. Ce dysfonctionnement a notamment été observé par les chercheuses et chercheurs au cours du processus de cicatrisation de l’épithélium bronchique.
Ces résultats ont ensuite pu être confirmés chez l’Homme : l’analyse histologique de cellules issues de polypes nasaux prélevés chez 123 patients non-fumeurs a également montré une association entre le remodelage de l’épithélium et cette mutation du gène. « Cette version du gène constituerait un facteur de prédisposition génétique à la maladie, indépendamment du tabagisme. La BPCO survenant à la suite de lésions répétées des tissus des voies aériennes, provoquées par d’autres molécules tels que des polluants atmosphériques », commente Philippe Birembaut, (ancien) chef de service au CHU de Reims, et co-dernier auteur de l’étude.
Par ailleurs, l’analyse in vitro des cellules animales exprimant la version modifiée du récepteur nicotinique, a permis d’identifier les voies de signalisation impliquées, constituant ainsi une cible pharmacologique pour le développement d’un futur traitement personnalisé.

ROUTHIER J et al., An innate contribution of human nicotinic receptor polymorphisms to COPD-like lesions, Nature Communications, 2021; 12:6384
(1) Institut Pasteur / Université de Paris / CNRS / Inserm / Université de Reims Champagne-Ardenne / CHU de Reims / Institut Pasteur de Lille

 


 

SCIENCES

Leucémies myéloïdes : un marqueur de résistance lié aux mitochondries ?

 

© Jean-Emmanuel Sarry / Inserm

La prise en charge et le traitement des leucémies aiguës myéloïdes (LAM) se sont beaucoup améliorés ces dernières années, mais la survie globale demeure encore faible. A partir de modèles animaux mais également en travaillant avec des patients, le chercheur Inserm Jean-Emmanuel Sarry et son équipe au Centre de Recherches en Cancérologie de Toulouse (Inserm/CNRS/Université de Toulouse III -Paul Sabatier) ont identifié un nouveau biomarqueur prédictif de la réponse à une bithérapie (combinaison d’une chimiothérapie et d’une thérapie ciblée) utilisée dans le traitement des LAM, ainsi que des mécanismes de résistance permettant d’expliquer les rechutes.
Alors que la plupart des scientifiques qui travaillent sur le sujet s’intéressent plutôt aux mécanismes génétiques associés aux résistances, l’équipe étudie les mécanismes non génétiques pour comprendre pourquoi certains patients sont plus susceptibles de faire des rechutes.

Identification d’une « signature Mitoscore »
Dans leur nouvelle étude, les chercheurs se sont intéressés à une bithérapie (chimiothérapie combinée à une nouvelle thérapie ciblée) récemment approuvée et de plus en plus utilisée dans le traitement des LAM.
A partir des transcriptomes de patients (l’ensemble des ARNm), ils montrent que les personnes répondant le mieux à la bithérapie et ayant un allongement de leur survie présentent un biomarqueur particulier : une « signature Mitoscore » associée à une forte activité mitochondriale.
Enfin, grâce au séquençage à l’échelle de la cellule unique de la maladie résiduelle après cette bithérapie, les chercheurs ont constaté un remodelage particulier de la fonction mitochondriale permettant aux cellules cancéreuses de s’adapter aux thérapies et d’induire la rechute du patient. Chez la souris, l’équipe montre aussi qu’un traitement fondé sur une molécule qui inhibe l’action des mitochondries permet de bloquer ce remodelage de la fonction mitochondriale, de prévenir les rechutes et d’allonger la survie des animaux.
L’équipe veut maintenant valider l’utilité de ce biomarqueur sur de très grosses cohortes et espère, à terme, permettre aux cliniciens de pouvoir proposer les thérapies de manière plus personnalisée, en donnant la bithérapie, en association ou non avec l’inhibiteur des mitochondries, aux personnes susceptibles d’en tirer un bénéfice.

BOSC C et al., Mitochondrial inhibitors circumvent adaptive resistance to venetoclax and cytarabine 2 combination therapy in acute myeloid leukemia, Nature Cancer, 2021; 2:1204–1223

   


 

MANIFESTATIONS

62es Journées d’études et de formation des Ingénieurs Hospitaliers de France (IHF) – Paris – 22 au 24 juin 2022

Les 62es Journées d’Etudes et de Formation des IHF : une rencontre très attendue par l’ensemble de la communauté de l’Ingénierie Hospitalière impatiente de se retrouver en présentiel autour d’un programme très riche, de grande qualité et de renouer les échanges in situ.
Parallèlement aux ateliers proposés sur les thèmes fondamentaux et les innovations autour de l’Ingénierie Hospitalière, cette édition décryptera l’impact des évolutions sociétales en termes de transformations technique & architecturale des établissements santé.

Les deux séances plénières proposeront ainsi de s’emparer des réflexions, démarches et réalisations engagées autour de deux enjeux prioritaires :
• la réduction de l’empreinte climatique des établissements de santé au travers de l’exigeant parcours vers la neutralité carbone,
• la programmation architecturale afin de positionner les usagers au centre des débats de conception et d’évolution des structures de santé.

A l’instar des éditions précédentes, 8 ateliers thématiques éclaireront les réflexions des congressistes autour des composantes de l’ingénierie hospitalière : Hôpital smart et numérique, Planification patrimoniale, Gestion des énergies, Conception architecturale et technique, Conduite de projet, Développement durable et résilience, BIM et virtuel, Management.
Rendez ‐ vous annuel incontournable, la 62ème édition des Journées IHF redevient LE lieu d’échange & de convivialité des Ingénieurs, Architectes, Techniciens et Directeurs des Etablissements de santé, Entreprises, Industriels Fournisseurs et Prestataires. Des Journées désormais certifiées QUALIOPI permettant ainsi la prise en charge des frais de formation par les Organismes Publics.
Autour des conférences, débats et de l’exposition, IHF invite donc l’ensemble des acteurs concernés à décrypter les évolutions, confronter leurs expériences, s’emparer des innovations et ainsi à redonner corps ‐ en présentiel ‐ à la communauté de l’Ingénierie Hospitalière.
Le format des Journées et les conditions d’accueil au Palais des Congrès de Paris se réinventent en continu pour permettre à l’ensemble des congressistes, exposants et visiteurs de s’informer et d’échanger dans le respect total des règles sanitaires.

62es Journées des IHF – www.journees-ihf.com

   


 

MANIFESTATIONS

 

Retrouvez dans Spectra Diagnostic N°18 :

BOURSE & BIOTECHS
Sanofi mise sur les fusions et acquisitions et l’innovation ouverte pour rattraper son retard technologique
Clémence THIERS, Arsia AMIR-ASLANI

MISE À JOUR DES CONNAISSANCES
Hypomagnésémie et diabète de type II
Aïssam EL MAATAOUI, Layachi CHABRAOUI

MISE À JOUR DES CONNAISSANCES
Apport de l’épigénétique aux diagnostics et aux traitements des allergies
Philippe KAHN

CAS BIOCLINIQUES
Atteintes oculaires à Fusarium proliferatum
Patrice BOUREE, Dorsaf SLAMA, Dominique MONNET, Raphael USUBILLAGA, Pierre DURAFOUR, Dominique SALMON