ANATOMO-PATHOLOGIE
Système de coloration d’échantillons histologiques
Roche Diagnostics France a lancé le système BenchMark Ultra Plus, sa toute dernière plateforme avancée de coloration d’échantillons histologiques ou cytologiques sur lames de microscope.
Chaque minute, 95 millions d’échantillons à travers le monde sont colorés par les systèmes BenchMark ULTRA IHC de Roche Diagnostics, qui assurent la qualité constante et reproductible de plus de 50 millions de lames IHC chaque année. Le nouveau système doit aller encore plus loin et offrir une meilleure expérience utilisateur grâce à davantage de flexibilité, une ergonomie améliorée et une interface plus intuitive.
Le système BenchMark Ultra Plus, c’est :
• des réactifs prédilués prêts à l’emploi pour des résultats uniformes et reproductibles,
• des trousses de détection avec des compositions chimiques avancées pour une détection fiable,
• des protocoles optimisés pour une coloration d’intensité optimale pour chaque marqueur,
• une automatisation totale pour l’efficacité des processus,
• un même environnement de coloration pour une performance éprouvée et fiable (30 tiroirs de lames indépendants et repensés pour améliorer la robustesse, solution brevetée de gestion des déchets…),
• un flux de travail optimisé et une flexibilité accrue grâce notamment à une décontamination du système en 90 minutes, un accès à distance pour consulter, gérer, saisir et imprimer les données, des notifications lumineuses indiquant l’état général de l’instrument, un écran tactile intégré et des panneaux amovibles permettant un entretien plus simple.
Ce système (instrument, logiciel et tests) s’appuie sur le succès de la série BenchMark, plateformes actuelles de coloration avancée IHC/ISH. BenchMark Ultra a été le premier instrument de coloration avancé à offrir un véritable flux lame par lame, avec un traitement individuel et indépendant de chacune. Le nouveau système repousse les limites avec son logiciel Ventana System Software plus intuitif, qui améliore notamment le contrôle de la qualité, la gestion des stocks et l’expérience globale de l’utilisateur grâce à son architecture moderne. Le système intègre plusieurs fonctionnalités innovantes supplémentaires basées sur les commentaires des utilisateurs, notamment : un accès logiciel déporté, de nouveaux indicateurs lumineux, une surface de travail rétractable, de nouveaux tiroirs de lames, un nouvel écran tactile intégré et une gestion des déchets plus respectueuse de l’environnement.
EQUIPEMENT DE LABORATOIRE
Mesurer le bien-être des patients non communicants
Mdoloris et PPRS, deux medtechs françaises, ont annoncé leur collaboration et le lancement de Ani Guardian, un dispositif médical ambulatoire unique : un outil de mesure du bien-être et du confort des patients non communicants, simple d’utilisation, développé selon les standards scientifiques, médicaux et règlementaires les plus élevés.
Composé d’un brassard électronique développé par PPRS, collectant des données physiologiques en conditions de vie réelles, et d’une application smartphone intégrant des algorithmes d’analyse automatique propriétaires de Mdoloris, Ani Guardian combine la précision du standard de référence, l’ANI (Analgesia Nociception Index) et la simplicité d’usage d’un objet connecté.
Si le confort des patients sous anesthésie peut être assuré de façon optimale en salle d’opération ou en réanimation grâce aux équipements de monitoring de la nociception (douleur systémique) dont Mdoloris est le principal intervenant au niveau mondial, l’absence de solutions robustes pour les autres patients non communicants, qu’ils soient en soins palliatifs, en situation de handicap ou atteints de maladies comme l’autisme ou Alzheimer, représente un enjeu majeur.
Ce travail d’intégration des deux technologies, permet aujourd’hui à Mdoloris de proposer sur le marché de la santé ce nouvel outil, et à PPRS de proposer un nouveau biomarqueur pour la recherche clinique.
ANI : la référence pour le management de la douleur
Issue de 23 années de recherches Inserm au CHRU de Lille, la technologie ANI mesure en continu l’activité du système nerveux autonome dans sa composante parasympathique. Trois fois brevetée, cette innovation mondiale est depuis 2010 exclusivement promue par la Société MDoloris Medical Systems sur le marché de la santé. La fiabilité de cette nouvelle mesure physiologique est sans équivoque largement validée. Elle permet aux anesthésistes réanimateurs hospitaliers de mesurer la douleur de l’organisme des patients sous anesthésie générale durant la chirurgie ou lorsque ceux-ci sont endormis artificiellement en réanimation.
Depuis plusieurs années, d’autres spécialités médicales s’intéressent à la technologie ANI pour les patients conscients incapables de communiquer. En particulier les autistes, les polyhandicapés, les patients en soins de fin de vie ou souffrant de troubles cognitifs graves (ex : Alzheimer).
Le partenariat avec la société PPRS permet de proposer une solution simple d’utilisation et fiable où un bracelet connecté et une application smartphone vont permettre de répondre à ce besoin de la communauté médicale et des familles.
Le dispositif fournit un enregistrement du pouls du patient, mesuré par pléthysmographie, de qualité supérieure aux dispositifs grand public grâce aux algorithmes propriétaires de traitement du signal et à l’ergonomie combinée du boitier électronique et du brassard textile.
MDoloris Medical Systems
Groupe PPRS
HEMATOLOGIE
Des profils d’analyses développés pour les banques de sang
La conformité des filières de Produits Sanguins Labiles (PSL) est en partie démontrée au laboratoire de Contrôle Qualité (LCQ) à partir de mesures réalisées sur des échantillons de ces produits. Les automates d’hématologie sont largement utilisés au LCQ et les matrices des échantillons de PSL testés (Concentrés de Globules Rouges (CGR) – Concentrés de Plaquettes (CP)) peuvent induire des difficultés de validation. Cela s’expliquant par le fait que ces automates sont développés initialement pour traiter des échantillons de sang total.
Le Yumizen H550 est un analyseur d’hématologie compact 6-Diff avec un système d’échantillonnage automatique qui vise à fournir une autonomie complète de fonctionnement à une variété d’environnements cliniques : hôpitaux, laboratoires satellites, soins d’urgence, petits laboratoires indépendants, cabinets de médecins…
Cet automate a donc d’abord été développé pour traiter des échantillons de sang total.
Mais pour répondre aux besoins spécifiques des établissements de transfusion sanguine, HORIBA Medical a développé 3 profils d’analyses supplémentaires ayant des réglages spécifiques à chacun des types d’échantillons dosés au laboratoire de contrôle qualité :
• PTC (Produits de Thérapie Cellulaire)
• PSL (Produits Sanguins Labiles) :
– CGR (Concentrés de Globules Rouges)
– CP (Concentrés Plaquettaires).
INFORMATIQUE DE LABORATOIRE
L’intelligence artificielle au service de l’interopérabilité
La plateforme de communication modulaire Heelon de la société ODROA offre une interopérabilité totale entre les logiciels du laboratoire et ceux de ses partenaires, ainsi que la récupération de données dans des documents ou fichiers. Développée sans interface homme-machine, elle opère en temps réel et alerte en cas d’anomalie.
L’utilisation des modules ne réclame aucune formation et aucune administration au long cours.
Son intelligence artificielle brevetée permet l’automatisation de nombreuses tâches chronophages et sans valeur ajoutée. Elle permet par exemple l’import automatique vers le SGL des rendez-vous pris sur le site web ou sur une plateforme généraliste, ou encore le blocage d’envoi des comptes-rendus vides.
D’autre part, elle permet la création de rapports intelligents, alimentés grâce à plusieurs sources de données et adaptés aux besoins des différents interlocuteurs. Elle peut par exemple s’appuyer sur le rapport de suivi des IDE et sur celui synthétisant les prescriptions des EHPAD pour créer une véritable synergie avec les partenaires.
En 2023, le système s’enrichit de 2 nouveaux modules :
• MailSecure : permettant l’envoi d’emails sécurisés, quel que soit le type de messagerie du destinataire, professionnel de santé ou non, via l’utilisation de leur adresse email préférée
• VersionDoc : suivi détaillé et en temps réel des versions des documents (.pdf, .doc, site web…) notamment pour l’accréditation : fiches techniques et fiches de sécurité des fournisseurs, habilitations du personnel, procédures techniques…
Lauréat France 2030 : 80 à 100 M€ pour le Paris Saclay Cancer Cluster
Le Paris Saclay Cancer Cluster (PSCC), dédié à l’oncologie, est le premier lauréat de l’Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) Biocluster. Lancé dans le cadre du plan « France 2030 » présenté par le Président de la République, cet AMI vise la création de « pôles d’excellence de dimension mondiale regroupant les entreprises, le soin, la recherche et l’innovation de rupture, [avec] pour ambition de transformer le paysage de la recherche biomédicale française ».
La France est dotée d’une excellence reconnue en recherche fondamentale et dans la prise en charge clinique des patients atteints de cancer, mais peine à traduire ces atouts en solutions thérapeutiques et diagnostiques développées en France au bénéfice des patients.
C’est sur la base de ce constat que Gustave Roussy, l’Inserm, l’Institut Polytechnique de Paris, Sanofi, et l’Université Paris-Saclay ont souhaité créer le PSCC, chaînon manquant à la transformation de l’excellence de la recherche fondamentale française contre le cancer en solutions diagnostiques et thérapeutiques industrielles développées en France. Véritable catalyseur, l’objectif du PSCC est de faciliter et accélérer les projets industriels et la maturation des start-ups, dynamiser l’économie française et créer des emplois sur tout le territoire, dans un contexte international hyperconcurrentiel. Un premier cercle de partenaires clés a rapidement rejoint le PSCC : Unicancer, l’AP-HP, l’Institut Curie et le pôle de compétitivité Medicen, et plus de 60 autres partenaires, incluant le Groupe Servier et plusieurs dizaines de start-ups ont exprimé leur intérêt.
Les 80 à 100 millions d’euros qui seront reçus de l’Etat sur 10 ans dans le cadre de « France 2030 » seront un levier décisif de développement. Ce soutien sera complété par d’autres investissements, publics et privés, notamment une contribution majeure déjà annoncée par Sanofi. Ces fonds permettront de structurer une offre ciblant les projets innovants avec un point d’entrée unique et un accès simplifié à un ensemble de services et de plateformes : meilleures expertises en cancérologie, données de santé et échantillons biologiques, plateformes technologiques spécialisées, accès au financement et accompagnement à chaque étape du développement, jusqu’au soutien à la réalisation d’essais cliniques de phases I et II.
Le cœur du cluster sera localisé à Villejuif, à proximité de Gustave Roussy, dans une zone en plein développement (la ZAC Campus Grand Parc) bientôt accessible en métro depuis Paris (lignes 14 et 15). Les projets industriels, depuis la start-up jusqu’à l’équipe R&D d’un grand groupe, pourront s’y installer pour être au plus près de l’écosystème et bénéficier de l’offre du PSCC, dans un cadre favorisant rencontres et cross-fertilisation des talents et des expertises. Le Pr Eric Vivier sera Président de l’association PSCC, et Benjamin Garel le Directeur général.
Gustave Roussy
Sanofi
Inserm
Institut Polytechnique de Paris (IP Paris)
Université Paris-Saclay
Unicancer
L’Institut Curie
Assistance Publique
Medicen Paris Region
Softway Medical s’implante en biologie par l’achat d’Histone
Fin 2022, le Groupe Softway Medical a fait l’acquisition de la société Histone, éditeur spécialisé en solutions pour laboratoires. Avec ce rachat, le leader français de l’informatique en santé complète de manières stratégique son offre à destination des acteurs de la e-santé.
En rejoignant le Groupe Softway Medical, Histone devient Softway Medical Biologie et offre à ses clients la sécurité et la pérennité de ses services. Cette nouvelle entité bénéficie ainsi de moyens financiers et humains d’envergure qui vont contribuer à accélérer sa croissance pour en faire un acteur incontournable du secteur.
Avec ce rachat, le Groupe Softway Medical est en capacité de proposer une offre à 360° aux laboratoires de biologie. L’ADN de la société demeure le même et s’appuie sur ses valeurs historiques : la satisfaction clients, la proximité et la réactivité.
Les deux partenaires ambitionnent ainsi de bousculer le marché de monopole du monde de la e-santé.
Une offre à 360° dédiée à la biologie
Fidèle à sa vision de la e-santé qui conjugue pragmatisme et innovation, le Groupe Softway Medical investit donc le secteur de la biologie en proposant dès maintenant une offre 100 % SaaS, modulaire et référencée Ségur numérique, avec une vision à 360° du plateau technique :
• Gestion du préanalytique COVID et salle de prélèvements
• Gestion multi-sociétés, multi-plateaux techniques
• Automatisation du plateau technique de microbiologie
• Serveur de prescriptions et portail de résultats
• Gestion de la facturation par ses modules FSE 1.40, ADRi, SCOR, multi-prescriptions
• Business Intelligence.
Les clients historiques d’Histone pourront très prochainement profiter de l’hébergement de données de santé ainsi que de composants transversaux propres à l’offre logicielle du Groupe Softway Medical.
Partenariats : Eurobio Scientific se renforce dans le diagnostic des maladies infectieuses
Eurobio Scientific vient de sceller deux partenariats stratégiques, avec Vircell et l’Institut Virion/Serion, et consolide ainsi son offre de tests sérologiques et de contrôles qualité sur le territoire français.
Vircell, entreprise espagnole spécialisée dans le développement et la production de réactifs et automates pour la détection de maladies infectieuses humaines, est présente dans plus de 90 pays. Entreprise référente dans le secteur de la microbiologie, Vircell développe des produits et techniques toujours plus innovantes pour le diagnostic des maladies infectieuses humaines. Son savoir-faire repose notamment sur la technologie Virclia® proposant un diagnostic sérologique de spécialité rapide, au coup par coup et entièrement automatisé sur l’instrument LOTUS. Vircell complète son offre pour la sérologie infectieuse avec des tests ELISA, IFA/DFA, des tests d’agglutination ou tests rapides, et pour la biologie moléculaire avec des contrôles internes de qualité que sont AmpliRun® et Amplirun Total®.
Institut Virion\Serion GmbH, entreprise allemande connue et respectée pour son expertise, développe et produit des tests ELISA composant un des plus vastes portefeuilles au monde de tests sérologiques pour le diagnostic des maladies infectieuses. Pour compléter cette offre, Virion\Serion propose également des contrôles de qualité sérologiques, des tests pour le diagnostic du LCS et des tests de réaction de fixation du complément (RFC).
Eurobio Scientific
Institut Virion/Serion
Vircell
ODROA : construisons ensemble vos solutions métier !
La MedTech ODROA a été créée en 2016 sur un constat : les outils informatiques vous contraignent plus qu’ils ne vous rendent service.
Être biologiste c’est non seulement être scientifiquement pointu et savoir interagir et communiquer avec ses patients et ses collègues professionnels de santé, mais c’est aussi gérer une PME dans un environnement très complexe et règlementé en assurant une pérennité et une rentabilité.
Les données de santé constituent les briques élémentaires à la base de votre activité et paradoxalement, il est difficile de les gérer de façon sécurisée et de les exploiter pour optimiser votre organisation.
Notre équipe dédiée à l’innovation dans les systèmes d’information de biologie médicale vous accompagne dans 2 domaines fondamentaux pour votre activité :
• L’hébergement de vos données de santé en tant que fournisseur certifié HDS :
– Hébergement de tout ou partie de vos données,
– Externalisation de vos sauvegardes de secours,
– Vérification de l’intégrité des données lors d’une mise à jour du SGL,
– Gestion de la cybersécurité.
• La plateforme de communication et d’interopérabilité HEELON qui grâce à son intelligence artificielle brevetée et sa certification ISO 27001 permet en toute sécurité :
– L’automatisation des tâches de saisies, de contrôles et d’envois,
– La création et l’envoi automatique, à la fréquence de votre choix et aux destinataires désignés, de rapports concernant vos patients, vos prescripteurs, vos IDE, vos établissements partenaires et vos fournisseurs.
Le tout sans interface homme-machine et donc sans formation.
Retrouvez-nous aux BIOMED-J, les 9 et 10 mars 2023, stand 40.
Nouvelle collecte pour MagIA diagnostics avant commercialisation
WiSEED, plateforme leader en investissement digital, a lancé une collecte au bénéfice de MagIA diagnostics, une entreprise grenobloise qui développe de nouveaux outils pour améliorer le dépistage des maladies infectieuses. En s’appuyant sur une expertise unique en micromagnétisme appliquée à la biologie, issue de 15 ans de recherche au CNRS, MagIA diagnostics a développé un mini-laboratoire portable qui réalise, en 20 minutes, à partir d’une goutte de sang prélevée au bout du doigt, jusqu’à 6 analyses biologiques.
Cette solution MagIA, développée pour répondre aux principales problématiques du diagnostic Point-of-Care (POC), est une technique d’immunodosage à faible coût (compétitif par rapport aux tests-bandelettes) et facile d’utilisation (rapide, sans lavage, multiparamétrique et sensible) qui repose sur l’utilisation de nanoparticules magnétiques et de micro-aimants.
La société a fait le choix de développer en premier lieu une solution (Kit IBC©) dédiée au dépistage combiné des trois IST les plus mortelles : le VIH et les hépatites virales B et C. Ce premier kit sera d’abord destiné aux centres de dépistage en Europe puis aux Etats-Unis qui dépistent près de 10 millions de personnes annuellement, au travers de 4 000 centres de dépistage et centres communautaires déjà en première ligne du dépistage. Un marché sur lequel la société prévoit de réaliser un chiffre d’affaires, à maturité, d’environ 100 M€ (vente de cartouches et mise à disposition/vente de lecteurs).
Une première campagne de financement WiSEED en 2020 a très largement contribué au développement du projet et à l’amélioration de son dispositif. Les fonds collectés ont permis l’élaboration de prototypes fonctionnels aux performances analytiques permettant d’appréhender avec confiance la phase de validation clinique ainsi que la mise en place d’une ligne pilote de production opérationnelle.
La collecte actuellement en cours sur la plateforme WiSEED a pour objectif de lever 500 000 €, afin d’accélérer la phase de validation clinique, de certification CE et de commercialisation du projet porté par MagIA diagnostics.
Le projet est réalisable à partir de 300 000 € collectés et le ticket minimum est de 100 €.
Mathilde Iclanzan, Directrice Générale de WiSeed commente : « Nous sommes heureux d’accompagner MagIA diagnostics qui évolue dans un secteur à forte croissance et à impact positif où WiSEED renforce continuellement son empreinte. MagIA diagnostics est un dossier qui présente plusieurs atouts clés : sa technologie est unique et répond à un besoin médical non-satisfait majeur, son stade de développement est avancé et le potentiel pour des applications futures est très attractif, au-delà du champ des IST. »
WiSEED est agréé Entreprise d’investissement par l’ACPR et la première plateforme française à bénéficier du statut de PSI (Prestataire de Services d’Investissement). Depuis sa création en 2008, WiSEED a collecté 386M€ pour plus de 856 projets auprès de 191 000 membres de sa communauté.
DEVYSER France, un nouvel air suédois souffle sur l’hexagone national
DEVYSER France, est la dernière succursale européenne créée en 2022 par la société suédoise DEVYSER AB, pionnière des kits de diagnostic et des solutions pour les tests ADN avancés.
Nouvellement nommé, Stéphane Jaffrézic en est le directeur commercial. L’ambition affichée est de devenir un partenaire privilégié des biologistes publics et privés. Devyser AB, fondée en 2004 et basée à Stockholm, simplifie les processus de tests génétiques complexes, améliore le débit d’échantillons, minimise le temps de manipulation et fournit des résultats rapides dans plus de 60 pays. Les produits sont utilisés pour les tests ADN avancés dans les domaines des maladies héréditaires, de l’oncologie et de la transplantation, afin de permettre un traitement ciblé du cancer, le diagnostic d’un grand nombre de maladies génétiques et le suivi des patients transplantés.
La stratégie de SpeeDx recommandée par la HAS
Fondée en 2009 à Sydney où se concentre l’essentiel de la R&D, SpeeDx est également implantée à Londres et Austin.
PlexPCR® est le moteur de toute la gamme de produits SpeeDx, utilisant deux technologies propriétaires innovantes : PlexZyme® et PlexPrime®. Cette technologie permet une qPCR multiplex haute performance.
L’objectif principal de SpeeDx est de combattre le mauvais usage et la surconsommation d’antibiotiques et permettre aux cliniciens de mettre en œuvre la thérapie guidée par la résistance (RGT). Ainsi, SpeeDx est la première société à avoir développé des tests (ResistancePlus®) qui simultanément détectent la bactérie et identifient les marqueurs associés à la sensibilité ou à la résistance aux antibiotiques. Cette approche innovante du diagnostic, en un seul test, fait partie des recommandations internationales notamment pour les infections à Mycoplasma genitalium (IUSTI-Europe 2021) et a été récemment validée par la HAS en France (Avis n°2022.0046/AC/SEAP du 21/07/2022).
Pr Katell PEOC’H, nouvelle présidente de la SFBC
Le 16 novembre 2022, le professeur Katell PEOC’H a été élue nouvelle présidente de la Société française de biologie clinique (SFBC) pour trois ans. Professeur titulaire de biochimie et de biologie moléculaire à la Faculté de médecine de l’Université Paris Cité, elle dirige le département de biochimie et de biologie moléculaire des Hôpitaux Beaujon-Bichat (AP-HP).
Le Pr Peoc’h assume une responsabilité tripartite en enseignant aux étudiants en médecine, en dirigeant un service hospitalo-universitaire et en participant à la recherche au centre de recherche sur l’inflammation, UMRs 1449, coordonné par le Pr Renato Monteiro. Elle collabore également avec l’équipe « Hème et fer dans le stress oxydatif » et l’inflammation (HIROS, Laurent Gouya / Hervé Puy). Elle est également membre du laboratoire d’excellence GR-Ex sur les globules rouges dirigé par le Pr Olivier Hermine.
Le Pr Peoc’h a co-présidé le comité scientifique de la SFBC de 2013 à 2022. Elle est membre correspondant du comité de l’IFCC sur le diagnostic moléculaire (C-MD).
Parmi ses premières actions en tant que présidente, elle demandera la mise à jour des statuts de la SFBC afin de fédérer en son sein toutes les compétences en chimie clinique et médecine de laboratoire et de renforcer les liens avec les sociétés du DIV, MD, IoT. La SFBC continuera à jouer un rôle pivot auprès des institutionnels français et des agences sanitaires nationales et renforcera sa présence au niveau européen et international.
Le Pr Katell Peoc’h souhaite soutenir la culture de l’innovation, la qualité du service rendu et la valeur ajoutée de la médecine de laboratoire en santé publique. Parmi les stratégies scientifiques, éducatives et de communication, elle intégrera les technologies disruptives dans les unités fonctionnelles de la SFBC, créera une stratégie de communication externe gagnante via les réseaux sociaux, et établira de nouveaux partenariats avec d’autres groupes de laboratoires médicaux et sociétés médicales. La SFBC renforcera également le réseau de pays francophones déjà créé et continuera à encourager fortement les jeunes scientifiques via le prix de la SFBC qui leur est dédié et l’augmentation du nombre de bourses d’études/de subventions délivrées pour assister à des événements scientifiques.
Bernard GOUGET
Président de la FICC C-MHBLM et TF on History
Comité International de la SFBC
Une Graduate School dédiée aux maladies infectieuses émergentes
Le projet « Maladies Infectieuses Émergentes 1H-EID », porté par Université Paris Cité, avec l’Institut Pasteur, l’École nationale vétérinaire d’Alfort, et Sorbonne Université, est lauréat de la deuxième vague de l’appel à manifestation d’intérêt « Compétences et Métiers d’Avenir » (AMI-CMA). Ce soutien de près de 5,9 M€ pour 5 ans permettra de créer une Graduate School (École Universitaire de Recherche, EUR) offrant une formation multidisciplinaire d’excellence, basée sur la recherche, dans le domaine des maladies infectieuses émergentes. Cette approche unique « One Health » permettra de former les futures actrices et acteurs de la recherche et de la santé, ainsi que les décideuses et décideurs de demain, dans l’objectif de mieux anticiper les épidémies à venir.
« One Health »
L’approche One Health regroupe les forces scientifiques de plusieurs disciplines, intégrant : Santé humaine, Santé animale et Santé environnementale. Les quatre acteurs de ce projet proposent de construire un programme innovant de Master/Doctorat, adapté à chaque étudiant(e) en fonction de leurs parcours et de leurs aspirations, et un cursus de formation continue de haut niveau pour les professionnelles et professionnels en exercice.
Ce programme transdisciplinaire novateur tire sa force des expertises de chacun des organismes partenaires et fait ainsi le lien entre la biologie des agents pathogènes émergents, l’épidémiologie, les sciences vétérinaires, l’écologie, la biologie évolutive et la socio-anthropologie. Il rassemblera des étudiants français et internationaux, d’horizons divers, titulaires d’un diplôme de premier cycle en médecine, pharmacie, sciences de la vie ou ingénierie.
Enfin, ce projet se différencie par sa volonté de toucher des publics variés en diversifiant les supports et lieux d’enseignement. Ainsi, seront proposés des symposiums, des summer schools, des programmes de formation tout au long de la vie, mais aussi des MOOCS et des actions de communication grand public s’adressant à l’ensemble des citoyens et citoyennes.
Université Paris Cité
Institut Pasteur
École nationale vétérinaire d’Alfort (EnvA)
Sorbonne Université
Bientôt des tests précoces pour plusieurs cancers simultanément
La recherche de méthodes efficaces de détection précoce de plusieurs types de cancer en même temps, appelée Multi-Cancer Early Detection (MCED), est un domaine de recherche émergent. Ces tests MCED en cours de développement sont généralement basés sur la génétique, par la mesure de fragments d’ADN tumoral circulant. Mais ces méthodes basées sur l’ADN ne peuvent détecter que certains types de cancer et ont une capacité limitée à trouver les tumeurs au stade I.
Aujourd’hui, dans le cadre d’une collaboration internationale, des chercheurs de l’université Chalmers ont mis au point une nouvelle méthode de MCED, basée sur le métabolisme humain. Les résultats ouvrent de nouvelles perspectives pour un dépistage moins coûteux et plus efficace du cancer : sur 1 260 participants, cette méthode pouvait détecter les 14 types de cancer testés. De plus, la méthode a détecté deux fois plus de cancers de stade I chez des personnes asymptomatiques en bonne santé que les nouveaux tests MCED basés sur l’ADN.
De surcroît, elle permet de trouver des types de cancer ne faisant pas l’objet d’un dépistage aujourd’hui et qui ne peuvent pas être détectés par les tests MCED basés sur l’ADN, telles que les tumeurs cérébrales et le cancer du rein.
La méthode repose sur une découverte faite par le Dr Francesco Gatto et le Pr Jens Nielsen à Chalmers il y a près de dix ans : les glycosaminoglycanes sont d’excellents biomarqueurs pour détecter le cancer de manière non invasive. Les chercheurs ont mis au point une méthode d’apprentissage automatique dans laquelle des algorithmes sont utilisés pour détecter les modifications de ces sucres indiquant un cancer. La méthode utilise des volumes relativement faibles de sang ou d’urine, ce qui rend leur utilisation plus pratique et moins coûteuse.
Dans une prochaine étape, les chercheurs espèrent pouvoir mener une étude avec encore plus de participants afin de développer et de confirmer le potentiel de la méthode pour le dépistage.
« Il s’agit d’une étude révolutionnaire qui nous donne l’espoir qu’un jour la société sera en mesure de créer des programmes de dépistage capables de détecter précocement tous les types de cancer », déclare Francesco Gatto.
La méthode est déjà en cours de développement, via la start-up Elypta, l’une des entreprises du portefeuille de Chalmers Ventures.
Sinisa BRATULIC S et al., Non-invasive multi-cancer early detection using glycosaminoglycans, PNAS, 2022, 119(50):e2115328119, doi:10.1073/pnas.2115328119
Détecter la tuberculose directement par prélèvement de l’air exhalé
L’OMS estime à 10 millions le nombre de nouveaux cas de tuberculose par an, dont 12% d’enfants. Toutefois, 1/3 de ces cas ne seraient pas diagnostiqués, notamment en raison de la faible efficacité des outils actuellement disponibles. Dans une étude publiée dans la revue Nature Communications, des scientifiques montrent que l’air expiré par les patients tuberculeux contient des traces de la présence de la bactérie responsable de la tuberculose et que son analyse permettrait un diagnostic beaucoup plus sensible, rapide et aisé de la maladie.
L’OMS a pour objectif de réduire d’ici à 2030 la mortalité et l’incidence de la tuberculose de respectivement 90 % et 80 % par rapport aux niveaux de 2015. Cela ne pourra se faire sans la mise au point d’outils diagnostiques beaucoup plus efficaces. Le diagnostic de la tuberculose repose actuellement sur des examens clinique et radiographique, couplés à une analyse bactériologique des expectorations où la présence de Mycobacterium tuberculosis, bactérie responsable de la maladie, est recherchée par analyse microscopique, culture et/ou amplification génique. Cependant, l’analyse des crachats présente une faible sensibilité chez les enfants et les individus expectorant peu de bacilles, comme les patients coinfectés par le VIH.
Dans cette étude, les scientifiques ont exploré le potentiel diagnostique d’un fluide biologique relativement peu étudié, le condensat d’air exhalé. Ce fluide, qui correspond à la phase liquide de l’air expiré échantillonnée par condensation à froid, présente de nombreux atouts dans le contexte du diagnostic de la tuberculose, maladie infectieuse pulmonaire. En effet, il est constitué de l’aérosolisation du liquide recouvrant l’épithélium respiratoire ; sa composition varie donc en fonction de l’état pathologique du poumon. De plus, sa collecte est facile, non-invasive, et ne nécessite pas de personnel spécialisé. Ainsi, les scientifiques ont pu détecter dans le condensat d’air exhalé prélevé chez des patients tuberculeux la présence de molécules (sucres, lipides et protéines) produites par M. tuberculosis, et permettant de différencier sans aucune ambiguïté ces patients d’individus sains ou atteints d’autres infections respiratoires. De façon intéressante, cette approche, transposable à court terme directement au lit du patient, permet de détecter des patients tuberculeux pour lesquels l’analyse bactériologique des expectorations s’avère négative.
Cette étude pilote, qui se poursuit avec de plus larges cohortes internationales de patients, ouvre ainsi une nouvelle voie de diagnostic pouvant améliorer la prise en charge des patients et réduire l’incidence de la tuberculose.
MOSQUERA-RESTREPO SF et al., A Mycobacterium tuberculosis fingerprint in human breath allows tuberculosis detection, Nature Communications, 2022; 13:7751, doi:10.1038/s41467-022-35453-5
MANIFESTATIONS
Retrouvez dans Spectra Diagnostic N°24 :
BOURSE & BIOTECHS
Genfit peine toujours à convaincre les marchés financiers
Arsia AMIR-ASLANI, Guillaume LEBEL, Edouard DEPOUHON, Sam RASHIDI
BIOACTEUR
Quels défis pour les laboratoires de biologie médicale dans les centres de santé primaires des Pays en Développement (PED) ?
Josette RAYMOND, Chantal RICH et l’antenne Ile-de-France BSF (Biologie Sans Frontières)
LABORATOIRE PRATIQUE
Papillomavirus humains ou HPV : les oubliés de la prévention
Vincent JEANTILS
MISE À JOUR DES CONNAISSANCES
Analyse de risques et dosages radioimmunologiques
Antoine LAUDAT, Laure C OUNIL, Thomas BONILLO, Antoine PILON, Michel VAUBOURDOLLE